En 2013, l’économie de la Guadeloupe reste fragile. L’évolution de la plupart des indicateurs économiques est globalement marquée par l’attentisme et l’incertitude.

L’investissement des entreprises est faible et la consommation des ménages peine à retrouver son rythme. Le marché du travail est sous tension avec une offre d’emploi se situant à son plus bas niveau historique. Conséquence de la faiblesse de la demande intérieure, les échanges commerciaux se replient au second semestre même s’ils progressent sur l’année.

Néanmoins, quelques signaux positifs peuvent être relevés. L’indicateur du climat des affaires s’est redressé pour retrouver sa moyenne de longue période en fin d’année. La demande d’emplois se stabilise et l’inflation reste contenue. Au niveau sectoriel, le tourisme reste dynamique. L’activité commerciale se redresse en fin d’année même si la tendance sur le marché automobile reste négative.

Dans ce contexte, la croissance de l’activité bancaire se maintient : l’encours de crédits consentis aux ménages et aux entreprises progresse moins rapidement et les actifs financiers restent bien orientés. La sinistralité de la place bancaire s’améliore.

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