FERMER

Tendances conjoncturelles trimestrielles

Publications conjoncturelles.

Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2023

À fin septembre 2023, la conjoncture économique guadeloupéenne connait une amélioration modérée. Interrogés par l’IEDOM, les chefs d’entreprise font état d’une activité légèrement plus dynamique sur les trois derniers mois. L’investissement privé repart à la hausse, alors que la consommation des ménages est moins tonique. Le marché du travail est résilient, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) reste stable, et le nombre d’offres d’emploi augmente depuis le début de l’année. Sur le plan financier, les professionnels interrogés signalent une dégradation de leur trésorerie, en raison de leurs charges d’exploitation qui continuent de s’alourdir sous le poids de l’inflation. Dans les services marchands (hors tourisme), qui représentent l’un des principaux secteurs économiques de la Guadeloupe en valeur ajoutée et en emplois, l’activité continue de se dégrader. Dans les secteurs du BTP, du tourisme, des industries et des industries agroalimentaires (IAA), l’activité progresse, mais de manière moins vigoureuse. Dans le secteur du commerce, elle est plus modérée.

Pour le 4e trimestre 2023, les chefs d’entreprise espèrent maintenir un niveau d’activité comparable à celui du 3e trimestre. Cependant, conscients d’une nouvelle détérioration de leurs charges d’exploitation et de leur trésorerie, ils prévoient d’adopter une approche prudente. Ils envisagent d’accroître leurs investissements durant les 12 prochains mois, mais à des niveaux moins élevés que lors du précédent trimestre et de diminuer leurs effectifs. De plus, ils anticipent de nouvelles hausses de leurs prix de vente, bien que moins importantes que celles observées lors des trimestres précédents.

Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2023

Fin juin 2023, la conjoncture économique guadeloupéenne montre des signes de ralentissement. Interrogés par l’IEDOM, les chefs d’entreprise font état d’une stabilité de l’activité sur les trois derniers mois, après une amélioration ininterrompue depuis la fin de la crise sanitaire. L’investissement privé se tasse, tandis que la consommation des ménages est moins dynamique. Sur le front de l’emploi, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) recule, mais le nombre d’offres d’emploi enregistre une deuxième baisse consécutive. Sur le plan financier, les professionnels interrogés parviennent à stabiliser leur trésorerie, en grande partie grâce à des délais de paiement qui ne se dégradent plus. Leurs charges d’exploitation continuent de s’alourdir, sous le poids de l’inflation, mais moins rapidement qu’au précédent trimestre. Dans les services marchands (hors tourisme), qui constituent le principal secteur de la Guadeloupe en termes de valeur ajoutée et d’emplois, on observe une diminution de l’activité. Dans les secteurs du commerce, du BTP et des industries agroalimentaires (IAA), l’activité progresse encore, mais de manière moins vigoureuse. Dans les secteurs du tourisme et des industries (hors IAA), elle reste stable.

Pour le 3e trimestre 2023, les chefs d’entreprise espèrent maintenir un niveau d’activité comparable à celui du 2e trimestre. Cependant, conscients d’une nouvelle détérioration de leurs charges d’exploitation et pour préserver leur trésorerie, ils prévoient d’adopter une approche prudente. Ils envisagent ainsi de maintenir leurs investissements au même niveau au cours des 12 prochains mois et de ne pas augmenter leurs effectifs. De plus, ils anticipent de nouvelles hausses de leurs prix de vente, bien que moins importantes que celles observées lors des trimestres précédents.

Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2023

Au premier trimestre 2023, la reprise économique amorcée en 2022 montre quelques signes d’essoufflement en raison de l’inflation. Bien que les niveaux d’activité continuent de croître, la consommation des ménages et l’investissement privé ralentissent. Sur le front de l’emploi, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFMA) diminue, mais la croissance des effectifs du secteur privé ralentit et le nombre d’offres d’emploi se réduit. Néanmoins, les professionnels interrogés constatent une amélioration de leur trésorerie grâce à l’augmentation des prix pour compenser la hausse des charges d’exploitation. À l’échelle sectorielle, tous les secteurs, à l’exception du tourisme, montrent des signes de ralentissement. Le secteur du commerce subit particulièrement la baisse de la consommation, tandis que le secteur du BTP continue de faire face à la hausse des prix des matériaux, ce qui pèse sur les chantiers.

