Le dernier rapport de la CEPAL (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes) dépeint un ralentissement du commerce en Amérique Latine et dans les Caraïbes. La CEPAL prévoit un recul de 3,4 % des échanges extérieurs en 2022. Cependant, cette tendance diffère selon les sous régions. En effet, la région Caraïbes devraient enregistrée une hausse de de ces échanges de 5,9 %, en 2022.
Du côté de l’inflation, alors qu’en Amérique du Sud le taux atteint 8,7 % pour le mois d’octobre 2022, celui des Caraïbes est inférieur (7,4 % en moyenne).
Au sein de la région, le taux de croissance moyen est de 3,7 % pour 2022, alors qu’en 2021 il était presque du double et devrait se réduire encore en 2023. La sous-région des Caraïbes affiche un taux de croissance plus satisfaisant que la moyenne, à hauteur de 4,5 % pour 2022.
Le dernier bulletin économique publié par la banque Centrale de Curaçao et de Sint-Maarten fait état d’un bilan mitigé pour l’économie de Sint-Maarten sur le 3ème trimestre, notamment du fait d’une surestimation du nombre de touristes sur l’année 2022. Alors que le premier semestre a été dynamique en termes de nuitées, le tourisme s’est essoufflé au cours du deuxième semestre, entraînant une révision à la baisse du PIB de Sint-Maarten. Il devrait atteindre 5,1% en 2022 selon les dernières prévisions.
Le taux d’inflation a été revu à la baisse lui aussi, à hauteur de 4,6 % contre 6,1 % d’après les estimations du bulletin précédent.
De manière générale, l’économie devrait être mieux orientée en 2022 qu’en 2021, à l’instar du taux de chômage qui atteint 12 % contre 15 % en 2021, et devrait poursuivre sa baisse, à 9,5 % en 2023. Ces indicateurs encourageants sont portés par une forte demande intérieure et une demande étrangère toujours importante, même si la perte de pouvoir d’achat et l’appréciation euro/dollar en font des menaces certaines sur l’activité sint-maartinoise.
Le 2 décembre 2022, l’île de la Barbade est devenue le 175ème membre de l’Organisation internationale de la migration, lors de la 113ème session du Conseil de l’OIM à Genève. L’institution, créée en 1951, est la principale organisation intergouvernementale permettant d’assurer une gestion ordonnée et humaine de la migration, en favorisant la coopération internationale sur les questions migratoires.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la Barbade, je vous remercie tous pour cette décision », a déclaré Matthew Wilson, l’ambassadeur et représentant permanent de la Barbade auprès du Bureau des Nations Unies.
Une des premières phases de collaboration avec l’institution devrait porter sur les conséquences du changement climatique, qui engendre des migrations climatiques dans la région caribéenne.