Rompant le dynamisme des deux dernières années, la conjoncture économique du département a enregistré une nette inflexion à partir du 4ème trimestre 2008, liée à la fois à des facteurs locaux et à l’environnement international. Après une chute en fin d’année 2008, l’indicateur de climat des affaires est resté à un niveau inférieur à sa moyenne de longue période.

Malgré une évolution des prix favorable, la consommation des ménages est restée déprimée sur l’année 2009, dans un contexte de dégradation du marché du travail. L’investissement des entreprises est resté toutefois relativement porteur du fait du déplacement d’un certain nombre d’investissements des Antilles vers la Guyane, à la suite du mouvement social du début d’année, et grâce au soutien de la commande publique.

La situation des filières traditionnelles est mitigée, alors que le secteur du spatial, et dans une moindre mesure le BTP, conservent leur rôle moteur. Le tourisme, activité à fort potentiel, poursuit sur un trend de croissance. En fin d’année, l’économie guyanaise a été impactée par la fermeture du pont du Larivot et une période d’attentisme liée aux scrutins statutaires du début d’année 2010.

L’année 2010 s’annonce encore difficile mais la Guyane, département d’outre-mer atypique de par sa situation géographique au sein du continent américain, conserve des facteurs de dynamisme, tels que sa croissance démographique (impliquant des besoins à satisfaire notamment en termes de logements, de biens de consommation), ses richesses naturelles (mise en place d’un schéma minier), son
potentiel régional et son tourisme vert.

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