La lettre de l'Institut d'émission
Décembre 2022

 
Accéder directement aux informations de :
Guadeloupe | Guyane | Martinique | Mayotte | La Réunion

 La voix des Banques centrales

Déclaration de politique monétaire

Conférence de presse de Christine Lagarde, présidente de la BCE, et Luis de Guindos, vice-président de la BCE, le 15 décembre 2022

Le Conseil des gouverneurs a décidé, ce jour, d’augmenter les trois taux d’intérêt directeurs de la BCE de 50 points de base et nous prévoyons, sur la base de la révision à la hausse significative des perspectives d’inflation, de continuer à les relever. Nous estimons en particulier que les taux d’intérêt devront encore être augmentés sensiblement à un rythme régulier, afin d’atteindre des niveaux suffisamment restrictifs pour assurer un retour au plus tôt de l’inflation vers notre objectif de 2 % à moyen terme.

Lire la suite

 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Projections macroéconomiques 2022-2025 de la Banque de France

L’économie française subit un choc important de prélèvement extérieur d’au moins 1,5 % du PIB, du fait principalement de la forte hausse des prix de l’énergie en Europe, conséquence de la guerre russe en Ukraine. Il en résulte une inflation trop élevée et une ponction sur les revenus réels des entreprises et des ménages, en large partie cependant amortie par les finances publiques.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Quelle évolution des taux de crédit dans les départements d’outre-mer ?

Dans cette nouvelle expertise, l’IEDOM nous informe des évolutions récentes du coût du crédit en outre-mer. Il revient également sur le taux de l’usure et son rôle.

Lire la suite
 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Les délais de paiements en Guadeloupe en 2021

Le rapport annuel 2021 sur les délais de paiement fait le point sur les délais de paiement observés en Guadeloupe. Les résultats sont plutôt satisfaisants pour la Guadeloupe, avec un taux de paiement de la commande publique en moins de 30 jours le plus élevé par rapport aux autres DROM.

Les délais clients reculent de 5 jours, atteignant 59 jours en moyenne. Du côté des fournisseurs, le délai reste stable, à 71 jours.
Pour autant, les délais de paiement du secteur public et hospitalier sont plus élevés que dans les autres géographies, respectivement 99 jours en Guadeloupe, contre 65 jours en moyenne pour les DROM.

Pour en savoir plus

Le rapport annuel dans son intégralité

. . . . . . . . . . . .

Mission conjointe EDUCFI/études au lycée des Droits de l’Homme à Petit-Bourg

Une nouvelle action EDUCFI (Education financière et budgétaire) s’est déroulée le mercredi 7 décembre au profit de deux classes du lycée général et technologique des Droits de l’Homme à Petit-bourg.

Une première intervention a porté sur le PIB et la Valeur Ajoutée auprès d’une classe de Terminale STMG gestion et finance. Cette présentation a été l’occasion d’évoquer les principaux indicateurs économiques en Guadeloupe, la répartition de la valeur ajoutée sur le territoire et les projections économiques et démographiques de l’île.

Un second atelier, conduit par le correspondant EDUCFI a permis de faire une présentation pédagogique du site internet « mes questions d’entrepreneur » au bénéfice d’une classe de terminale STMG ressources humaines et communication. Son intervention s’est poursuivie par un exposé sur certaines missions de l’IEDOM, avec notamment, un focus particulier sur la cotation d’entreprise.

. . . . . . . . . . . .

Publication des tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022

À fin septembre 2022, la conjoncture économique en Guadeloupe demeure favorable, mais l’inflation commence à peser sur plusieurs indicateurs. Les chefs d’entreprises constatent une nouvelle progression de l’activité, tirée par la consommation des ménages, les hausses de salaire et les mesures publiques en faveur du pouvoir d’achat. En parallèle, les indicateurs du marché de l’emploi conservent une bonne dynamique : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, en fin de mois, diminue de 3,1 % (CVS) par rapport au trimestre précédent. Les professionnels interrogés prévoient d’accroître leurs investissements sur les douze prochains mois, pour répondre à la hausse d’activité. Pour autant, ils font part d’une nette dégradation de leurs charges, liée au contexte inflationniste. Par ailleurs, leur trésorerie se dégrade, en dépit de politiques de recouvrement des créances plus agressives.

Dans le détail, l’activité s’améliore dans l’ensemble des secteurs, à l’exception de l’industrie où elle peine à décoller. Les secteurs du commerce, des services marchands, du BTP et du tourisme restent dynamiques. Cependant, le secteur du BTP subit la hausse des coûts et les difficultés d’approvisionnement, tandis que la forte hausse des prix des billets d’avion impacte celui du tourisme.

Pour consulter la publication dans son intégralité

 Actualités économiques locales

Plan chlordécone IV : 1,5 millions d’euros par an pour les marins-pêcheurs

Sophie Brocas, directrice générale des Outre-mer et Eric Banel, directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture, se sont rendus, le 14 décembre, au colloque sur la chlordécone, organisé en Guadeloupe. A cette occasion, un bilan des actions mises en place au travers du plan chlordécone IV a été présenté.
Afin d’indemniser les marins-pêcheurs qui ne peuvent plus pêcher le long des côtes polluées par la chlordécone, une aide de 1,5 million d’euros a été mise en place, pour la Guadeloupe et la Martinique.

