La lettre de l'Institut d'émission
N°XX - Décembre 2019

 
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 La voix des Banques centrales

Monnaie digitale de banque centrale et paiements innovants

Discours de François VILLEROY DE GALHAU prononcé à Paris le 4 décembre 2019

Mesdames, Messieurs,

Si l’on peut reconnaitre une grande qualité aux journées organisées par l’ACPR, c’est le sens du timing : elles interviennent toujours au cœur de débats animés. C’est encore le cas aujourd’hui avec la question de l’assurance-vie face aux taux bas. Je veux en introduction rejoindre et résumer les propos de B. Delas ce matin : les assureurs français sont solides et ont donc la capacité de conduire la double adaptation nécessaire. Tout d’abord, les taux servis sur l’assurance-vie doivent baisser cette année, par rapport aux 1,8 % en moyenne de l’an dernier. Et ensuite, les assureurs doivent, tout en restant très attentifs à la qualité du conseil, activement réorienter et diversifier leur offre aux épargnants. Si en complément – et en complément seulement – il est nécessaire de procéder à des ajustements réglementaires pour faciliter cette mutation de l’assurance vie, nous sommes prêts à les soutenir.
J’en viens maintenant au sujet de cet après-midi dédié à l’innovation. Vous me permettrez à la fois de restreindre le champ et de l’élargir : limitation aux paiements où les innovations ont été particulièrement foisonnantes ces dernières années. Et élargissement au-delà du seul domaine de l’ACPR et du superviseur : je parlerai aussi comme banquier central, y compris de la monnaie digitale de banque centrale (MDBC). La révolution numérique, portée par de nouveaux acteurs, est riche de progrès dont nous bénéficions chaque jour ; mais cette révolution pose également des questions importantes sur l’intermédiation bancaire, voire sur notre souveraineté monétaire. Je vous propose aujourd’hui de regarder en face ces questionnements (I), et d’y répondre en rappelant les deux arc-boutants de notre stratégie : garantir la confiance et soutenir l’innovation (II).

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Changer d’ère : réchauffement climatique et finance

Discours de François VILLEROY DE GALHAU prononcé lors de la conférence « Changer d’ère : réchauffement climatique et finance » à Paris, le 13 décembre 2019.

Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs,
Merci à tous pour votre présence et bienvenue dans notre bel auditorium. Je suis partagé entre la satisfaction et la préoccupation. Satisfaction car je suis très heureux que nous ayons pu monter le programme si riche et original de cette conférence transdisciplinaire sur le climat : je remercie en particulier Nicolas Hulot de sa présence. Préoccupation car, nous le savons tous, le sujet est grave. Pour reprendre le titre d’un ouvrage récent de l’économiste Christian de Perthuis, « le tic-tac de l’horloge climatique » résonne à nos oreilles et le temps presse. Ursula von der Leyen a présenté cette semaine même le « Green New Deal » de la nouvelle Commission européenne.
Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement publié fin novembre , est venu nous le rappeler : notre planète s’inscrit hélas aujourd’hui sur une trajectoire de réchauffement de +3°C à +5°C d’ici 2100. Cette menace climatique teste les limites de notre entendement et pourtant se fait de plus en plus tangible.
Une conférence interdisciplinaire sur le changement climatique organisée par une banque centrale ? On pourrait s’en étonner. D’autres acteurs, comme les gouvernements et les banques publiques d’investissement, ont probablement plus de leviers que nous : via la fiscalité carbone, les normes environnementales, ou leur capacité d’investissement dans les technologies vertes. Soyons clairs : la finance verte ne peut pas remplacer une absence des autres politiques publiques. Pour autant, comme je l’ai déjà plusieurs fois souligné, les banques centrales ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique. Celui-ci interfère en effet fortement avec leurs deux objectifs de stabilité des prix et de stabilité financière.

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Le PIB en hausse de 0,2% et l’emploi en hausse de 0,1% dans la zone euro

Au cours du troisième trimestre 2019, le PIB corrigé des variations saisonnières a progressé de 0,2% dans la zone euro (ZE19) et de 0,3% dans l’UE28 par rapport au trimestre précédent, selon l’estimation publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Au cours du deuxième trimestre 2019, le PIB avait augmenté de 0,2% dans les deux zones. En comparaison avec le même trimestre de l’année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 1,2% dans la zone euro et de 1,4% dans l’UE28 au troisième trimestre 2019, après également +1,2% et +1,4%, respectivement, au trimestre précédent. Au cours du troisième trimestre 2019, le PIB des États-Unis a progressé de 0,5% par rapport au trimestre précédent (après +0,5%, également, au deuxième trimestre 2019). Par rapport au même trimestre de l’année précédente, le PIB a augmenté de 2,1% (après +2,3% au trimestre précédent).

