Fondée sur une politique de redistribution de la manne pétrolière dès le début des années 2000, l’économie vénézuélienne peine à se remettre de la chute du cours du pétrole, qui représente 96 % des exportations du pays. En 2014, la division par quatre du prix du baril a entrainé l’effondrement de la politique d’aide sociale en faveur des classes défavorisées. Tandis que le président vénézuélien avait annoncé une nouvelle hausse du salaire minimum de 60 % le 30 avril 2017, les opposants au pouvoir demandent la convocation d’élections présidentielles anticipées, normalement prévues pour 2018.