Pour en savoir plus

. . . . . . . . . . . .

Un taux élevé d’enfouissement des déchets

Le jeudi 8 décembre, un rapport du Sénat a été rendu public quant à l’évaluation de la gestion des déchets dans les outre-mer. Celui-ci alerte sur le « retard majeur » accumulé par les territoires ultramarins, en particulier Mayotte et la Guyane. Pour pallier ce problème, les élus préconisent la mise en place d’un plan de rattrapage de 250 millions d’euros sur 5 ans.
D’après les investigations du Sénat le taux moyen d’enfouissement des déchets ménagers est de 67 % dans les Outre-mer, contre seulement 15 % au niveau national.
En Guadeloupe et en Martinique, les taux d’enfouissement demeurent élevés (entre 40 et 77 %), et la fragilité du réseau de déchetterie favorise les dépôts sauvages. En effet, on recense sur l’île de la Guadeloupe 375 cimetières de véhicules hors d’usage en 2017. A l’inverse, Saint-Barthélemy fait figure de bon élève puisqu’elle « valorise la quasi-intégralité de ses déchets, avec un modèle adapté ». La Haute Assemblée salue également les « dynamiques positives » mises en place pour combler les retards sur l’île de La Réunion et en Nouvelle-Calédonie.

Pour consulter le rapport du Sénat

 Actualités économiques régionales

La Barbade devient le 175e membre de l’Organisation internationale pour les migrations

Le 2 décembre 2022, l’île de la Barbade est devenue le 175ème membre de l’Organisation internationale de la migration, lors de la 113ème session du Conseil de l’OIM à Genève. L’institution, créée en 1951, est la principale organisation intergouvernementale permettant d’assurer une gestion ordonnée et humaine de la migration, en favorisant la coopération internationale sur les questions migratoires.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la Barbade, je vous remercie tous pour cette décision », a déclaré Matthew Wilson, l’ambassadeur et représentant permanent de la Barbade auprès du Bureau des Nations Unies.
Une des premières phases de collaboration avec l’institution devrait porter sur les conséquences du changement climatique, qui engendre des migrations climatiques dans la région caribéenne.

Pour en savoir plus

. . . . . . . . . . . .

Publication du bulletin économique du 3ème trimestre de la Banque Centrale de Sint-Maarten et Curaçao

Le dernier bulletin économique publié par la banque Centrale de Curaçao et de Sint-Maarten fait état d’un bilan mitigé pour l’économie de Sint-Maarten sur le 3ème trimestre, notamment du fait d’une surestimation du nombre de touristes sur l’année 2022. Alors que le premier semestre a été dynamique en termes de nuitées, le tourisme s’est essoufflé au cours du deuxième semestre, entraînant une révision à la baisse du PIB de Sint-Maarten. Il devrait atteindre 5,1% en 2022 selon les dernières prévisions.
Le taux d’inflation a été revu à la baisse lui aussi, à hauteur de 4,6 % contre 6,1 % d’après les estimations du bulletin précédent.
De manière générale, l’économie devrait être mieux orientée en 2022 qu’en 2021, à l’instar du taux de chômage qui atteint 12 % contre 15 % en 2021, et devrait poursuivre sa baisse, à 9,5 % en 2023. Ces indicateurs encourageants sont portés par une forte demande intérieure et une demande étrangère toujours importante, même si la perte de pouvoir d’achat et l’appréciation euro/dollar en font des menaces certaines sur l’activité sint-maartinoise.

Pour retrouver le bulletin dans son intégralité

. . . . . . . . . . . .

Ralentissement de la croissance économique en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2023

Le dernier rapport de la CEPAL (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes) dépeint un ralentissement du commerce en Amérique Latine et dans les Caraïbes. La CEPAL prévoit un recul de 3,4 % des échanges extérieurs en 2022. Cependant, cette tendance diffère selon les sous régions. En effet, la région Caraïbes devraient enregistrée une hausse de de ces échanges de 5,9 %, en 2022.
Du côté de l’inflation, alors qu’en Amérique du Sud le taux atteint 8,7 % pour le mois d’octobre 2022, celui des Caraïbes est inférieur (7,4 % en moyenne).
Au sein de la région, le taux de croissance moyen est de 3,7 % pour 2022, alors qu’en 2021 il était presque du double et devrait se réduire encore en 2023. La sous-région des Caraïbes affiche un taux de croissance plus satisfaisant que la moyenne, à hauteur de 4,5 % pour 2022.

Pour consulter le rapport de la CEPAL

 

 Actualités économiques locales

Augmentation des prix des carburants sur un mois

La remise carburant de l’État décidée suite à l’augmentation des prix des produits pétroliers due à la guerre russe en Ukraine est passée à 8,33 centimes par litre à compter du 16 novembre, contre 25 centimes par litre précédemment. Parallèlement, la baisse de 5 centimes du montant de la taxe spéciale sur la consommation de carburants décidée par la CTG à été reconduite pour le mois de décembre.
Pour ce mois et après remises, le prix de l’essence est donc de 1,83 €/l (soit une augmentation de 8 centimes sur un mois), et celui du gazole de 1,96 €/l (soit une hausse de 8 centimes sur un mois). Le prix de la bouteille de gaz est fixé à 22,57 € (soit une majoration de 1,39 €).

