Dans un contexte post-crise sociale, l’économie guyanaise peine à se relancer. Après une nette baisse au premier trimestre, l’indicateur du climat des affaires (ICA), croît de 15 points au deuxième trimestre 2017. Désormais à 88 points, cet indicateur se situe 12 points en dessous de sa moyenne de longue période. Les composantes futures progressent alors que les composantes passées sont en léger retrait (respectivement +16,7 et -1,5 point), traduisant des anticipations moins défavorables des chefs d’entreprise pour le prochain trimestre.

En dépit du redressement de l’ICA, les principaux indicateurs macroéconomiques restent nuancés. Les échanges commerciaux sont contrastés (+36,4 % d’exportations, et -7,7 % d’importations, CVS). Dans un contexte de faible inflation (+0,3), la consommation s’accélère avec une hausse des importations de biens de consommation, de biens électriques et ménagers, de produits agroalimentaires ainsi que des ventes de véhicules de tourisme. Les créations d’entreprises et les défaillances d’entreprises sont moins nombreuses (respectivement -15,8 % et -13,6 %, CVS).

Le marché du travail reste sous tension : augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et pessimisme des chefs d’entreprise sur l’évolution de leurs effectifs. Les professionnels estiment que leur volume d’activité demeure dégradé et a peu évolué. Cependant, ils espèrent une amélioration à court terme. Ils relèvent que leurs délais de paiement et leur trésorerie se sont à nouveau détériorés. Hors secteur primaire, les entrepreneurs anticipent une baisse des investissements.

Cette publication de l’Iedom est disponible sur le site : http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ne471_tendances_tendances_conjoncturelles_2t2017_guyane.pdf