En favorisant l’officialisation de l’emploi informel, l’accès aux financements bancaires classiques ainsi que l’accompagnement à la création d’entreprises, le microcrédit professionnel constitue un véritable outil d’inclusion socioéconomique.
L’étude met également l’accent sur la très grande pluralité des acteurs composant le paysage du microcrédit professionnel en outre-mer, dont l’action concomitante et coordonnée apparait indispensable à la promotion et au développement pérenne de cette activité : les pouvoirs publics, les établissements financiers détenus par l’État, les institutions de microfinance, les associations d’utilité publique et les banques commerciales.
Plusieurs spécificités viennent néanmoins caractériser le marché du microcrédit ultramarin :
– Le montant moyen des prêts accordés est supérieur à la moyenne nationale. Les secteurs les plus financés sont le commerce et les services dans les DOM et le secteur agricole dans les COM du Pacifique ;
– La population des 25-39 ans représente la majorité des bénéficiaires de microcrédits.
– Les porteurs de projets sont principalement des femmes.

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