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Les PME et TPE en France : une situation financière améliorée et un accès au crédit plus facile

Par rapport au milieu des années 2010, la situation économique et financière des PME-TPE françaises s’est améliorée. La plupart des ratios comptables permettant d’apprécier la santé des entreprises ont évolué de façon positive, tout en demeurant généralement à des niveaux moins favorables que dans les années d’avant-crise. Les TPE demeurent plus fragiles que les PME. L’accès au crédit n’a jamais été aussi aisé, tant pour les PME que pour les TPE. Les crédits sont particulièrement dynamiques et leur coût très bas. La relation PME/TPE-banque est plutôt satisfaisante et s’est améliorée au cours des dernières années. Toutefois, trois points doivent retenir l’attention : i) la question des délais de paiement ; ii) le renforcement des compétences financières des dirigeants de petites entreprises (point sur lequel la Banque de France a récemment engagé différentes actions) et iii) les défis majeurs à venir (comme la transformation numérique ou la prise en compte des questions environnementales).

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Recul du nombre de défaillances d’entreprises.

A fin octobre 2019, le nombre de défaillances (redressements et liquidations judiciaires) sur un an recule de -15,9 % dans les DOM alors qu’il est quasi stable dans l’Hexagone (+ 0,2 %). En ce qui concerne la Guadeloupe, il diminue de -26,3 % en glissement annuel. Ces mouvements semblent liés à une conjoncture économique plutôt favorable. En effet, l’activité économique reste à un niveau satisfaisant en Guadeloupe, où le taux de croissance est évalué à +3,4 % en 2017 et +1,5 % en 2018. En 2019, les indicateurs économiques et monétaires restent à des niveaux jugés convenables, malgré un léger ralentissement.

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Publications partenaires

 Actualités économiques locales

Adoption définitive de l’article portant sur les zones de vente duty-free

Lors de la deuxième lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances 2020, le 17 décembre, les députés ont adopté les amendements relatifs à l’expérimentation des zones duty-free dans les villes portuaires de la Guadeloupe et de la Martinique. Les magasins agréés par l’administration pourront vendre leurs marchandises en exonération de TVA, d’octroi de mer et d’accises aux croisiéristes sur présentation d’un titre de transport. Ce dispositif, créé pour une période expérimentale de 4 ans, vise à rendre ces 2 départements d’outre-mer plus compétitifs face à la forte concurrence exercée par les autres Etats de la Caraïbe dans ce secteur.

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Le Conseil départemental à la reconquête du foncier agricole à Petit Canal

Afin de faire face à la problématique du manque de surfaces cultivables sur le territoire, le Département a lancé les premiers essais de la procédure « Terres incultes » à Petit Canal. L’objectif est de redistribuer les 500 000 hectares de terres agricoles (publiques ou privées) jugées en friche ou sous-exploitées recensées sur l’archipel aux jeunes agriculteurs en difficulté pour un renouvellement de génération. Suite aux travaux menés par la Commission départementale d’aménagement foncier (CDAF), instance installée par le Département le 27 novembre 2018, la ville de Petit-Canal sera, compte tenu de son potentiel foncier, le premier territoire d’expérimentation de cette démarche.

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L’Airbus A350-1000 a effectué son premier vol en livrée complète

Arrivé en Guadeloupe le 21 décembre, le premier A350-1000 d’Air Caraïbes, filiale du Groupe Dubreuil, a commencé son exploitation commerciale. Cet appareil va contribuer à augmenter (+20 %) la capacité en sièges de la compagnie en 2020. En effet, configuré pour accueillir 24 passagers en classe Affaires, 45 en Premium et 360 en Economie (429 places, contre 389 dans ses A350-900), cet Airbus est à la pointe de la technologie avec une pressurisation de la cabine améliorée, moins de bruit et plus respectueux de l’environnement, selon Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes Atlantique. Cette compagnie est la première a opéré des vols en l’A350-1000 en France ; elle a fait l’acquisition de trois avions de ce type. Ils entrent dans un plan de renouvellement et de modernisation de la flotte de la compagnie.

 Actualités économiques régionales

La Contribution forfaitaire annuelle des entreprises (CFAE) augmente moins que prévu

Chaque année, les entreprises de Saint-Barthélemy s’acquittent d’une contribution annuelle dont le plafonnement a été supprimé pour davantage d’équité. Le 20 décembre dernier, il était proposé au conseil territorial d’augmenter cette taxe considérant l’inflation, la bonne santé économique de l’île et la faible pression fiscale. Néanmoins, le montant de l’incrément fait débat. Le montant prévisionnel de 400 euros ne sera en définitive que de 350 euros, au lieu des 300 actuels.

