La lettre de l'Institut d'émission
N°313 - Juillet 2018

 

 La voix des Banques centrales

BCE : Réunion du Conseil des gouverneurs du 26 juillet 2018

À l’issue de la réunion du 26 juillet 2018 du Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi a déclaré : « Au terme de notre examen régulier de la situation économique et monétaire, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés. Nous continuons de prévoir qu’ils resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019 [...]. En ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nous poursuivrons nos achats nets au titre du programme d’achats d’actifs (asset purchase programme, APP) au rythme mensuel actuel de 30 milliards d’euros jusque fin septembre 2018. Au-delà, si les données nous parvenant confirment nos perspectives d’inflation à moyen terme, nous prévoyons de réduire le rythme mensuel des achats nets d’actifs à 15 milliards d’euros jusque fin décembre 2018, puis d’y mettre un terme [...]. Si les incertitudes, liées notamment à l’environnement commercial international, demeurent fortes, il ressort des informations disponibles depuis la dernière réunion du Conseil des gouverneurs que l’économie de la zone euro traverse une phase de croissance solide et généralisée. La vigueur sous-jacente de l’économie étaye notre confiance dans la poursuite de la convergence durable de l’inflation vers notre objectif au cours de la période à venir, au-delà même de la réduction progressive de nos achats nets d’actifs [...].

Lire la suite

 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Bloc-notes Éco de la Banque de France : Les quatre saisons du cycle financier et le coussin contracyclique

« Les cycles financiers se décomposent en quatre phases au cours desquelles l’intensité des risques financiers évolue. La crise qui suit le retournement de cycle financier est d’autant plus prononcée que les risques se sont accumulés en phase haussière. La politique macroprudentielle vise à limiter l’impact des crises financières sur l’économie réelle : la décision d’activation du coussin contra-cyclique en France répond à cet impératif... »

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Perspectives de l’économie mondiale du FMI, juillet 2018 : Une expansion moins égale et des tensions commerciales croissantes

« Sur fond de la montée des tensions commerciales internationales, la large expansion de l’économie mondiale qui a débuté environ il y a deux ans a plafonné et devient moins équilibrée. Nous continuons de prévoir une croissance mondiale voisine de 3,9 % seulement tant pour cette année que pour l’année prochaine, mais nous estimons que le risque d’une révision à la baisse a augmenté, même à court terme. »

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Rue de la Banque n°66 - Inégalités de patrimoine en France : quelles évolutions de 1800 à 2014 ?

« Ce Rue de la Banque analyse l’évolution du patrimoine en France sur longue période, de 1800 à 2014, à partir d’estimations issues de Garbinti, Goupille Lebret et Piketty (2017). Après une grande stabilité au cours du xixe siècle, les inégalités ont fortement diminué à partir du début du XXe siècle puis se sont accrues, de manière faible mais continue, depuis le milieu des années 1980. Les actifs financiers ont pris une place de plus en plus importante au sein du patrimoine des individus les plus riches à partir des années [...] »

Lire la suite

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Rapport annuel 2017

L’IEDOM publie sa monographie annuelle. Cet ouvrage présente la situation économique, sectorielle, monétaire et financière de La Réunion en 2017.
L’économie réunionnaise s’est installée dans un environnement conjoncturel bien orienté pour la quatrième année consécutive. Dans un contexte de changement général du modèle de la banque de détail et de ses métiers, la rentabilité globale du secteur est contrainte par la faiblesse des taux d’intérêt et la réduction de la marge d’intermédiation. Elle résiste néanmoins grâce à la baisse des créances douteuses. La consommation des ménages est vigoureuse, dans un contexte de progression de la masse salariale, de faible inflation et d’accélération du crédit. L’indicateur de climat des affaires, établi au travers de l’enquête de conjoncture menée par l’IEDOM, atteint en moyenne 104 points contre 100 points en 2016 soit son plus haut niveau depuis dix ans.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Une croissance soutenue en 2017

En 2017, le produit intérieur brut (PIB) réunionnais progresse de 3,2 % en volume (+3,1 % en 2016 et +2,8 % en 2015). La consommation des ménages et le regain des dépenses des administrations publiques constituent les principaux moteurs de cette croissance. L’activité touristique progresse fortement. L’investissement ralentit mais, en contrepartie, les importations pèsent moins négativement sur la croissance que les années précédentes...

