La jeunesse de la population s’explique en grande partie par la fécondité élevée : 3,4 enfants par femme. Entre 2002 et 2012, la population guyanaise a progressé en moyenne de 3,6 % par an, soit un rythme six fois plus important qu’au niveau national. Selon les projections de l’Insee, la population devrait plus que doubler en 30 ans, et dépasser le demi-million en 2040.
La présence d’une forte population immigrée (30 % de la population), issue de vagues successives provenant de différents pays, (...)
Une économie en demi-teinte
La jeunesse de la population s’explique en grande partie par la fécondité élevée : 3,5 enfants par femme. Entre 1999 et 2011, la population guyanaise a progressé en moyenne de 3,5 % par an, soit un rythme cinq fois plus important qu’au niveau national. Selon les projections de l’Insee, la population devrait plus que doubler en 30 ans, et dépasser le demi-million en 2040.
La présence d’une forte population immigrée (30 % de la population), issue de vagues successives provenant de différents pays, (...)
Un dynamisme persistant
Cette petite économie (moins de 10 % du PIB des DOM en 2009) connaît depuis plusieurs années une très forte expansion : de 1999 à 2007, le PIB guyanais a progressé de 4,3 % par an en termes réels, contre 2,1 % par an en moyenne nationale. Cette vitalité est en grande partie liée au dynamisme démographique : l’augmentation de la population constitue un défi qui s’accompagne d’importants investissements en matière d’équipement du territoire et de l’essor d’un tissu productif pouvant ouvrir la voie à un (...)
Une amélioration en fin d’année
L’investissement des entreprises reprend graduellement en 2010, après un tassement enregistré depuis le premier semestre 2009. Les importations de biens d’équipement se redressent (+ 12,0 % en valeur sur un an). Étales en début d’année, les encours de crédit à l’équipement des entreprises connaissent une modeste hausse de 6,9 % au troisième trimestre en glissement annuel (contre + 16,0 % en moyenne depuis 2008).
Cette reprise de l’investissement est confirmée par les (...)