Les mouvements sociaux au cours des mois de mars et avril ont lourdement pesé sur l’activité du secteur privé.

Les trois quarts des entreprises ayant répondu à l’enquête spéciale de l’IEDOM ont totalement suspendu leur activité, sur une durée moyenne de 18 jours. Ces fermetures ont particulièrement touché les entreprises de l’industrie et du commerce.

Presque toutes les entreprises ont eu recours au chômage technique ou à la mise en congé forcé de tout ou partie de leur personnel, et une majorité de chefs d’entreprise a dû geler les embauches.

Les tensions sur la trésorerie des entreprises sont importantes, bien qu’en partie atténuées par les moratoires sur les charges sociales et les allongements conséquents des délais de paiement.

Les demandes de rééchelonnement des prêts aux entreprises ont significativement progressé. Elles proviennent également d’entreprises qui ne sont pas en difficulté financière, mais qui anticipent des tensions de trésorerie à venir à la suite des mouvements sociaux. Dans ce contexte, la majorité des répondants estime que le soutien des banques a été satisfaisant.

Les acteurs socioprofessionnels relèvent que les perspectives à moyen terme sont portées par le plan d’urgence adopté début avril, qui présente un important potentiel de développement économique, notamment au travers de la commande publique. En revanche, ils notent que ces perspectives risquent de se heurter à la capacité de résilience des entreprises à court terme.

Cette publication de l’IEDOM est disponible sur le site : http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ne470_eclairage_premier_apercu_des_consequences_economiques_des_mouvements_sociaux_sur_les_entreprises_en_guyane.pdf