La production annuelle par habitant de déchets ménagers et assimilés (DMA) en Guyane demeure inférieure à celle observée en métropole. Elle fait cependant peser d’importants risques sanitaires et de pollution des sols, de l’air et des eaux, en raison du retard structurel du département en matière d’installations de stockage et de traitement respectant les normes réglementaires en vigueur. Les collectivités en charge du service public d’élimination des DMA (déchets ménagers et déchets non dangereux des entreprises et administrations pouvant être traités dans les mêmes conditions) ont en grande majorité fait le choix de l’intercommunalité pour répondre à la question d’une gestion globale, rendue plus complexe en milieu rural de par les surcoûts liés à l’isolement de certaines communes. Dans un contexte de croissance démographique toujours aussi importante (+ 3,7 % de croissance annuelle moyenne sur 2000-2007), ces collectivités oeuvrent en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) pour la mise en place de conditions modernes de traitement et de valorisation des DMA, définies dans le Plan Départemental d’Elimination des
DMA actuellement en phase finale de révision.

Documents joints