Informations économiques et financières
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Taux bancaires et cours des devises
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Projections macroéconomiques Septembre 2023 de la Banque de France
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Par rapport à la prévision de juin, la Banque de France anticipe une croissance cumulée très proche d’ici 2025, mais avec une séquence modifiée : plus élevée en 2023, suivie par une reprise plus progressive. L’économie française parviendrait donc à sortir progressivement de l’inflation sans récession, même si un contexte international peu favorable pèserait sur la reprise. Pour l’année 2023, portée par une croissance soutenue au premier semestre, la prévision de croissance du PIB de la Banque de France est rehaussée à 0,9 %. Ensuite, la révision à la hausse des prix de l’énergie sur leur horizon de prévision, et surtout celle à la baisse de la demande mondiale adressée à la France, les conduisent à abaisser légèrement leurs prévisions pour les années 2024 (0,9 %) et 2025 (1,3 %).
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Taux bancaires et cours des devises
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Tendances conjoncturelles du deuxième trimestre 2023
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L’indicateur du climat des affaires (ICA) décroît de 5,6 points au deuxième trimestre 2023, s’établissant à 97,2 points. La confiance des entreprises interrogées par l’IEDOM est en baisse, pénalisée par une baisse de l’activité et des perspectives négatives. La persistance de la forte inflation, des problèmes logistiques ainsi que la remontée des taux d’intérêt sont également de nature à peser sur le moral des chefs d’entreprise locaux.
Depuis la reprise économique de 2021, une certaine incertitude s’est d’ailleurs installée chez ces derniers, se traduisant par un ICA qui oscille autour de sa moyenne de longue période.
En outre, le repli de l’activité du spatial constitue une préoccupation supplémentaire pour les acteurs économiques. Un seul lancement a été comptabilisé au deuxième trimestre et la dernière mission d’Ariane 5 s’est achevée en juillet.
Consultez la publication en ligne sur le site de l’IEDOM.
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Actualités économiques locales
Les prix des carburants en hausse en octobre
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Au 1er octobre 2023, le prix de l’essence est de 1,96 €/l (+2 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,90 €/l (soit une hausse mensuelle de 9 centimes). La bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est vendue à 21,67 €, enregistrant une augmentation de 43 centimes.
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Des prix en légère hausse en août
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En Guyane, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente légèrement sur un mois (+0,5 % à fin août, contre +1 % en France). Les prix de l’énergie subissent une hausse de 4,7 %, tandis que les prix de l’alimentation et des produits manufacturés progressent plus modérément (+0,5 % et +0,3 % respectivement). À contrario, les prix des services reculent légèrement sur le mois.
En glissement annuel, l’inflation s’établit à 2,4 % en août en Guyane, soit une hausse des prix qui demeure plus modérée qu’à l’échelle nationale (+4,9 %). L’alimentation reste le poste qui subit la plus forte augmentation en glissement annuel (+9,6 %), suivie des produits manufacturés (+1,8 %) tandis que les prix de l’énergie progressent dans une moindre mesure (+0,8 %).
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Cour des comptes : Le surfinancement des cultures de rente pénalise la Guyane et Mayotte
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Un rapport de la Cour des comptes sur les subventions à l’agriculture en Outre-mer entre 2015 et 2022 met en lumière une répartition inéquitable des fonds. Malgré le déclin des filières traditionnelles telles que la banane et la canne à sucre, ces dernières continuent de capter la majeure partie des subventions, tandis que les secteurs vivriers de Guyane et de Mayotte, bien qu’essentiels pour l’autonomie alimentaire, demeurent largement sous-financés. En effet, près de 90 % de l’aide de l’État et 75 % des fonds européens sont alloués à des filières en déclin. Cette situation entrave la diversification des cultures ainsi que l’atteinte des objectifs d’autosuffisance alimentaire.
La Cour des comptes souligne également que La Réunion a reçu 45 % des subventions agricoles allouées aux départements d’outre-mer entre 2015 et 2021, contre environ 25 % pour la Guadeloupe et la Martinique. La Guyane et Mayotte ne représentent quant à eux respectivement que 3 % et 1,5 % des aides, malgré leur production de fruits et légumes deux fois plus importante que celles de la Guadeloupe et de la Martinique.
Le rapport remet en question l’équité dans l’accès aux aides agricoles et souligne la nécessité d’une réforme pour répartir plus équitablement les subventions, favoriser la diversification des cultures et soutenir les secteurs vivriers en Guyane et à Mayotte. Cette démarche vise à encourager l’autosuffisance alimentaire dans ces régions, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des filières en déclin.