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PPRN : la commission d’enquête a rendu son rapport

La Commission d’enquête publique a émis un avis favorable sur les propositions de révision du plan de prévention des risques naturels prévisibles de la collectivité d’Outre-mer de Saint-Martin pour l’aléa cyclonique. Les documents sont accessibles sur le site de la Préfecture de saint-Barthélemy et de Saint-Martin. La Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et de du Logement (DEAL) doit analyser ces recommandations de la commission afin de produire le document définitif.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication : l’Ouest guyanais, un enjeu majeur pour l’avenir de la Guyane

L’Ouest guyanais, et en particulier la Communauté de Communes de l’Ouest guyanais (CCOG), est un territoire exceptionnel en France des points de vue économique, géographique, démographique et culturel.

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Tendances conjoncturelles : léger ralentissement de l’activité au 3e trimestre

Au troisième trimestre, l’Indicateur du Climat des Affaires (ICA) diminue de 6,2 points pour s’établir à 96,2 points. L’appréciation des chefs d’entreprises continue d’osciller à des niveaux proches de la moyenne de long terme, indiquant une conjoncture stable.

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 Actualités économiques locales

Un salon et un logo pour les productions guyanaises

Organisée par l’association Produit Guyane, qui regroupe des entreprises du secteur alimentaire, le premier salon du Made in Guyane s’est tenu le week-end du 7 décembre à Matoury.

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Lancement du Plan logement Outre-mer

Les ministres du Logement et de l’Outre-mer, M. Denormandie et Mme Girardin, ont signé officiellement le Plan logement Outre-mer 2019-2022.

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Spatial : 3e succès pour Soyouz en 2019

Le 18 décembre, Arianespace effectuait sa neuvième et dernière mission de l’année, avec le vol Soyouz VS23.

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Hausse des prix en octobre (+0,2 %) et sur un an (+1 %)

Selon l’Insee, entre septembre et octobre 2019, les prix à la consommation des ménages en Guyane augmentent de 0,2 %.

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Hausse du prix du gaz, baisse des prix des carburants

À compter du 1er décembre 2019, l’arrêté préfectoral fixe le prix de vente au détail pour le gazole à 1,46 €/litre (-1 centime par rapport à novembre) et à 1,62 €/litre pour l’essence (+1 centime par rapport au mois de novembre). Le prix de la bouteille de gaz est arrêté à 20,12 €, contre 19,12 € en novembre, soit une hausse de 1,00 €.

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 Actualités économiques régionales

Haïti : la situation se dégrade

Accusé de détournement de fonds par la Cour des comptes, le Président Jovenel Moïse fait face à une crise politique aigüe et au blocage du pays.

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Argentine : le Président élu prend ses fonctions en pleine crise des finances publiques

Alberto Fernandez a pris ses fonctions le 10 décembre, et succède à Mauricio Macri. Le nouveau gouvernement s’est engagé à renégocier l’accord de prêt conditionné de 57 milliards de $ conclu avec le FMI en 2018, et à ne pas recevoir la dernière tranche de financements (11 milliards de $).

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Suriname : le Président Désiré Bouterse condamné à 20 ans de prison

Le 29 novembre au soir, le tribunal militaire surinamais a condamné Désiré Bouterse pour l’assassinat de 15 opposants politiques, dans l’affaire des meurtres de décembre 1982.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Financement bancaire en 2018 : 3e année de hausse consécutive de la croissance des encours de crédits

L’IEDOM de Martinique a publié une note sur le financement bancaire de l’économie en 2018. Selon cette analyse, on observe une accélération de la croissance des encours de crédit en Martinique pour la 3e année consécutive. La hausse des encours de crédit a ainsi été de +2,9 % en 2016, de +3,3 % en 2017 et de +4,3 % sur l’année 2018. Dans le détail, cette progression repose sur la dynamique des encours des ménages (+5,7 % en 2018) comme des entreprises (+6,2 %). Les encours de crédit des ménages bénéficient de la croissance des crédits à la consommation (+7,7 %) et des crédits à l’habitat (+4,8 %). Quant au financement bancaire des entreprises, il est surtout tiré par les crédits d’investissement (+9,9 %), les crédits d’exploitation (+0,6 %) et les crédits immobiliers étant quasi-stables (+0,4 %). La note est disponible en ligne.

