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Janvier 2023

27 01 23
Les retraités guyanais, une population plus fragile que dans l’Hexagone
Les retraités guyanais, une population plus fragile que dans l’Hexagone

Le projet de réforme des retraites, présenté en ce mois de janvier 2023 au parlement, concernera l’Hexagone comme les DROM, où les retraités ont une situation économique plus fragile.

La Guyane étant composée d’une population jeune, les retraités représentent moins de 5 % des ménages. Cependant, les Guyanais partent généralement plus tard à la retraite qu’en France métropolitaine : l’âge moyen de départ à la retraite est de 65 ans contre 62,7 dans l’Hexagone. Le besoin de bénéficier d’une retraite à taux plein s’explique par des parcours professionnels plus discontinus en Guyane, marqués notamment par des emplois informels ne leur permettant pas de cotiser. En outre, les emplois occupés sont en moyenne moins qualifiés et en conséquence, les pensions de retraite sont moins élevées. En moyenne, les pensions mensuelles perçues dans l’ensemble des DROM sont inférieures de 10 % à 17 % à celles de l’Hexagone.

Cette plus grande fragilité économique en Guyane se manifeste par des formes de pauvreté plus sévères pour les séniors : 15 % des retraités sont en situation de grande pauvreté en 2018 selon l’Insee contre une moyenne de seulement 1 % en Hexagone. La grande pauvreté se définit par un niveau de vie inférieur à 50 % du niveau médian français, cumulé à au moins 7 formes de privations matérielles et sociales.

27 01 23
Une augmentation des prix modérée au mois de décembre
Une augmentation des prix modérée au mois de décembre

L’indice des prix à la consommation en Guyane a augmenté de 0,9 % au mois de décembre, contre +0,5 % au mois précédent. En France, l’évolution mensuelle est évaluée à -0,1 %.

L’inflation demeure toujours portée par la hausse des prix de l’énergie (+3,8 % sur un mois) tandis que les autres postes connaissent des variations plus modérées : +0,6 % pour l’alimentation, +0,8 % pour les services et +0,3 % pour les produits manufacturés.

En glissement annuel, les prix de l’énergie conservent la plus forte augmentation (+8,8 %), suivis des produits alimentaires (+7,7 %). Cependant, globalement, l’IPC en Guyane subit une augmentation moins forte que dans l’Hexagone : +3,3 % contre +5,8 % au niveau national en glissement annuel.

27 01 23
Les prix des carburants baissent au 1er janvier malgré la fin des aides publiques
Les prix des carburants baissent au 1er janvier malgré la fin des aides publiques

Au 1er janvier 2023, le prix de l’essence est de 1,73 €/l (soit une baisse de 10 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,85 €/l (soit une diminution mensuelle de 11 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 21,44 € (soit une baisse de 1,13 €).

La remise forfaitaire de l’État, mise en œuvre pour lutter contre l’augmentation des prix des produits pétroliers due à la guerre russe en Ulkraine, a pris fin le 31 décembre 2022. De même, la baisse de la taxe spéciale sur les carburants décidée par la CTG n’est plus valable depuis ce début d’année 2023.

27 01 23
Note sur les moyens de paiement en Guyane : un choc temporaire de la crise sanitaire sur un territoire fortement influencé par ses spécificités
Note sur les moyens de paiement en Guyane : un choc temporaire de la crise sanitaire sur un territoire (...)

La Guyane se caractérise par une préférence pour les paiements en espèces. En moyenne, un Guyanais détiendrait 16 800 € de billets (3 800 € pour un Martiniquais). Ce montant élevé est toutefois à relativiser dans la mesure il découle de plusieurs facteurs :

-  la fragilité économique d’une partie de la population et sa faible bancarisation qui explique le faible recours au paiement par carte bancaire ;
-  une économie informelle développée, qui comprend les activités productives illégales et non déclarées, et dont les transactions se font majoritairement en espèces ;
-  un positionnement géographique qui favorise la fuite des espèces à l’étranger, du fait de l’attractivité de l’euro, qui demeure une monnaie forte et stable comparée à celles des voisins surinamais et brésilien.

Dans ce contexte, la crise de Covid-19 a eu un impact fort mais temporaire sur l’usage des moyens de paiement. Une baisse d’environ 10 % a été observée de mars à septembre 2020 sur l’usage des cartes bancaires, mais également des espèces. Un retour à la normale a cependant été observé dès fin 2020 pour les cartes bancaires alors que pour espèces, la situation s’est normalisée en 2022.

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