Suite à la crise sanitaire, les pouvoirs publics ont adopté des mesures de confinement. Celles-ci débutent la dernière quinzaine du 1er trimestre. Ce 1er trimestre devait être bien orienté selon les chefs d’entreprises, notamment dans le secteur du BTP. Entre janvier et mars, l’inflation est négative mais stable sur un an, les impayés des entreprises progressent et les créations d’entreprise chutent. Pour les ménages, la consommation se maintient et le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A diminue de 1,8 %.
Suite au choc économique du confinement, le climat des affaires chute à son plus bas niveau depuis sa création. L’INSEE estime une baisse de valeur ajoutée de 28 % pendant le confinement. Le commerce et les services marchands non essentiels ont dû fermer. Le tourisme, l’hôtellerie et la restauration ont été particulièrement touchés. Pour le BTP et l’industrie, le choc a été moins violent. Une entreprise sur deux du BTP rapporte une dégradation importante de son activité, et identifie des risques de reports de chantiers et un allongement des délais de paiement. En mars, au début de la période de confinement, les consommateurs ont retiré plus d’argent fiduciaire aux guichets. Or, ces sommes ont principalement été utilisées comme réserve de précaution.
En réaction aux conséquences économiques du confinement, à mi-mai 66 M€ de Prêts Garantis par L’État ont été mobilisé, chômage partiel a concerné 58 % des salariés, des reports d’échéances fiscales et sociales ont été consentis, et un Fonds d’urgence économique de près de 9 millions d’euros financé par les collectivités locales guyanaises a été créé.

Lien vers la publication : pdf/les_premiers_effets_de_la_crise_economique_-_finale.pdf