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Janvier 2021

29 01 21
Les partenaires publient
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L’Insee a récemment publié « populations légales 2018 ». La DIECCTE nous présente sa note « Tensions sur le marché du travail en Guadeloupe 2019 ».

29 01 21
Parution de la note « Tendances conjoncturelles – 3e trimestre 2020
Parution de la note « Tendances conjoncturelles – 3e trimestre 2020

Au 3e trimestre 2020, l’indicateur du climat des affaires remonte de 13,6 points mais demeure bien en dessous de sa moyenne de long terme. Il s’établit à 89,8 points, les chefs d’entreprise interrogés par l’IEDOM demeurant particulièrement fébriles en cette période de faible visibilité tant sur le plan sanitaire qu’économique. Lire la suite

29 01 21
Adoption du premier code local de l’énergie à Saint-Barthélemy
Adoption du premier code local de l’énergie à Saint-Barthélemy

Depuis 2007, l’énergie sur l’île est une compétence de la Collectivité, et non plus de l’État. Le Conseil territorial a adopté le 18 décembre son code local de l’énergie, document obligatoire pour le maintien de la péréquation tarifaire. Ce code constitue une base avant la rédaction de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 2021. Il est aussi indispensable pour bénéficier des aides du FACÉ (Fonds d’Amortissement des Charges d’Électrification), qui finance l’enfouissement des réseaux électriques depuis l’ouragan Irma, à hauteur de 8 M€. Par ailleurs, cette convention rend désormais possible l’investissement d’EDF pour remplacer les vieux moteurs de la centrale.

Atteindre 50 % de renouvelable à l’horizon 2030 et autonomie énergétique à l’horizon 2050 sont les deux principaux objectifs de ce code. Aujourd’hui l’intégralité de l’électricité produite sur l’île est issue du gasoil acheminé par cargo. La péréquation tarifaire, c’est-à-dire la prise en charge par l’État du surcoût lié à l’éloignement du territoire, est préservée. Le montant est estimé à 25 M€ par an pour l’île, l’équivalent de 2 500 € par habitant et par an.

Un Comité MDE (maîtrise de la demande en énergie) a par ailleurs été créé l’année dernière et doit maîtriser la consommation locale pour gérer au mieux la transition écologique.

29 01 21
Le plan de relance économique des îles du Nord, déclinaison du plan France Relance
Le plan de relance économique des îles du Nord, déclinaison du plan France Relance

Ce plan est la déclinaison locale du plan de relance national qui concerne aussi bien les particuliers, les entreprises et les collectivités. Le plan de relance des îles du Nord se décompose en 3 volets : l’aide aux entreprises, l’emploi et la cohésion sociale.

Mercredi 2 décembre, un Comité territorial de pilotage et de suivi, visant à décliner le plan France Relance à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, a été créé. Ce comité a pour mission d’assurer le bon déroulement des projets (100 lancés sur le plan national) de ce plan de relance.

38 M€ sont alloués à la construction du centre interministériel de Saint-Martin, plus grosse dotation territoriale à l’échelle ultramarine. Ce centre accueillera les services préfectoraux, les services du Ministère de la Justice, mais aussi ceux de la Police aux Frontières et de l’Education Nationale. 357 412 € sont provisionnés pour des projets concernant la préservation de la biodiversité sur les îles du Nord. Une enveloppe de 3 M€ sera aussi à répartir entre Saint-Martin et Saint-Barthélemy pour « le renouvellement, l’amélioration et la mise en conformité des réseaux et ouvrages d’assainissement et d’eau potable ». 2,7 M€ iront aussi aux deux îles dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et le Plan d’investissement dans les compétences (PIC).

29 01 21
La Région adopte le Plan Régional d’Organisation et d’Équipement des Ports de Pêche (PROEPP)
La Région adopte le Plan Régional d’Organisation et d’Équipement des Ports de Pêche (PROEPP) (...)

La Région Guadeloupe accélère en matière de croissance bleue avec l’adoption du PROEPP. Conformément aux orientations du schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDE II), la Région Guadeloupe a élaboré le PROEPP qui définit la stratégie régionale d’investissements sur les ports de pêche.

Au total, ce sont 11 ports départementaux et communaux qui bénéficieront de ces investissements à travers l’archipel.

29 01 21
Aide publique à destination de Corsair validée par la Commission européenne et reprise de la compagnie par un groupe d’investisseurs
Aide publique à destination de Corsair validée par la Commission européenne et reprise de la compagnie par (...)

La Commission européenne a approuvé, le 11 décembre, l’aide de l’État (comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI)) attribuée à Corsair pour un montant total de 141 M€. Ces mesures de soutien de Corsair par la France sont, en grande partie, attribuées dans le cadre de la reprise de la compagnie aérienne. Une première aide prend la forme de prêts participatifs, de reports d’impôts, de prêts bonifiés et de crédits d’impôt. Elle est destinée à la restructuration de l’entreprise. Une seconde vise à indemniser la compagnie des dommages induits par la crise sanitaire de la Covid-19. Déjà en grande difficulté financière avant la crise, Corsair emploie actuellement 1 100 collaborateurs et transporte 1,2 million de passagers par an. Pour rappel, au printemps dernier, la compagnie a été déclarée non éligible au PGE.

Dans le détail, le 30 décembre 2020, le consortium (nommé Outre-mer R Plane : OMRP) d’investisseurs guadeloupéens, guyanais, mahorais, martiniquais et réunionnais et présidé par Patrick VIAL-COLLET a racheté la totalité des actions de la compagnie permettant ainsi son sauvetage. Le coût de celui-ci atteint 300 M€ répartis entre l’État (141 M€), TUI, ancien actionnaire allemand (126 M€, sous la forme d’abandon de créances et du don d’un Airbus A330-300, déjà exploité par Corsair) et les nouveaux actionnaires à hauteur de 30 M€. Les différentes collectivités d’Outre-mer s’engagent également dans cette alliance public/privé. Ainsi, la Région Guadeloupe va injecter 3 M€ dans le capital d’OMRP.

Corsair, afin de renforcer son ancrage dans les DOM, va faire l’acquisition de 5 nouveaux avions (Airbus A330 900 NEO) d’ici à janvier 2022 et abandonne ses liaisons avec les États-Unis et le Canada. Le siège social est transféré en Guadeloupe. À l’horizon de 2024, l’entreprise souhaite créer 150 à 200 emplois. En attendant, la compagnie a annoncé la suppression de 10 % de son effectif parmi le personnel navigant et le personnel au sol.