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Déplacement du poste de contrôle routier douanier à Saint-Laurent

Singularité de la Guyane, deux postes de contrôle douaniers existent à l’intérieur du territoire. Celui d’Iracoubo a été déplacé le 30 novembre à l’entrée de la commune de Saint-Laurent, plus près de la frontière surinamaise. Des contrôles aléatoires y seront réalisés afin de renforcer la lutte contre la délinquance et contre les différents trafics. 6 « mules » ont déjà été interpelées lors de la première semaine de décembre, en possession de 4,6 kg de cocaïne. 150 litres de carburant de contrebande pour l’orpaillage illégal ont été confisqués, par ailleurs. Des manifestants se sont toutefois rassemblés en opposition à cette décision de déplacement, redoutant une division de l’Ouest guyanais due au nouvel emplacement du poste, coupant la ville de Mana du reste de l’Ouest.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Développement de projets photovoltaïques dans l’Ouest

Construit dans la commune de Mana et porté depuis 2008 par l’entreprise Voltalia, le projet photovoltaïque Sable Blanc produira l’équivalent de la consommation électrique de 6 400 Guyanais. D’un montant de 10,5 M€ et d’une puissance de 5 MW, il permettra dès janvier de répondre aux besoins grandissants d’électrification de l’Ouest guyanais. La durée d’exploitation du parc est de 25 ans, pouvant être étendue. Au-delà des 20 emplois créés durant la phase de chantier, 2 emplois seront entièrement dédiés à la maintenance du site.
Dans le même temps, lors de sa première réunion, le syndicat mixte d’énergie en Guyane (SMEGUY) a voté en faveur du projet actuel de centrale électrique de l’Ouest guyanais. De vives contestations émanent toutefois depuis plusieurs semaines de la part du village voisin Prospérité, en raison de l’emplacement du projet.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Échec du premier lancement commercial de Vega-C

Après le succès du lancement d’Ariane 5 du 13 décembre, le vol VV22 du 20 décembre a quitté sa trajectoire en raison d’une baisse de pression du deuxième étage du lanceur. Ce premier vol commercial du nouveau lanceur Vega-C devait mettre en orbite deux satellites d’observation Pléiade d’Airbus. Acculée par l’arrêt du partenariat autour de Soyouz, et par le retard du vol inaugural d’Ariane 6, Arianespace ne dispose donc plus actuellement de lanceur opérationnel pour honorer ses contrats commerciaux. Ce constat fragilise la position de l’entreprise européenne, sur un marché dynamique et concurrentiel.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Évolution statutaire : Le document d’orientations de la Guyane signé lors du congrès des élus du 30 novembre

Le document d’orientations de la Guyane a été signé lors du congrès des élus du 30 novembre 2022. Il définit concrètement ce que l’exécutif guyanais entend par autonomie. Ainsi, le Gouvernement de la Guyane serait composé du président de la Collectivité territoriale, qui disposerait d’un pouvoir règlementaire pour l’application des actes du Gouvernement, et des ministres, formant le pouvoir exécutif. Ils seraient assistés par le Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Éducation de Guyane, ainsi que du Grand Conseil Coutumier qui deviendrait un Sénat obligatoirement consulté. Le pouvoir législatif serait détenu par une assemblée de Guyane qui règlerait par ses délibérations les affaires de la Collectivité de Guyane.
Les principales compétences acquises seraient celles de l’aménagement du territoire (urbanisme, habitat, transports, télécommunications et énergie), l’environnement (biodiversité́, agriculture, pêche et ressources naturelles), l’éducation (enseignement primaire et secondaire, langues régionales), le développement culturel et l’action sanitaire. D’autres compétences seraient partagées telles que l’organisation administrative de la justice et la sécurité publique, le contrôle de l’immigration, la lutte contre l’orpaillage et la pêche illégale ainsi que le commerce extérieur.
La Guyane resterait une région ultrapériphérique régie par l’article 349 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, mais chercherait aussi un pouvoir de négociations à part entière dans la zone Amérique latine et Caraïbes. La Guyane voudrait en effet devenir membre associé et non plus observateur de diverses organisations régionales (Association des États de la Caraïbe (AEC), Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), CARICOM (Communauté caribéenne), Union des nations sud-américaines (UNASUR), Alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA), Communauté d’États latino-américains et caraïbes (CELAC), et des institutions spécialisées de l’ONU).

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Quasi-stabilité des prix sur le mois d’octobre (+0,1 %)

Après une diminution de 2,4 % pour le mois dernier, les prix sont quasi-stables sur un mois en octobre (+0,1 %). En glissement sur 14 mois (en l’absence de données pour le mois d’octobre 2021 pour la Guyane), l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) s’inscrit en hausse de 2,8 % en Guyane, soit une croissance inférieure à celle de la France hors Mayotte (+6,4 % sur 14 mois).