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Une appétence pour l’argent liquide dans un contexte d’évolution des modes de paiement

À fin 2017, l’émission nette cumulée, depuis la mise en circulation de l’euro au 1er janvier 2002, atteint une valeur théorique de 4,3 milliards d’euros sur le territoire, pour 79,8 millions de billets émis, soit un rythme de progression encore soutenu mais en ralentissement. Cette forte circulation de l’argent liquide reflète plusieurs spécificités économiques et sociales : persistance d’une économie informelle, poids de la précarité (RSA), mouvements d’espèces transfrontaliers avec les pays voisins ou encore des habitudes de thésaurisation. Malgré tout, l’économie réunionnaise est bien bancarisée, avec plus de 2,1 millions de comptes ouverts, 242 guichets bancaires, 636 distributeurs automatiques de billets (DAB ou « gabiers »), 811 485 cartes bancaires à fin 2017.

Lire la suite

 Actualités économiques locales

La pauvreté est plus marquée à La Réunion, notamment dans de petites communes rurales

À La Réunion, 40 % de la population (soit 342 000 personnes) vit sous le seuil de pauvreté métropolitain en 2015, contre 14 % pour la France hors DOM. En effet, seule la moitié des Réunionnais en âge de travailler occupent un emploi. Les prestations sociales constituent la première source de revenus pour un quart des ménages locaux (quatre fois plus qu’en métropole). La pauvreté est d’autant plus forte dans de petites communes rurales, où l’emploi est rare. Les communes de Saint-Philippe, de Cilaos, de Sainte-Rose et de Salazie, où plus de la moitié des habitants vit sous le seuil de pauvreté, sont les plus touchées par ce phénomène.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Assises des outre-mer : la contribution réunionnaise

Le Président de la Région a remis à la ministre des Outre-mer, la contribution de la Réunion aux Assises des outre-mer dont la restitution, le 28 juin dernier à l’Élysée, a été l’occasion de partager les sujets majeurs intégrés dans le livre bleu : celui des grands chantiers réunionnais et de la Nouvelle Route du Littoral en particulier, celui du soutien aux entreprises locales et en particulier dans les domaines prioritaires comme l’énergie, l’agroalimentaire, le tourisme, le numérique ainsi que l’ouverture à l’international dans le grand océan Indien ou encore celui de la continuité territoriale

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Une croissance dynamique des résidences principales

En 2015, les ménages réunionnais occupent 319 100 logements à titre de résidence principale. Depuis 2010, leur nombre progresse de 1,9 % par an (5 800 logements supplémentaires par an), soit un rythme deux fois supérieur à celui de la métropole.
Moins de personnes vivent sous le même toit du fait du vieillissement de la population et de l’évolution des modes de cohabitation : la baisse de la taille des ménages est ainsi le principal moteur de la croissance des résidences principales entre 2010 et 2015. À La Réunion, 8 % des logements (soit 30 000 logements) sont vacants, comme en métropole. Les résidences secondaires ou occasionnelles sont par ailleurs beaucoup plus rares à La Réunion (2 % contre 10 %).

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

L’emploi salarié diminue au premier trimestre 2018

Au premier trimestre 2018, l’emploi salarié diminue de 0,3 % à La Réunion. Il est tiré à la baisse par les services non marchands, dont l’emploi diminue de 1,5 %, en lien avec la contraction du nombre de contrats aidés. En revanche, l’emploi marchand reste dynamique, en particulier dans la construction, l’industrie, le commerce et les services aux entreprises.
Sur un an, la croissance de l’emploi salarié est faible à La Réunion (+ 0,2 %), alors qu’il augmente de 1,2 % en France métropolitaine.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Analyse de l’évolution de l’activité des TPE-PME au 1er trimestre 2018

Selon l’observatoire de l’ordre des experts-comptables de La Réunion, le chiffre d’affaires des TPE-PME du 1er trimestre 2018 a augmenté de 0,4 % par rapport au premier trimestre 2017, mais se situe en dessous de la moyenne nationale (+2,3 %). Les PME réunionnaises réalisant entre 1 et 50 millions de chiffre d’affaires annuel ont à nouveau porté, à elles seules, la croissance locale (+1,5 %). Ces données proviennent des télédéclarations sociales et fiscales des TPE-PME réalisant entre 20 000 euros et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Lire la suite