Dans la continuité de 2013, l’économie guadeloupéenne tourne au ralenti en 2014. Les échéances municipales ainsi que la multiplication d’évènements tels que l’épidémie de chikungunya et les différents mouvements sociaux ont marqué une activité économique déjà fragile. Dans un climat conjoncturel atone, l’investissement privé reste limité. Portée par les ménages au premier semestre, la croissance de l’investissement est tirée par les entreprises en fin d’année. La poursuite de la dégradation du marché du travail pèse sur la consommation des ménages qui tarde à retrouver une orientation durablement favorable en dépit du ralentissement de la hausse des prix. Conséquence de la faiblesse de la demande intérieure, les échanges commerciaux se contractent.

Au niveau sectoriel, l’évolution de l’activité est mitigée. Le secteur du BTP connaît une nouvelle année difficile, toujours pénalisé par le manque de grands chantiers publics et l’atonie du marché privé. Le secteur du tourisme enregistre un bilan en demi-teinte. L’évolution est cependant plus favorable pour le secteur primaire qui enregistre des résultats en hausse pour les filières canne et banane. L’activité commerciale se redresse en fin d’année. Le marché automobile affiche notamment une légère amélioration après une très mauvaise année 2013.

En dépit d’un contexte économique peu favorable, les encours de crédits progressent en 2014. Cette évolution est essentiellement tirée par les entreprises alors que l’activité de crédit aux ménages est en perte de vitesse. Les actifs financiers enregistrent pour leur part une progression moins dynamique en 2014.

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