La lettre de l'Institut d'émission
Janvier 2021

 
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 La voix des Banques centrales

Vœux à la place financière

Discours de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France et Président de l’ACPR – Paris, le 19 janvier 2021

Cette vidéo est une première. Nos vœux cette année sont au format « Covid » : virtuels, mais très chaleureux. Je vous les présente au nom des femmes et des hommes de la Banque de France et de l’ACPR. Que 2021 soit une année meilleure pour notre cher pays, avec les vaccins qui d’ici le deuxième semestre devraient arrêter l’épidémie. Année meilleure aussi pour vous et ceux qui vous sont chers, avec une pensée particulière pour ceux de nos concitoyens qui ont malheureusement perdu un proche dans cette épidémie. 2020 fut une année très éprouvante à bien des égards, mais une année de mobilisation collective exceptionnelle (I). Il faudra capitaliser sur cette résilience pour relever les nombreux défis de 2021 (II).

I. Les fruits de 2020 : Financement de l’économie et résilience du système financier
Face à la crise Covid, les pouvoirs publics – le Gouvernement et les banques centrales ont rapidement déployé un « pont de financement » pour aider les entreprises, notamment les TPME, à traverser ce choc et protéger leurs salariés. Les institutions financières ont ainsi été avec leurs salariés en première ligne de cette mobilisation : les banques en distribuant 130 milliards de PGE – record d’Europe, et restez-y engagées –, mais aussi les assurances – on l’a moins dit – avec nombre de gestes extracontractuels –. Vos équipes ont fait preuve d’une agilité opérationnelle remarquable. Cette résilience résulte aussi de ce que les banques et les organismes d’assurance sont entrés dans la crise avec une situation financière solide, avec notamment des fonds propres qui ont plus que doublé depuis 2008 à près de 15 % pour les grandes banques françaises, et une couverture moyenne des exigences en capital des assureurs de 239 % à fin septembre 2020.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Cinq graphiques pour comprendre les priorités de la France pendant la crise de la COVID-19

Jeffrey Franks, Bertrand Gruss, Manasa Patnam et Sebastian Weber

La France a été lourdement frappée par la pandémie mondiale, tant sur le plan sanitaire qu’économique. Pour le pays, la priorité est de sauver des vies tout en réduisant au minimum le coût économique de la pandémie. Le gouvernement devrait donc continuer d’apporter une aide budgétaire adaptée aux ménages et aux entreprises, préserver la stabilité financière et encourager une transformation économique durable au fur et à mesure de la reprise de l’économie. Les cinq graphiques ci-après illustrent le dernier bilan économique de la France établi par le FMI et les principaux enjeux.

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L’IEDOM publie une étude et un podcast sur le modèle des banques aux Antilles

Les établissements bancaires antillais évoluent dans le même cadre juridique que ceux de l’Hexagone. Ils relèvent des mêmes statuts et sont régis par les mêmes textes. Plusieurs banques antillaises constituent d’ailleurs des succursales rattachées à une maison-mère située dans l’Hexagone, quand d’autres sont en revanche des banques filiales dites de « plein exercice ».

Ces différents acteurs sont soumis à des problématiques spécifiques, tenant notamment aux particularités du marché local. Ce dernier, relativement étroit et mature, est en effet paradoxal de par son caractère à la fois concentré avec un poids prépondérant d’une poignée d’acteurs, mais également « éclaté » avec une multitude d’établissements de taille réduite intervenant sur des marchés spécifiques.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Parution de la note « Tendances conjoncturelles – 3e trimestre 2020

Au 3e trimestre 2020, l’indicateur du climat des affaires remonte de 13,6 points mais demeure bien en dessous de sa moyenne de long terme. Il s’établit à 89,8 points, les chefs d’entreprise interrogés par l’IEDOM demeurant particulièrement fébriles en cette période de faible visibilité tant sur le plan sanitaire qu’économique. Lire la suite

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Les partenaires publient

L’Insee a récemment publié « populations légales 2018 ». La DIECCTE nous présente sa note « Tensions sur le marché du travail en Guadeloupe 2019 ».

