• Les délais clients et fournisseurs ont nettement baissé pour s’établir respectivement à 55 jours de chiffre d’affaires (-4 jours par rapport à 2020) et 65
    jours d’achats (-5 jours). Ce repli est particulièrement marqué dans les secteurs de la construction et du transport-entreposage où le recul atteint une dizaine de jours, une ampleur inédite sur les quinze dernières années. Déjà en 2020, le tarissement des flux de trésorerie consécutif à la crise sanitaire avait conduit les entreprises ultramarines à mener une politique active de recouvrement de leurs créances clients qui s’était traduite par une forte baisse des délais de paiement associés.
  • Pour la première fois, le délai fournisseur moyen des très petites entreprises (TPE) est inférieur à 60 jours (correspondant au plafond fixé par la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008).
  • La pression exercée sur les trésoreries par les délais de paiement est similaire à celle de l’Hexagone. Le solde commercial, qui mesure l’intensité de cette contrainte, s’établit à douze jours de chiffre d’affaires, contre onze jours dans l’Hexagone (et même neuf jours en Guadeloupe).

Après s’être nettement dégradé en 2021, le délai global de paiement de la commande publique de l’État diminue de près de cinq jours en 2022 pour
s’établir à 19,3 jours. Parmi les collectivités locales, les régions et départements se situent légèrement au-dessous du délai réglementaire de 30 jours, tandis qu’une baisse significative des délais de paiement est observée en 2022 pour les communes et les collectivités territoriales uniques de Martinique et de Guyane.

Rapport annuel 2022 des délais de paiement pratiqués par les entreprises et les organismes publics des DCOM