Dans le détail, les prix de l’énergie ne portent plus la progression mensuelle de l’IPC avec une baisse de 0,8 % sur un mois (et de 8,3 % le mois précédent). Cette diminution va à l’opposé de la hausse de 5,8 % à l’échelle nationale hors Mayotte. En revanche, sur 14 mois, l’énergie reste un déterminant significatif de l’inflation actuelle : +7,8 % sur 14 mois pour la Guyane, et + 26,5 % pour la France hors Mayotte. En outre, les prix des produits alimentaires connaissent une variation mensuelle modérée (+0,4 %), qui masque cependant une hausse sur l’année toujours élevée (+7,7 %). Enfin, les prix des services croissent de 0,3 % sur un mois (contre +1,4 % sur 14 mois) tout comme les prix des produits manufacturés (+0,1 % sur un mois ; +1,2 % sur 14 mois).

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Visite de membres du gouvernement et de la présidente de l’Assemblée en Guyane

Durant son séjour de 6 jours en Guyane, le ministre délégué aux outre-mer Jean-François Carenco a inauguré la nouvelle sous-préfecture de l’Est guyanais, à Saint-Georges. Elle ouvrira dès le mois de janvier, et permettra de renforcer la coopération transfrontalière, d’accompagner les collectivités et les entreprises locales, et d’accueillir les personnes étrangères pour leurs demandes de titres de séjour.
Autre membre du gouvernement à s’être déplacé en Guyane du 12 au 16 décembre, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a visité des établissements scolaires et rencontré des professionnels de la recherche.
Enfin, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est entretenue avec le président de la CTG, ainsi que les maires de Cayenne, Montsinéry-Tonnégrande et Macouria, lors de son voyage en Guyane du 13 au 16 décembre. Elle a également échangé avec des associations des quartiers d’habitats précaires de Saint-Laurent-du-Maroni, et les forces de l’ordre déployées à la frontière surinamaise.

Lire la suite

 Actualités économiques régionales

COP 27 : Rôle proéminent du Brésil et accord UE-Guyana sur le commerce durable de bois

En novembre, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh a accueilli la 27e Conférence des Parties (COP) des Nations Unies sur le changement climatique. Un évènement mondial auquel ont participé 90 chefs d’État, des représentants de 190 pays et 35 000 participants, dont le secteur privé, les peuples autochtones, les communautés locales et la société civile.
Le Brésil s’est illustré avec la deuxième plus grande délégation et la présence massive de ses entreprises. Celles-ci ont montré un grand niveau d’intérêt et d’engagement pour les objectifs de durabilité. Le pays a pris volontairement la tête du marché mondial du carbone et des avancées sur le sujet sont attendues en vue de la prochaine COP, prévue en 2023 aux Émirats arabes unis.
Cependant, la déforestation, la dégradation des forêts et les changements d’affectation des terres restent les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre au Brésil. Un scénario de zéro déforestation d’ici 2030 est envisagé dans la forêt atlantique et l’Amazonie, et aurait comme impact une réduction de 82 % des émissions brésiliennes.
D’autre part, à l’issue de la COP 27, le commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius, et le ministre guyanien des Ressources naturelles, Vickram Bharrat, ont signé un accord commercial juridiquement contraignant pour promouvoir le commerce durable de bois vers l’Union européenne. L’accord donnera aux acheteurs de bois européens l’assurance que les produits du bois sont respectueux vis-à-vis des règlementations environnementales de l’UE. Il contribuera aussi à améliorer la gouvernance des forêts et à lutter contre l’exploitation forestière illégale. Le Guyana devient ainsi le premier pays de la région amazonienne à signer un accord de partenariat volontaire sur l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux avec l’Union européenne.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Coupe du monde 2022 : Coup de pouce à une économie argentine en berne ?

Le 18 décembre l’Argentine a été sacrée championne du monde de football, provoquant une énorme joie dans un pays qui fait face actuellement à des taux d’inflation records et un endettement massif. Cependant, remporter une Coupe du monde pourrait avoir des conséquences favorables pour l’économie d’un pays. En effet selon une étude menée par l’université de Surrey au Royaume-Uni, le champion a tendance à bénéficier en moyenne de 0,25 point de pourcentage de croissance économique supplémentaire au cours des deux trimestres suivant le tournoi. À titre d’exemple, le Brésil a enregistré des taux de croissance de 5,9 % et 3,1 % lors de ses deux dernières victoires en 1994 et 2002, soit nettement plus que les années précédentes (4,9 % et 1,4 %) et suivantes (4,2 % et 1,1 %).
Ainsi, il pourrait y avoir hausse sensible de la consommation des ménages argentins, suivi d’éventuels effets positifs sur le tourisme et le commerce extérieur liés à une meilleure visibilité sur le plan international.
Néanmoins il est peu probable que la victoire en tant que telle ait un impact tangible sur la situation économique du pays et de sa population, dont près de 40 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. D’une part, le calendrier exceptionnel du tournoi de cette année au Qatar, qui s’est tenu pendant l’hiver de l’hémisphère nord, pourrait modifier les effets économiques de la victoire. De plus les précédents suggèrent que les problèmes économiques préexistants peuvent limiter les gains potentiels en matière de croissance, c’est le cas de l’Espagne en 2010, qui était plongée dans une crise de la dette publique. En Argentine, selon les prévisions, l’inflation devrait atteindre les 100 % en fin d’année et la croissance devrait décélérer de 0,5 point en 2023. Cette crise du coût de la vie et cette potentielle récession qui approche peuvent donc masquer les effets éventuels d’une victoire en Coupe du monde.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Prêt de 50 M$ de la BID au Suriname pour améliorer la viabilité budgétaire à moyen terme