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Tendances conjoncturelles : essoufflement de l’indicateur du climat des affaires

L’IEDOM de Martinique a publié ses Tendances conjoncturelles pour le troisième trimestre 2019. Au cours de cette période, l’indicateur du climat des affaires, qui traduit l’opinion des chefs d’entreprise interrogés, se rétracte pour la première fois depuis un an, à 101,5 points (-3,3 points). Il reste néanmoins au-dessus de sa moyenne de long terme, ce qui signifie que, selon les chefs d’entreprise, la conjoncture demeure favorablement orientée. Ce ralentissement de l’ICA est principalement dû à la détérioration des prévisions des chefs d’entreprise qui anticipent une dégradation prochaine de l’activité, des effectifs et dans une moindre mesure des charges d’exploitation.
Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.

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Visite des agents de l’OCRTIS à l’IEDOM

Mardi 3 décembre, l’IEDOM de Martinique a accueilli cinq agents de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) dans le cadre de la formation à la reconnaissance des billets apocryphes dispensée par l’agence. À l’issue de la formation, le directeur de l’agence, M. DORWLING-CARTER, leur a fait don de deux compteuses de billets. Ce don devrait contribuer à accélérer les procédures judiciaires initiées par l’OCRTIS.

 Actualités économiques locales

Plan logement Outre-mer : 1,5 milliard d’euros annoncé

Le 2 décembre, le gouvernement a signé un plan logement Outre-mer pour la période 2019-2022 comprenant des engagements pour un montant de 1,5 Md €. Ce plan logement vise à améliorer le parc privé et social considéré comme vieillissant, à développer le logement intermédiaire dans les territoires d’Outre-mer et à encourager l’utilisation de matériaux de construction locaux. En Martinique, le plan logement devrait aider à maintenir les efforts de développement du parc locatif social qui, selon les chiffres de la DEAL, a progressé de 2,7 % en 2017 contre +1,5 % dans l’Hexagone. L’accent devrait également porter localement sur l’accès au logement et la revitalisation des centres-villes.

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PLF 2020 : 21,5 Mds d’euros de dépenses budgétaires en faveur de l’Outre-mer

Les dépenses de l’État budgétées en 2020 pour l’Outre-mer sont estimées à 21,5 Mds € en crédit de paiement, d’après le document de politique transversale de l’Outre-mer du projet de loi de finances 2020. Cela représente une augmentation de +15,3 % par rapport à 2019. Dans le détail, les dépenses de l’État en 2020 consacrées à la Martinique s’élèveraient à 2,8 Mds €. Les principaux postes de dépenses sont : l’enseignement scolaire (660 M€), les avances aux collectivités territoriales (651 M€) ainsi que le service public de l’énergie (320 M€).
La publication est consultable en ligne ici.

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Le transport devient le premier poste de dépenses des ménages martiniquais

D’après l’enquête sur le budget des ménages de l’INSEE réalisée en 2017 à la Martinique, les ménages consacrent la moitié de leur budget aux transports, à l’alimentation et au logement. Les transports représentent en moyenne 20 % de leur budget total, soit le premier poste de dépenses (contre 16,3 % dans l’Hexagone). De manière générale, l’INSEE constate qu’à mesure que le revenu baisse, la part des dépenses de consommation allouée aux besoins essentiels (s’alimenter et se loger) augmente au détriment des transports et des biens de confort. En 2017, les ménages les plus modestes consacrent ainsi 20 % de leur budget à l’alimentation contre seulement 14 % pour les plus aisés. La publication est disponible en ligne.

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Office de l’eau (ODE) : grand débat de consultation des élus sur la politique de l’eau

Le 29 novembre, un grand débat de consultation des élus sur la politique de l’eau en Martinique a été organisé dans le cadre du processus de révision du Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux en vigueur pour la période 2016-2021 et de l’élaboration de la feuille de route pour la période 2022-2027. À cette occasion, l’Office de l’eau de Martinique a présenté un puissant outil de cartographie des données statistiques se rapportant à l’eau et ses usages (concernant, par exemple, l’état actuel de la pollution de l’eau de source, ou le prix de l’eau au m3 par commune…). Cet outil est consultable gratuitement en ligne.

