Face à la situation critique en Haïti, plusieurs mesures ont été mises en place par la communauté internationale.
Alors que l’ONU fait état d’un niveau de violence jamais atteint dans le pays, d’une inflation record, doublé d’une crise sanitaire, le FMI a débloqué, le 23 janvier, une aide d’urgence de 105 millions de dollars.
De nombreux haïtiens tentent de fuir cette crise humanitaire, provoquant une migration massive de la population, notamment vers les États-Unis. Face à l’afflux de migrants, Joe Biden a annoncé au début du mois de janvier une mesure visant à autoriser l’entrée de 30 000 personnes sur le territoire en provenance de Cuba, Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Toutefois, des conditions sont imposées : les personnes doivent être parrainées par une personne résidant déjà aux États-Unis, justifié de revenus suffisants et venir par avion.
Depuis cette annonce, des centaines d’Haïtiens espèrent obtenir un passeport, dans les bureaux de services migratoires, menant à une corruption sur le prix du timbre fiscal pour accélérer les démarches.
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Organisé sous l’égide de la Banque de France, de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM), de Citéco et du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, le Prix Citéco est destiné à promouvoir l’excellence dans les enseignements d’économie de la série STMG.
Lors de cette édition 2022-2023, 87 candidats (contre 5 au cours de l’édition précédente), issus de différents lycées du département, ont concouru le 23 novembre dernier. 4 lauréats ont été récompensés en présence de la Rectrice de la Guadeloupe.
La meilleure copie a été transmise au jury national qui désignera, dans la deuxième quinzaine de janvier 2023, les lauréats nationaux avec une remise des prix nationale en mars prochain.
En Guadeloupe, sur les dix dernières années, un peu plus de 350 dossiers sont déposés en moyenne chaque année auprès du secrétariat de la commission de surendettement, assuré par l’IEDOM.
La Guadeloupe et les autres DOM se distinguent traditionnellement de l’Hexagone par une plus faible proportion de dossiers de surendettement déposés au regard de la population, alors même que la précarité de celle-ci y est plus forte. Ce paradoxe s’explique par plusieurs facteurs d’ordres socioéconomique et culturel qui peuvent constituer un frein au dépôt d’un dossier.
Grâce aux mesures de soutien public et en dépit de la poursuite de la crise sanitaire, la vulnérabilité des ménages guadeloupéens ne s’est pas détériorée et le surendettement n’a pas pris d’ampleur en 2021. Toutefois, l’année 2022 semble amorcer un « effet de rattrapage » sur le nombre de dépôts de dossiers, qui s’inscrit en nette hausse par rapport aux années précédentes et franchit même un niveau record.