La Banque interaméricaine de développement (BID) a annoncé avoir approuvé un prêt de 50 millions de dollars au Suriname pour améliorer sa viabilité budgétaire à moyen terme. Il sera accompagné d’un programme qui vise à optimiser la collecte des recettes fiscales et la planification et exécution du budget, ainsi qu’à amélioré la gestion des investissements publics. L’administration fiscale sera renforcée avec une réorganisation de la Direction des impôts et des douanes et de ses fonctions internes. Une agence fiscale semi-autonome sera créée pour mettre en œuvre la collecte de la taxe sur la valeur ajoutée et fournir de meilleurs services aux contribuables.
Le projet actualisera également les procédures internes et l’infrastructure technologique de l’administration fiscale et des opérations douanières. En outre, la BID a déclaré que le projet modernisera la gestion des finances publiques au ministère des Finances et de la Planification du Suriname afin d’accroitre la transparence du processus budgétaire et de renforcer les capacités du pays en matière de planification, d’exécution et de suivi du budget.

Lire la suite
 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles au troisième trimestre 2022 en Martinique : le climat des affaires garde le cap, mais l’horizon est incertain.

L’IEDOM publie les tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022.
Selon l’enquête de conjoncture du 3ème trimestre 2022, l’économie martiniquaise reste dynamique. L’indicateur du climat des affaires est stable à 108,4, soit un niveau favorable, sensiblement supérieur à sa moyenne de long terme (100). Le regain de dynamisme de l’activité est généralisé et contribue à la stabilisation de l’ICA, tout comme l’emploi et l’investissement. Également de bon augure pour la croissance, la consommation est vigoureuse, avec notamment une hausse des montants cumulés de paiement par carte bancaire (+11,4 % en volume et +11,7 % en nombre, par rapport à fin septembre 2021).
Pour voir la publication, cliquer ici

. . . . . . . . . . . .

Remise des prix du concours de l’Excellence Économique en Martinique

La 3ème édition nationale du Prix Citéco – Banque de France - IEDOM de l’Excellence Économique en STMG a été organisée à la Martinique au lycée BELLEVUE, le mercredi 14 décembre. Il s’agit d’un prix national destiné à promouvoir l’excellence dans les enseignements d’économie de la série STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion). Il est organisé sous l’égide de la Banque de France, de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM), de Citéco et du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse.
Le jury a récompensé les copies d’Andréa ANGELY (lauréate, lycée BELLEVUE), de Mélissa MILANIE (lycée La Jetée) et de Yan Yves NEBON (lycée Joseph GAILLARD). La copie d’Andréa participera au concours national en janvier 2023.
Ce concours a connu une forte mobilisation des lycéens (119 composants issus de 9 lycées) et du corps enseignant.

. . . . . . . . . . . .

Légère Hausse des taux des crédits aux particuliers et resserrement des écarts avec l’Hexagone

Le taux moyen des crédits à l’habitat remonte à 1,51 % au mois de juillet 2022 (+18 pdb par rapport à avril). De même, le taux moyen des découverts augmente à 7,31 % (+16 pdb). Le taux moyen des prêts personnels et autres crédits échéancés à la consommation se maintient à 3,78 %. Hormis pour les découverts, la remontée des taux des crédits aux particuliers s’avère plus faible que dans l’Hexagone, ce qui permet un resserrement des écarts.

En savoir plus : Le coût du crédit aux particuliers

. . . . . . . . . . . .

Remontée des taux des crédits aux entreprises

L’ensemble des taux moyens des crédits aux entreprises augmentent entre avril et juillet 2022, en Martinique. Cette remontée généralisée des taux s’effectue avec un léger décalage par rapport à l’Hexagone, où la hausse était déjà perceptible entre janvier et avril.
Les taux moyens des crédits à l’équipement et immobiliers s’établissent respectivement à 2,10 % et 1,92 % (+63 pdb et +69 pdb respectivement). Le taux moyen des découverts s’inscrit également en hausse (+73 pdb) pour atteindre 3,73 %. Enfin, à 2,14 %, le taux moyen des crédits de trésorerie échéancée affiche une progression conséquente (+122 pdb). Pour mémoire, ce taux se positionnait en dessous de 1 % depuis le début de la crise sanitaire, compte tenu du recours aux PGE (prêts à des taux proches de 0). L’augmentation de ce taux témoigne d’une normalisation de la situation.

Pour en savoir plus : Le coût du crédit aux entreprises

 Actualités économiques locales

Signature d’une nouvelle charte Bouclier Qualité-Prix renforcé (BQP+)

La démarche « Oudinot du pouvoir d’achat » réunie sous une même bannière l’ensemble des nouvelles négociations locales sur le Bouclier Qualité/Prix. Des négociations ont été menées entre le ministère des Outre-mer et l’ensemble des acteurs de la chaine d’approvisionnement avec des grands opérateurs économiques présents dans plusieurs territoires ultra-marins. Ces négociations ont conduit à la signature d’une nouvelle charte du Bouclier Qualité-Prix renforcé (BQP+) qui inclut 43 nouveau produits parmi les plus consommés en Martinique. Les signataires, notamment la grande distribution, s’engagent donc à répercuter l’ensemble des efforts de réduction de prix, actuels ou à venir, dans les prix d’une liste de produits de 134 produits de grande consommation (baisse moyenne de 5,28 % pour un panier moyen renforcé d’un montant de 390 euros). Ces mesures ont vocation à soutenir le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes dans un contexte inflationniste (l’inflation atteint +2,6 % sur onze mois en octobre 2022 en Martinique dont +9,1 % pour les prix de l’alimentation).

