La Guyane compte 312 km de côtes, atout indéniable, mais également difficulté dans la mesure où elles font partie des plus instables au monde (le trait de côte étant constamment façonné, avec des alternances d’avancée et de recul).

La Guyane est au cœur de 3 marchés : MERCOSUR, CARICOM, et Union européenne, mais l’essentiel des échanges se fait avec la métropole. En raison des besoins d’importations, l’économie guyanaise est donc dépendante de l’activité portuaire qui génère environ 95 % des échanges import-export.

Sur le marché mondial du transport maritime, les ports modernes doivent offrir des tirants d’eau conséquents et se doter de moyens de manutention adaptés pour accueillir des navires de plus en plus imposants. Or, l’envasement de la côte et la faible profondeur des chenaux ne permettent pas à la Guyane d’accueillir de tels navires.

Le renforcement des infrastructures du port de Dégrad-des-Cannes, le développement du port existant de Saint-Laurent-du-Maroni et/ou la création d’un nouveau port industriel pourraient à terme constituer des relais de croissance.

La filière pêche est insuffisamment structurée, sa flotte est mal équipée, ses équipages insuffisamment formés, et la Guyane manque d’infrastructures de débarquement appropriées. En outre, les prix bas du poisson et la pêche informelle et illégale, fragilisent énormément le secteur, malgré les efforts répétés de l’État pour lutter contre la pêche illégale.

Enfin, l’économie bleue en Guyane pourrait s’appuyer sur plusieurs axes de développement : la captation de croisiéristes, la mise en valeur du patrimoine animal et végétal, la création de lignes fluvio-maritimes, et l’exploitation pétrolière.

Cette publication est disponible : http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ne_eclairage_economie_bleue_guyane_122017.pdf