D’après l’Insee, en 2017, la moitié de la population guyanaise vivait sous le seuil de pauvreté local, établit à 1 010 € par mois. Parmi cette population, 30 % vivait avec un faible niveau de vie (de 1 010 € à 550 €) et 23 % avec un très faible niveau de vie (inférieur à 550 €). La pauvreté relative est plus importante en Guyane qu’en Guadeloupe (34 %) et qu’en France métropolitaine (14 %). L’absence d’emploi formel est la principale cause de pauvreté. En outre, 74 % des individus issus d’une famille dont la personne de référence est née à l’étranger sont pauvres, contre 39 % pour une personne de référence née dans un DOM. Enfin, un faible niveau de diplôme a une influence négative sur le niveau de vie.
Les inégalités de revenus sont d’autre part trèsmarquées : l’écart interdécile, soit le rapport entre les 10 % qui gagnent le plus et les 10 % qui gagnent le moins est de 7,8. Ce chiffre place la Guyane comme le second territoire le plus inégalitaire de France (après Mayotte). À titre de comparaison, en Guadeloupe ce ratio est de 4,9 et en métropole de 3,3.