Pour en savoir plus : https://www.outre-mer.gouv.fr/contre-linflation-outre-mer-presentation-de-la-demarche-oudinot-du-pouvoir-dachat

. . . . . . . . . . . .

Aux Antilles, une plus grande mixité en termes de genre et d’âge est associée à une meilleure performance économique des entreprises

En décembre 2022, l’Insee publie une étude sur performance économique des entreprises au regard du genre et de l’âge.
Le marché du travail antillais a connu une profonde mutation au cours des deux dernières décennies avec la conjonction de deux phénomènes : la féminisation et le vieillissement de la population active. En 2019, plus de la moitié (53 %) des actifs sont des femmes et un quart des seniors. Ces évolutions soulèvent des enjeux collectifs en matière d’égalité d’accès des femmes et des hommes aux métiers et d’adaptation des conditions de travail des seniors à leur environnement.
Selon les conclusions de l’étude, la mixité permet d’améliorer la performance économique des entreprises. Toutefois, ces conclusions sont à nuancer en fonction des secteurs d’activité. Dans l’industrie et la construction, les entreprises les plus féminisées affichent une productivité inférieure de 10 % en moyenne par rapport aux entreprises mixtes. En revanche, dans le commerce ou les services, la proportion entre les hommes et les femmes a très peu d’incidence sur les niveaux de productivité. Les entreprises mixtes en termes d’âge ont également de meilleures performances économiques.

Pour en savoir plus : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6675061

. . . . . . . . . . . .

L’AFD renouvelle son soutien à l’investissement de la CTM

L’AFD renouvelle son soutien à la Collectivité Territoriale de Martinique à travers l’octroi d’un financement de 30 millions d’euros à taux bonifié.
Ce financement a vocation à financer le programme d’investissement de la CTM qui couvre l’ensemble du champ de ses compétences : enseignement, aménagement du territoire, économie, transports, solidarité, sports et culture.

Pour en savoir plus :
https://viaatv.tv/lafd-renouvelle-son-soutien-a-linvestissement-de-la-ctm/

 Actualités économiques régionales

Vers de nouvelles opportunités de transport de marchandises dans la Caraïbe

Dans le cadre du concours national French Tech Rise, la société martiniquaise Karib Link a présenté son projet de transport de marchandises entre les îles de la Caraïbe. Cette start-up a pour ambition d’organiser des rotations plus régulières avec des bateaux plus petits que les porte-conteneurs, et d’ainsi faciliter les échanges et faire baisser les coûts du fret. En 2021, les échanges de biens entre la Martinique et les pays de la zone sont embryonnaires. Les importations et les exportations avec les pays de la région (Amériques et Caraïbe hors DFA) s’élèvent respectivement à 103,3 millions d’euros et 6,7 millions d’euros (soit 4,4 % des importations et 3,0 % des exportations, hors produits pétroliers).

Avec des caboteurs éco-conçus (bateaux plus petits que les porte-conteneurs), le projet de barges polyvalentes devrait permettre de transporter dans des conteneurs des colis lourds, des vracs liquides et des déchets spécifiques adaptés aux ports en eaux peu profondes de la zone. Les navires ont également de capacité de porter assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle. Cette offre complémentaire à l’existant à reçu un accueil favorable tant de la profession que des États et autorités de la zone.

Pour en savoir plus :
https://www.journalmarinemarchande.eu/actualite/karibs-link-introduit-le-cabotage-eco-responsable-aux-antilles

. . . . . . . . . . . .

Les Bahamas, Anguilla et les îles Turques-et-Caïques figurent désormais sur la liste de l’UE des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales

L’Union Européenne a actualisé la liste (annexe 1) des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales. Les Bahamas, Anguilla et les îles Turques-et-Caïques intègrent cette liste compte tenu de leur manque de transparence en termes de coopération fiscale. L’Union Européenne s’attache à trois critères : la transparence fiscale, l’équité fiscale et la mise en œuvre des normes minimales relatives à l’érosion de la base d’imposition et au transfert de bénéfices (BEPS). Cette mise à jour porte à 12 le nombre de pays sur la liste de l’UE : Samoa américaines, Anguilla, Les Bahamas, Fidji, Guam, Palaos, Panama, Samoa, Trinité-et-Tobago, Îles Turques et Caïques, Îles Vierges américaines et Vanuatu.

Pour en savoir plus :
https://rci.fm/deuxiles/infos/Economie/Trois-pays-caribeens-epingles-par-lUE-pour-leur-non-cooperation-fiscale

. . . . . . . . . . . .

La Martinique point de départ d’un câble sous-marin internet déployé vers Cuba

Cuba poursuit son développement technologique et un accord a été signé entre la compagnie nationale de télécommunication (Etecsa) et Orange pour le déploiement d’un câble sous-marin entre la Martinique et la province de Cienfuegos.
Grâce à cette technologie, dont l’installation sera effective en 2023, Cuba disposera d’une nouvelle route pour les services internationaux et diversifiera géographiquement la connectivité actuelle.

