Après une année 2001 en forte croissance, le PNB des principales banques guyanaises a stagné en 2002 et 2003. Ce manque de dynamisme de la création de richesse dans les établissements bancaires s’explique notamment par l’atonie générale de l’économie du département, qui limite les possibilités de réemploi dans des conditions de risque satisfaisantes. La baisse des taux observée au cours de cette période sur les marchés a également pesé sur le rendement moyen des crédits octroyés à la clientèle. Ce repli n’a pu qu’être partiellement compensé par la baisse des intérêts versés, dans la mesure où les dépôts à vue (non rémunérés) représentent environ 60 % de la totalité des dépôts bancaires. Rappelons enfin que le PNB des banques a été soutenu sur cette période par un recours croissant au commissionnement, à l’image des pratiques observées en métropole, qui a limité l’impact négatif de la baisse des marges d’intérêt.

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