La Cour des comptes pointe le surfinancement des cultures de rente au détriment de Mayotte et la Guyane (Le Journal de Mayotte)
La Cour des comptes critique sévèrement les subventions à l’agriculture et à la pêche en Outre-mer (outremers 360)
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Visite de Philippe Vigier, ministre délégué chargé des Outre-mer
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Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, a effectué une visite en Guyane dans le cadre de ses déplacements dans les territoires ultramarins. Au cours de son séjour, il a abordé diverses problématiques locales, notamment l’éducation, la santé, la sécurité, l’orpaillage illégal et la pêche illégale. Au cours de sa visite, Philippe Vigier a visité des sites stratégiques tels que le Centre spatial guyanais et le pas de tir d’Ariane 6, mettant en lumière l’importance de l’industrie spatiale pour la Guyane.
En outre, lors de sa rencontre avec le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, il a souligné l’engagement de l’État à travers un investissement financier supplémentaire de 50 millions d’euros pour soutenir les projets de développement en Guyane, conformément à la feuille de route établie par l’exécutif guyanais.
Philippe Vigier, ministre délégué chargé des Outre-mer en Guyane pour deux jours (Guyane la 1ère)
50 millions de plus pour le contrat de convergence (France-Guyane)
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Insee : une croissance démographique continue malgré une baisse des naissances en 2022
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Selon l’Insee, la Guyane continue de voir sa population augmenter, atteignant 301 099 habitants au 1er janvier 2023, avec une hausse annuelle de 1,7 %. Sur la dernière décennie, elle a enregistré une augmentation moyenne de 2,1 % par an, soit 56 981 habitants supplémentaires. Malgré une légère baisse des naissances en 2022, le taux de natalité reste élevé à 25,8 naissances pour 1 000 personnes, bien au-dessus de la moyenne nationale. Cette croissance démographique s’explique principalement par un solde naturel positif, tandis que le solde migratoire est négatif, avec de nombreux jeunes quittant la région à la recherche d’emploi ou pour leurs études.
En 2022, si les naissances baissent en Guyane, la fécondité reste très élevée (Insee)
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Actualités économiques régionales
La CIJ se déclare compétente pour trancher sur le litige territorial entre le Venezuela et le Guyana
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La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé sa compétence pour trancher le litige territorial opposant le Venezuela et le Guyana sur la région de l’Essequibo, un territoire de 160 000 km² riche en ressources minières. Ce débat, qui perdure depuis le XIXe siècle, a été ravivé par la découverte de champs pétroliers en 2015. Le Guyana défend une frontière établie en 1899 par une cour d’arbitrage à Paris, tandis que le Venezuela invoque l’accord de Genève de 1966. La région de l’Essequibo possède également des réserves de gaz, d’or et d’autres minerais, ainsi que des ressources hydrographiques et forestières significatives.
Le différend territorial s’intensifie en raison de la découverte d’un important gisement de pétrole par ExxonMobil en 2015, avec des réserves estimées à au moins 9,4 milliards de barils de pétrole brut. Les deux pays disposeront de douze mois pour se préparer au jugement de la CIJ, mais le Venezuela a déjà exprimé sa disposition à déployer des forces militaires si nécessaire.
Entre le Venezuela et le Guyana, une querelle bientôt tranchée ? (France-Guyane)
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Total annonce une découverte majeure au Suriname
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Les peuples autochtones remportent une victoire significative devant la Cour suprême du Brésil
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La Cour suprême du Brésil a confirmé les droits des peuples autochtones sur leurs terres, rejetant les arguments présentés par les industries agroalimentaires dans un procès qui a débuté en 2021. Les réserves attribuées aux autochtones jouent un rôle crucial dans la lutte contre la déforestation et le changement climatique. Le verdict est considéré comme une réponse aux politiques hostiles aux autochtones menées sous l’ancien président, Jair Bolsonaro.
La majorité des juges de la Cour suprême a voté contre la thèse du "cadre temporel", qui n’aurait reconnu que les terres autochtones occupées au moment de la promulgation de la Constitution en 1988, ce qui aurait affecté de nombreuses réserves. Cette décision fait suite à une période de plus de cinq ans pendant laquelle les homologations de nouvelles réserves sont restées bloquées jusqu’à ce que Lula prenne le pouvoir et en homologue plusieurs en 2022.
Brésil : victoire des indigènes lors d’un procès crucial pour leurs terres (France-Guyane)
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