Différents intervenants ont évoqué l’impact important de la croisière sur l’économie guadeloupéenne. Rich Higginson, directeur du cabinet de recherche économique américain BREA, a présenté les résultats d’une étude menée entre mai 2014 et avril 2015 dans l’ensemble de la Caraïbe. En Guadeloupe, sur cette période, les escales des bateaux de croisière ont généré l’arrivée de 432 000 passagers et membres d’équipage, parmi lesquels près de 353 000 ont débarqué pour découvrir l’île. Ils ont dépensé en moyenne 108 dollars par visite, soit un total de 38,2 millions de dollars dépensés dans l’archipel, générant 724 emplois rémunérés.

Ce séminaire a également été l’occasion de déterminer les moyens à mettre en œuvre afin de poursuivre la croissance sur ce marché et d’accroître les retombées économiques pour l’archipel.
Les différents acteurs, dont la Fédération des Compagnies de Croisière de la Caraïbe (FCCA), ont à ce titre rappelé l’importance d’innover et d’offrir une expérience unique aux croisiéristes. Mme. Burrowes, coordinatrice du Caribbean Village, a défendu la notion de coopération entre les différentes destinations qu’elle a présentée comme plus bénéfique qu’une stratégie de concurrence. Les comparaisons avec les îles voisines ont révélé l’existence d’une marge de manœuvre importante pour le développement de ce marché dans l’archipel. La Guadeloupe possède de nombreux atouts : elle est notamment la seule île de la Caraïbe à pouvoir offrir un total de cinq escales (Pointe-à-Pitre, Les Saintes, Marie-Galante, Deshaies et Basse-Terre).

Enfin, le projet de réaménagement du front de mer de Pointe-à-Pitre a été présenté par le cabinet Land Design. Le plan dévoilé fait apparaitre un lieu de vie à part entière, agrémenté de chemins pédestres et de commerces, dont les croisièristes, mais également la population locale, pourraient pleinement profiter.