En 2018, le paysage bancaire continue sa mutation dans les départements français d’Amérique (DCOM de l’Atlantique) et
l’océan Indien et les projets de transformation des principaux groupes bancaires hexagonaux se poursuivent. En termes
d’équipements bancaires, le maillage du territoire (appréhendé en mesurant le nombre d’habitants par guichet et par
distributeur automatique) est globalement inférieur à celui de l’Hexagone. De même, le niveau de bancarisation (nombre de
comptes ordinaires par habitant) dans les départements et collectivités d’outre-mer de la zone euro (DCOM) bien que restant
globalement en deçà de celui observé sur la France hexagonale tend à s’en rapprocher.
Alors que le produit net bancaire (PNB) augmente de 4,4 % dans les DCOM de l’Atlantique et de 1,9 % dans l’océan Indien, le
résultat net des banques étudiées s’inscrit en forte hausse : +62,8 % dans les DCOM de l’Atlantique, et en forte baisse :
- 21,4 % dans l’océan Indien. Ces variations résultent principalement des évolutions du cout du risque en baisse dans les DCOM
de l’Atlantique et en hausse dans l’océan Indien. Les conditions d’exploitation s’améliorent dans les DCOM de l’Atlantique et
dans l’océan Indien, avec un coefficient d’exploitation qui s’inscrit en baisse à 70,9 % (-0,5 point) pour les DCOM de l’Atlantique
et à 67,6 % (-0,7 point) pour l’océan Indien.
Les indicateurs de rentabilité s’améliorent dans les DCOM de l’Atlantique et se détériorent dans l’océan Indien. Au même titre que les résultats nets.

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