Une réunion s’est tenue le 17 avril à la préfecture de Guyane avec pour objectif de discuter de la lutte contre l’orpaillage illégal et du développement de la filière minière légale. Cette réunion a rassemblé un grand nombre d’acteurs, notamment des opérateurs miniers, des parlementaires, des élus et des représentants de l’État. Les professionnels du secteur ont exprimé leurs difficultés, notamment une baisse du nombre d’entreprises en activité passant de plus de 130 à une quinzaine aujourd’hui.
Parmi les pistes de réflexion évoquées lors de la réunion, il a été question de faciliter les démarches pour permettre aux opérateurs de reprendre des sites exploités par les orpailleurs illégaux. Un appel à concurrence sera également lancé pour des projets-pilotes sur différents types d’exploitation, tels que l’alluvionnaire, le primaire ou les galeries.
Orpaillage illégal : Une nouvelle réunion à la préfecture de Guyane pour le développement de la filière minière légale (Radio Péyi)
Le vice-président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Jean-Luk Le West, accompagné d’une délégation d’acteurs de la filière bois, a rencontré le Cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, à Paris. La rencontre avait pour objectif d’aborder des questions majeures liées à des projets d’agroforesterie, notamment les freins rencontrés par les acteurs locaux du secteur. La Guyane dispose d’une surface forestière de 2,4 millions d’hectares, mais l’ONF ne déploie que 92 personnes pour assurer sa couverture, soit un effectif largement inférieur à celui de l’île de La Réunion qui dispose de 250 personnes pour une surface forestière de près de 100 000 hectares.
La question de l’approvisionnement en bois d’œuvre a également été abordée, avec une alerte lancée sur la difficulté pour la Guyane de couvrir ses besoins en matière de bois d’œuvre. L’objectif du Programme Régional Forêt Bois est de tripler le volume de bois pour répondre aux besoins de construction, en passant d’une surface exploitable de 70 000 m³ à 210 000 m³ d’ici 2029. Enfin, la délégation a évoqué le caractère inadapté de certaines directives européennes qui freinent le développement économique du territoire, comme la directive RED III, qui pourrait exclure des énergies renouvelables une partie du bois-énergie.
Selon la dernière note de conjoncture régionale de l’Insee, au quatrième trimestre 2022, le nombre d’emplois salariés augmente dans la plupart des secteurs d’activité. Les effectifs salariés augmentent ainsi de 0,7 % par rapport au trimestre précédent, soit 510 emplois supplémentaires. Après la baisse de l’emploi intérimaire constatée au troisième trimestre, le secteur renoue également avec les recrutements (+6,9 %).
D’autre part, le chômage au sens du BIT recule sur le trimestre (-2,7 points) et s’établit à 10,7 % de la population active. Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM ABC) sont également moins nombreux qu’au trimestre précédent (-1,1 %).
La mission spatiale Juice de l’Agence spatiale européenne (ESA) a été lancée avec succès le vendredi 21 avril 2023 en direction de Jupiter et de ses lunes glacées. Le roi Philippe de Belgique, ainsi que son fils, le prince Gabriel, étaient présents au Centre Spatial Guyanais pour ce lancement. Cette sonde, destinée à la recherche d’environnements habitables pour une vie extra-terrestre, ne devrait atteindre sa destination qu’en 2031, après un parcours de plus de 620 millions de kilomètres depuis la Terre.
Le coût de cette mission est de 1,6 milliard d’euros. La sonde de six tonnes a été équipée de dix instruments scientifiques et de panneaux solaires de 85 m². Elle devra utiliser la force d’attraction d’autres planètes pour gagner de la vitesse. Elle doit se placer en orbite autour de Ganymède, le plus gros satellite naturel du système solaire et le seul à posséder un champ magnétique le protégeant des radiations.
Espace : lancement réussi pour Juice, la sonde spatiale européenne (Les Echos)
L’IPC en Guyane est hausse en février 2023 : +1,3 %, rattrapant la baisse du mois précédent (-1,2 %). Cette tendance est proche de celle observée au niveau national (+1 %). En glissement annuel, l’inflation reste toujours élevée à l’échelle locale et nationale, mais à des niveaux différents : +3,7 % pour la Guyane contre +6,3 % pour la France entière.
Dans le détail, en Guyane, cette hausse est portée par les prix de l’énergie, qui connaissent la plus forte progression sur le mois : +7,8 %. Le reste des postes restent relativement stables. En glissement annuel, c’est l’alimentation qui subit l’inflation la plus élevée : +8,6 % contre +8,2 % pour l’énergie. Les prix des services et des produits manufacturés enregistrent une hausse plus modérée, de 2,2 %, dans les deux cas.
Au 1er avril 2023, le prix de l’essence est de 1,88 €/l (soit une hausse d’un centime sur un mois) et le prix du gazole est de 1,81 €/l (soit une hausse mensuelle de 7 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 22,73 € (soit une baisse de 1,07 €).
La hausse des cours moyens du pétrole en janvier et février (+1,9 % et 0,4 % respectivement) et la baisse des cours moyens du butane (-19,6 %) expliquent ces évolutions. Cependant, les cours moyens du pétrole diminuent de 5,3 % au mois de mars et la parité euro/dollar demeure favorable depuis le début de l’année. Si ces tendances s’inscrivent dans la durée, elles pourraient permettre d’observer à l’avenir une baisse des prix des produits pétroliers.
Révision des prix maxima des produits pétroliers au 1er avril 2023 (guyane.gouv.frhttps://www.guyane.gouv.fr/Publicat...)