Pour tout savoir sur l’évolution des taux des crédits au début de l’année 2024, c’est par ici !
📣 Retrouvez les grandes tendances de l’économie martiniquaise au premier trimestre 2024 :
👉🏼 L’activité des entreprises est en baisse ;
👉🏼 Le marché de l’emploi montre des signes d’essoufflement ;
👉🏼 Les prévisions d’investissement restent très bien orientées.
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La lettre de l’IEDOM - Martinique - Mai 2024
L’économie martiniquaise montre des signes de ralentissement
Au premier trimestre 2024, le climat des affaires s’établit à 100,9, en baisse de 2,7 points par rapport au trimestre précédent, soit un niveau proche de sa moyenne de long terme (100). Les chefs d’entreprises constatent notamment un recul de leur niveau d’activité.
Le contexte inflationniste est toujours prégnant et pèse sur la consommation des ménages dont l’évolution est contrastée. Le marché du travail montre des signes d’essoufflement, et les soldes d’opinions sur les effectifs se sont significativement dégradés ce trimestre.
Les tensions sur la trésorerie sont toujours perceptibles et les défaillances d’entreprises sont en hausse de près d’un tiers à fin mars (en glissement annuel). Pour autant, les prévisions d’investissement sont toujours très bien orientées.
📣 L’IEDOM Martinique publie sa synthèse de l’année 2023 :
👉🏼 La dynamique d’investissements a été favorable ;
👉🏼 Le marché du travail a été résilient ;
👉🏼 La consommation a montré des signes d’essoufflement.
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Atterrissage en douceur de l’économie en 2023
En 2023, en dépit d’une inflation toujours prégnante, mais en voie de décélération et de la poursuite de l’augmentation des taux d’intérêt, l’économie atterrit en douceur, malgré des signes de fragilisation.
Ainsi, l’indicateur du climat des affaires se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période. Malgré la hausse des taux, l’investissement des entreprises est resté dynamique. Le marché du travail est toujours bien orienté. L’inflation moyenne a baissé, même si elle a continué de peser sur la consommation des ménages qui ne semble plus progresser en volume. Reflet de cette stagnation de la consommation, le chiffre d’affaires des entreprises de l’échantillon de l’enquête de conjoncture progresse moins vite que l’inflation.
Pour autant, des points de vigilance demeurent. Le niveau de trésorerie des entreprises est à surveiller dans un contexte de remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) et de reprise des recouvrements par la CGSS. Les défaillances d’entreprises sont en hausse (+52 % sur un an, +153 entreprises) et les créations d’entreprises marquent le pas (-14 %, hors SNC).
Le secteur du tourisme connaît une année favorable. À l’inverse, les entreprises du secteur agricole ont souffert de conditions d’exploitation difficiles (épisodes de sécheresse, tempête BRET), ce qui ne leur permet ni de reconstituer leur trésorerie ni d’investir.
Le secteur bancaire enregistre également un ralentissement, en lien notamment avec le renchérissement du coût du crédit. La demande de crédits à l’habitat des ménages a sensiblement baissé, sans pour autant marquer un ralentissement brutal. Les actifs financiers détenus en banque par les entreprises ont reculé, pendant que ceux des ménages ont continué de croître, bien qu’à un rythme plus modéré qu’au cours des dernières années. Les placements de court terme, tant l’épargne liquide (livrets réglementés), que non liquide (en particulier les dépôts à terme) bénéficient toujours d’un arbitrage favorable.