 Actualités économiques régionales

Le poids de l’économie bleue dans la production totale : l’exemple de la Jamaïque

D’après un document de travail de la Banque de développement des Caraïbes, l’économie bleue pèserait en Jamaïque environ 7% du produit intérieur brut (PIB). Elle impliquerait des secteurs aussi variés que l’agriculture, la pêche, l’industrie, les transports ou l’hôtellerie-restauration. L’analyse montre par ailleurs que de tous ces secteurs, c’est la production de l’hôtellerie-restauration qui est la plus génératrice de valeur ajoutée (elle entretient la relation la plus étroite avec la demande finale). Ainsi, les auteurs calculent qu’un investissement entraînant une augmentation de 10 % de la demande finale dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration se traduirait par une hausse de 1,1 % du PIB. Ces travaux semblent in fine légitimer l’orientation stratégique des petites économies insulaires vers le « tourisme bleu ». La publication est disponible en ligne.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles du 3e trimestre 2019 : la confiance des chefs d’entreprise se maintient

Le temps reste clément dans le ciel des affaires. Après un premier semestre de reprise, suite à une fin 2018 marquée par la crise des Gilets jaunes, la tendance se confirme au troisième trimestre 2019 : la confiance des chefs d’entreprise se maintient. L’indicateur du climat des affaires (ICA) se stabilise à 99 points, proche de son niveau moyen de long terme. Cette bonne tenue de la conjoncture s’explique par une activité jugée légèrement positive. Les trésoreries restent tendues, mais se sont améliorées. Tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les industries manufacturières et les services marchands tirent leur épingle du jeu alors que le BTP bénéficie moins de l’embellie.

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Publication du tableau de bord CEROM

Dans le cadre du partenariat Cerom, l’Iedom, l’Insee et l’AFD poursuivent leur bilan de l’économie réunionnaise dix ans après la crise de 2008 et publient trois notes sur l’emploi, le chômage et la pauvreté. Ces notes font suite aux deux publications de juillet 2019 sur le système bancaire et la croissance réunionnaise.

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Dans le cadre du partenariat Cerom, l’Iedom, l’Insee et l’AFD poursuivent leur bilan de l’économie réunionnaise dix ans après la crise de 2008 et publient trois notes sur l’emploi, le chômage et la pauvreté. Ces notes font suite aux deux publications de juillet 2019 sur le système bancaire et la croissance réunionnaise.

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 Actualités économiques locales

Le nouveau plan logement outre-mer 2019-2022 est signé

Annick Girardin et Julien Denormandie ont signé le lundi 2 décembre 2019 le nouveau plan logement outre-mer. Ce plan comporte 77 mesures réunies autour de 4 axes visant à favoriser l’accession sociale à la propriété et la production de logements. Les 4 axes présentés mettent en avant les principaux objectifs du plan logement : mieux connaitre et planifier pour mieux construire, adapter l’offre aux besoins des territoires, maîtriser les coûts et accompagner les collectivités territoriales en matière de foncier et d’aménagement. Concrètement, le plan prévoit notamment le rétablissement de l’aide à l’accession ou encore l’extension du crédits d’impôts au bénéfice des opérations de réhabilitation du parc social et l’extension de la prime à la rénovation énergétique. Dans un premier temps, un Appel à Manifestation d’Intérêt va être lancé à La Réunion pour la construction de logements locatifs intermédiaires et la création de structures collectives d’hébergement.

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La DAAF de La Réunion publie la conjoncture d’octobre 2018

En 2019, l’industrie sucrière réalise une meilleure campagne que l’année précédente. Le tonnage est proche de la moyenne décennale 2009-2018 (713 000 tonnes à Bois-Rouge et 660 000 tonnes au Gol), bien qu’un peu en deçà à l’usine du Gol. Cependant, la richesse cumulée en sucre est inférieure à la moyenne décennale et à celle de l’année 2018 (13,24% contre 13,6% en 2018). L’industrie agroalimentaire reste le premier secteur industriel de La Réunion avec 44% du chiffre d’affaires manufacturier régional. Plus précisément, l’industrie de fabrication de boissons génère le chiffre d’affaires le plus important dans le secteur, suivie de l’industrie sucrière. En 2018, 387 contrôles sur la sécurité sanitaire des aliments ont été menés auprès de 248 établissements de production ou de distribution alimentaire. Les résultats des contrôles sanitaires réalisés sont accessibles en ligne (www.alim-confiance.gouv.fr).

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De fortes disparités de consommation selon le niveau de vie à La Réunion

L’enquête budget de famille 2017 publiée par l’INSEE met en avant des disparités de consommation entre les ménages réunionnais. Ainsi, les 20% de ménages les plus aisés dépensent 3,6 fois plus que les 20% de ménages les plus modestes (contre 2,3 fois en métropole). La répartition budgétaire est également différente en fonction du revenu. Les ménages les plus aisés dépensent 24% de leur budget pour se nourrir et se loger, contre 40% pour les ménages les plus modestes. Dans l’ensemble, les ménages réunionnais consomment moins qu’en métropole avec une consommation moyenne de 1 930 euros contre 2 220 euros en métropole. Cela s’explique principalement par des revenus inférieurs.

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