Pour en savoir plus :
https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/la-martinique-point-de-depart-d-un-cable-sous-marin-internet-deploye-vers-cuba-1347536.html

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) publie les tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022 à Mayotte. Cette publication présente l’environnement des affaires et les évolutions conjoncturelles du trimestre.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Tableau de bord CEROM Mayotte – 3ème trimestre 2022

Le tableau de bord CEROM présente plusieurs indicateurs macroéconomiques et sectoriels à destination du grand public afin d’appréhender les évolutions conjoncturelles chaque trimestre.

Les chiffres marquants du trimestre sont, en glissement annuel :
• Indicateur du climat des affaires : -4,9 points
• Importations : +53,2 %
• Immatriculations de véhicules neufs : -11,8 %

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Baromètre mensuel de l’inclusion financière

Le baromètre reprend mensuellement les chiffres-clefs de l’inclusion financière

• Déptôts de dossiers de surrendettement
• Désignation de droit au compte bancaire
• flux d’inscription des personnes aux fichiers des incidents sur chèques et des retraits de carte bancaire (FCC)

Lire la suite

 Actualités économiques locales

LE PIB augmente malgré la crise sanitaire

En 2020, à Mayotte, malgré la crise sanitaire, le produit intérieur brut (PIB) augmente de 4,1 % en valeur. La consommation des administrations publiques reste en effet soutenue. De plus, avec la forte réduction des importations et des exportations, le déficit du commerce extérieur plus faible grève moins que d’habitude la croissance économique. La valeur ajoutée des entreprises croît de 3,7 %, tandis que la consommation des ménages est atone, car elle est pénalisée par les restrictions sanitaires. Du fait de la forte croissance démographique, le pouvoir d’achat individuel moyen des ménages ne progresse que de 0,2 % en un an.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Les entreprises mahoraises formelles créent 610 millions d’euros de valeur ajoutée en 2019

En 2019, les entreprises mahoraises formelles marchandes non agricoles et non financières créent 610 millions d’euros de valeur ajoutée pour un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros. Quatre secteurs – le commerce de détail, l’industrie, la construction et les services aux entreprises – sont à l’origine de 61 % de la valeur ajoutée générée par ces entreprises.
Porté par l’industrie et les activités immobilières, l’investissement de ces entreprises s’élève à 179 millions d’euros. Il se concentre sur un nombre réduit d’entreprises : 5 % d’entre elles réalisent 89 % de l’investissement.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Transport : Vers une compagnie maritime de dimension régionale et propre à Mayotte

La chambre de commerce et de l’industrie (CCI) et le département travaillent sur un projet de compagnie à l’échelle régionale. L’inflation des prix étant notamment due à la désorganisation du transport maritime à l’échelle nationale, Mayotte peut alors se retrouver mise de côté par les sociétés de fret maritime. Par conséquent une telle compagnie pourrait permettre d’assurer les liaisons à l’intérieur du canal du Mozambique, voire à plus grande échelle. L’idée est alors de se concentrer sur les petits marchés qui intéresse peu les grands acteurs du domaine. La CCI privilégie la création d’une délégation de service public et un appel à projet est en train de voir le jour. L’objectif est de voir se finaliser ce projet durant l’année 2024.

. . . . . . . . . . . .

Mayotte : La Technopole « livrée au deuxième semestre 2023 »

La SASU Mayotte Technopôle, l’Association Mayotte Technopôle (AMT) et la chambre de commerce de l’industrie de Mayotte ont organisé, le mardi 6 décembre, une visite du chantier de la Technopôle à Dembéni. Une convention de passage de relais opérationnel entre la SASU et l’AMT a été signée à cette occasion. La « Silicon Valley mahoraise » a su fédérer de nombreux partenaires financiers et institutionnels : le Département, l’Etat via la préfecture et le ministère des outre-mer, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou, l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte, l’Agence française de développement, la caisse des dépôts, et le centre universitaire de formation de recherche. L’AMT aura pour mission d’aménager et garantir l’ouverture du Technopôle pour 2023. Laboratoires, espaces de coworking, bureaux, résidences de chercheurs et espace événementiel. Le nouvel outil a vocation à être une plateforme opérationnelle, un lieu de rencontre pour les scientifiques, étudiants et chefs d’entreprises destiné à structurer le tissu économique mahorais pour accroître son attractivité à l’international.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Des défaillances d’entreprise en hausse au 3e trimestre à La Réunion

Au 3e trimestre 2022, le nombre de défaillances (entreprises placées en redressement ou en liquidation judiciaire) à La Réunion est en légère hausse avec 141 enregistrements (137 au trimestre précédent). En cumul sur douze mois, le département enregistre 535 défaillances d’entreprises à fin septembre 2022, soit une hausse de 10,1 % par rapport à fin septembre 2021. Ce nombre demeure toutefois inférieur à la période d’avant-crise (694 défaillances début 2019), traduisant notamment l’effet des mesures de soutien aux entreprises pour faire face à la crise sanitaire. De manière générale, ces variations doivent être interprétées avec précaution puisque la période de référence (juillet 2020 à juin 2021) se caractérise par la fermeture temporaire des tribunaux de commerce, par la modification des dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation des paiements, et par les mesures de soutien en trésorerie permettant d’éviter l’état de cessation des paiements.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

