Le jeudi 8 décembre, un rapport du Sénat a été rendu public quant à l’évaluation de la gestion des déchets dans les outre-mer. Celui-ci alerte sur le « retard majeur » accumulé par les territoires ultramarins, en particulier Mayotte et la Guyane. Pour pallier ce problème, les élus préconisent la mise en place d’un plan de rattrapage de 250 millions d’euros sur 5 ans.
D’après les investigations du Sénat le taux moyen d’enfouissement des déchets ménagers est de 67 % dans les Outre-mer, contre seulement 15 % au niveau national.
En Guadeloupe et en Martinique, les taux d’enfouissement demeurent élevés (entre 40 et 77 %), et la fragilité du réseau de déchetterie favorise les dépôts sauvages. En effet, on recense sur l’île de la Guadeloupe 375 cimetières de véhicules hors d’usage en 2017. A l’inverse, Saint-Barthélemy fait figure de bon élève puisqu’elle « valorise la quasi-intégralité de ses déchets, avec un modèle adapté ». La Haute Assemblée salue également les « dynamiques positives » mises en place pour combler les retards sur l’île de La Réunion et en Nouvelle-Calédonie.

Pour consulter le rapport du Sénat