Afin de tenter de combler le déficit budgétaire et de réduire l’endettement qui a précipité la note souveraine brésilienne en catégorie spéculative, le nouveau gouvernement brésilien a annoncé le 13 septembre 2016, la mise en place d’un vaste programme de privatisations et de cessions de concessions baptisé « Crescer » (croître).

Ce programme porte sur la cession d’une trentaine de projets dont des concessions minières (phosphate, cuivre, plomb, zinc et charbon), aéroportuaires (Porto Alegre, Salvador, Florianopolis et Fortaleza), et autoroutières. Par ailleurs, dix entreprises publiques, dans l’assainissement, le traitement des eaux et dans l’énergie, ont été proposées pour une privatisation.

A terme, le gouvernement espère mobiliser 24 milliards de dollars à partir de son programme de cessions de concessions dont 11 milliards en provenance des secteurs du gaz et du pétrole.