La monnaie brésilienne subit une forte dépréciation depuis le début de l’année (-28,3 % à début septembre). Les investissements étrangers ont ralenti au premier trimestre. La crise sanitaire et les querelles autour de la gestion de la crise ont fragilisé les perspectives d’investissement dans un contexte où le Brésil a contracté une dette proche du niveau de son PIB.

Les taux directeurs sont à un niveau historiquement faible (taux de base à 2 %), tandis que les taux de crédit à la consommation se situent entre 110 % et 240 %. Pour protéger les consommateurs, un projet de loi sénatorial vise à les limiter à 30 %.

Sources :
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/la-crise-du-coronavirus-provoque-leffondrement-du-real-bresilien-1236537
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/bresil-des-elus-tentent-de-contenir-lexposition-des-taux-du-credit-1236533
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/au-bresil-la-relance-post-covid-face-au-mur-de-la-dette-1238566