En ce qui concerne les perspectives à court terme, les chefs d’entreprise n’anticipent pas de changements significatifs au cours du deuxième trimestre 2023. Ils redoutent une nouvelle augmentation de leurs charges d’exploitation, mais espèrent maintenir leur trésorerie en procédant à de nouvelles hausses de prix, bien que celles-ci devraient être moins importantes que celles des mois précédents.

Tendances conjoncturelles - 4e trimestre 2022
Tendances conjoncturelles - 4e trimestre 2022

À fin décembre 2022, la conjoncture économique guadeloupéenne subit les effets de l’inflation, malgré une activité résiliente. Les charges d’exploitation des entreprises interrogées restent dégradées et les chefs d’entreprise déclarent une réduction de leurs marges sous l’effet de la hausse des prix. Toutefois, le dynamisme de la consommation des ménages et la progression de l’activité ouvrent de bonnes perspectives aux investissements des entreprises, sur les douze prochains mois.

L’activité des entreprises est bien orientée pour l’ensemble des secteurs. L’activité dans le tourisme a été stable, et affiche de belles perspectives avec la reprise de la saison des croisiéristes. La tempête Fiona, survenue en septembre, affecte le secteur de l’IAA, dont l’inflation sur les prix de l’alimentation, et le recul des exportations alimentaires sont des conséquences directes. Les travaux de construction de logements contribuent au rebond d’activité du secteur du BTP.
Pour le début de l’année 2023, les perspectives sont moins bien orientées. Les effets de l’inflation à fin 2022 devraient ralentir l’activité des entreprises, fragilisant de nouveau leur situation financière.

Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2022
Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2022

Des tensions inflationnistes toujours aussi pesantes sur la reprise économique

À fin septembre 2022, la conjoncture économique en Guadeloupe demeure favorable, mais l’inflation commence à peser sur plusieurs indicateurs. Les chefs d’entreprises constatent une nouvelle progression de l’activité, tirée par la consommation des ménages, les hausses de salaire et les mesures publiques en faveur du pouvoir d’achat. En parallèle, les indicateurs du marché de l’emploi conservent une bonne dynamique : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, en fin de mois, diminue de 3,1 % (CVS) par rapport au trimestre précédent. Les professionnels interrogés prévoient d’accroître leurs investissements sur les douze prochains mois, pour répondre à la hausse d’activité. Pour autant, ils font part d’une nette dégradation de leurs charges, liée au contexte inflationniste. Par ailleurs, leur trésorerie se dégrade, en dépit de politiques de recouvrement des créances plus agressives.

Dans le détail, l’activité s’améliore dans l’ensemble des secteurs, à l’exception de l’industrie où elle peine à décoller. Les secteurs du commerce, des services marchands, du BTP et du tourisme restent dynamiques. Cependant, le secteur du BTP subit la hausse des coûts et les difficultés d’approvisionnement, tandis que la forte hausse des prix des billets d’avion impacte celui du tourisme.

TC T2 2022
Tendances conjoncturelles - 2ème trimestre 2022

Une reprise économique fragilisée par le contexte géopolitique
À fin juin 2022, la conjoncture économique en Guadeloupe est favorable, mais moins porteuse qu’au précédent trimestre, les chefs d’entreprise interrogés redoutant la persistance de la hausse des prix, notamment dans les secteurs du commerce et de la construction. Les dépenses d’investissement des entreprises devraient ralentir au cours des 12 prochains mois. Toutefois, en dépit d’une inflation persistante, la consommation des ménages se (...)