En 2017, l’Ouragan Maria avait particulièrement affecté le secteur de la banane, avec la quasi-totalité des régimes détruits par l’ouragan. Dès lors, la profession agricole avait mis en place un plan de relance, qui prévoyait de retrouver en 2020 le niveau de production d’avant-cyclone.

Ce plan a conduit, en premier lieu, à des jachères massives avec plus de la moitié de la sole bananière mis au repos. Cet assainissement s’est suivi d’un programme de replantation de grande envergure (environ 430 ha en 2019).

En ce qui concerne le commerce, de près de 67 000 tonnes en 2016, le volume de banane exporté par la Guadeloupe avait chuté à moins de 40 000 tonnes en 2017, année du cyclone. Après 7 mois d’arrêt, les expéditions avaient repris en avril 2018 pour atteindre 30 000 tonnes cette année-là, puis 43 000 en 2019 (soit 63 % de l’avant-Maria).

Les exportations atteignent, au deuxième trimestre de l’année 2020, 72 % de leur niveau avant-Maria (données IEDOM).

Par ailleurs, 10 % des 170 planteurs de la SICA bananière sont aujourd’hui engagés dans la démarche biologique, avec la nouvelle variété Pointe d’Or, mais aussi la classique Cavendish, bientôt exportée à son tour.