Tendances conjoncturelles au 3e trimestre 2022 : le climat des affaires reste favorable

Selon l’IEDOM, les chefs d’entreprise se montrent moins optimistes au 3e trimestre que sur la première moitié de l’année, mais le climat des affaires reste favorable. L’indicateur du climat des affaires (ICA) recule ainsi de 7,7 points par rapport au 2e trimestre pour s’établir à 111, un niveau nettement supérieur à sa moyenne de longue période (100). Dans l’ensemble, l’activité continue de progresser, mais moins vigoureusement qu’au premier semestre.
L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation a baissé à La Réunion, de +4,2 % en glissement annuel à fin juin 2022 à +3,9 % à fin septembre, dans le sillage du recul des prix de l’énergie. Elle demeure néanmoins à des niveaux historiquement élevés. La consommation des ménages reste dynamique, quoiqu’en léger ralentissement par rapport au trimestre précédent.
Pour la fin de l’année, les perspectives d’activité demeurent favorables et les prévisions d’investissement pour les douze prochains mois restent positives, malgré la hausse des incertitudes liée à la persistance des tensions inflationnistes et au resserrement des conditions de financement.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

L’IEDOM remet le prix de l’Excellence Economique en STMG 2022/2023

L’Académie de La Réunion et l’IEDOM de La Réunion ont remis les prix de la 3e édition nationale du concours du Prix de l’Excellence Économique (PEE) en Sciences et technologies du management et de gestion (STMG) 2022/2023 aux 3 lauréats académiques, le 9 décembre 2022. Ce concours, destiné à promouvoir l’excellence dans les enseignements d’économie de la série STMG, a connu une nouvelle fois une forte mobilisation des enseignants et des lycéens de Terminale STMG réunionnais. La copie de madame Nolwen BAUCHET, élève au lycée Moulin Joli à La Possession et lauréate académique de La Réunion, est qualifiée pour la finale nationale prévue lors de la 2e quinzaine de janvier 2023.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

L’IEDOM signe un partenariat avec France Active Réunion

L’IEDOM de La Réunion renforce son appui aux entreprises et structures de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) par la signature d’un partenariat avec France Active Réunion le 8 décembre 2022. France Active est une structure d’accompagnement des entrepreneurs dans leurs problématiques financières. L’IEDOM mettra à disposition de France Active des outils et des informations pratiques en faveur de la consolidation des compétences financières des entrepreneurs.

Lire la suite

 Actualités économiques locales

Les entreprises réunionnaises créent 7,5 milliards d’euros de valeur ajoutée en 2020

En 2020, 46 400 entreprises composent les secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers à La Réunion. Elles créent 7,5 milliards d’euros de valeur ajoutée (soit 0,7 % de la valeur ajoutée (VA) des entreprises françaises hors Mayotte), pour un chiffre d’affaires de 25,5 milliards d’euros. L’enseignement, la santé humaine et l’action sociale (hors secteur public), les différents services aux entreprises, le commerce de détail et la construction contribuent fortement à la création de cette VA. Les deux tiers des entreprises n’emploient aucun salarié. Les autres, très majoritairement de petite taille, emploient 117 000 personnes au 31 décembre 2020. En 2020, les entreprises réunionnaises investissent 2 milliards d’euros, dont 41 % réalisés par les entreprises du secteur immobilier.

Lire la suite
. . . . . . . . . . . .

L’inflation mesurée sur douze mois en baisse à +3,5 % en novembre

Sur un an, l’indice des prix à la consommation augmente de 3,5 % à La Réunion, après +3,7 % en octobre et contre +6,2 % en France hors Mayotte. Les prix de l’énergie sont en hausse de 10,0 % à fin novembre après +10,3 % en octobre. Les prix de l’alimentation augmentent de 6,5 % après +7,3 % en octobre. La hausse des prix des produits manufacturés accélère à +3,7 % après +3,2 % en octobre. Quant aux services, leurs prix augmentent sur un an de 1,6 % en novembre après +1,9 % en octobre.

Lire la suite

 Actualités économiques régionales

La Commission de l’océan Indien fête ses 40 ans

Le 21 décembre 2022 est la date anniversaire des 40 ans de la Déclaration de Port-Louis, qui présida à la création de la Commission de l’océan Indien (COI) lors de l’accord de Victoria de 1984. La COI est une organisation régionale intergouvernementale qui regroupe cinq membres : les Seychelles, Maurice, Madagascar, l’Union des Comores ainsi que la France (La Réunion). Elle comprend également des membres observateurs, tels que la Chine et l’Union européenne. La COI a pour mission de resserrer les liens entre les îles de l’Indianocéanie et de soutenir ses États membres dans le cheminement vers le développement durable. La COI intervient ainsi dans les domaines où une action régionale revêt une forte valeur ajoutée (sûreté en mer, gestion des déchets, sécurité alimentaire, etc.). Récemment, la COI a étendu les domaines de coopération afin de répondre le plus efficacement aux défis actuels représentés par le changement climatique (financement pour 60 M€ du projet Hydromet visant à renforcer la surveillance climatique) ou la mobilité au sein de la zone COI (financement des Assises régionales de la formation et de la mobilité professionnelle).