 Actualités économiques locales

Reprise du tourisme pour les fêtes de fin d’année

Avec 1 238 865 passagers accueillis (arrivées + départs), Pole Caraïbes connaît une chute de son trafic de passagers en 2020, soit -48,7 % par rapport à la même période en 2019 (-35,5 % pour les mouvements d’avions).

Au cumul à fin décembre, ce sont les destinations « Caraïbe Nord », « Caraïbes Sud » et « Amérique du Nord » qui ont été les plus impactées avec des variations respectives de -80 %, -76 % et -69 %.

Toutefois, les loueurs de voitures sont unanimes : le regain d’activité des vacances de Noël est bien réel. Le nombre de passagers à l’aéroport a pratiquement été multiplié par 3 entre novembre et décembre 2020 passant ainsi de 44 512 à 125 911.

Patrick VIAL-COLLET, Président de la CCI des îles de Guadeloupe, affirme que les avions étaient pleins fin décembre et anticipait l’arrivée de 30 à 40 000 touristes sur les 10 premiers jours de janvier 2021. En moyenne, le prix des billets à destination de Pointe-à-Pitre a chuté de 30 %. Air France, pour faire face au regain de la demande, a notamment quadruplé les dessertes vers l’Outre-mer pour la période des fêtes.

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Aide publique à destination de Corsair validée par la Commission européenne et reprise de la compagnie par un groupe d’investisseurs

La Commission européenne a approuvé, le 11 décembre, l’aide de l’État (comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI)) attribuée à Corsair pour un montant total de 141 M€. Ces mesures de soutien de Corsair par la France sont, en grande partie, attribuées dans le cadre de la reprise de la compagnie aérienne. Une première aide prend la forme de prêts participatifs, de reports d’impôts, de prêts bonifiés et de crédits d’impôt. Elle est destinée à la restructuration de l’entreprise. Une seconde vise à indemniser la compagnie des dommages induits par la crise sanitaire de la Covid-19. Déjà en grande difficulté financière avant la crise, Corsair emploie actuellement 1 100 collaborateurs et transporte 1,2 million de passagers par an. Pour rappel, au printemps dernier, la compagnie a été déclarée non éligible au PGE.

Dans le détail, le 30 décembre 2020, le consortium (nommé Outre-mer R Plane : OMRP) d’investisseurs guadeloupéens, guyanais, mahorais, martiniquais et réunionnais et présidé par Patrick VIAL-COLLET a racheté la totalité des actions de la compagnie permettant ainsi son sauvetage. Le coût de celui-ci atteint 300 M€ répartis entre l’État (141 M€), TUI, ancien actionnaire allemand (126 M€, sous la forme d’abandon de créances et du don d’un Airbus A330-300, déjà exploité par Corsair) et les nouveaux actionnaires à hauteur de 30 M€. Les différentes collectivités d’Outre-mer s’engagent également dans cette alliance public/privé. Ainsi, la Région Guadeloupe va injecter 3 M€ dans le capital d’OMRP.

Corsair, afin de renforcer son ancrage dans les DOM, va faire l’acquisition de 5 nouveaux avions (Airbus A330 900 NEO) d’ici à janvier 2022 et abandonne ses liaisons avec les États-Unis et le Canada. Le siège social est transféré en Guadeloupe. À l’horizon de 2024, l’entreprise souhaite créer 150 à 200 emplois. En attendant, la compagnie a annoncé la suppression de 10 % de son effectif parmi le personnel navigant et le personnel au sol.

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La Région adopte le Plan Régional d’Organisation et d’Équipement des Ports de Pêche (PROEPP)

La Région Guadeloupe accélère en matière de croissance bleue avec l’adoption du PROEPP. Conformément aux orientations du schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDE II), la Région Guadeloupe a élaboré le PROEPP qui définit la stratégie régionale d’investissements sur les ports de pêche.

Au total, ce sont 11 ports départementaux et communaux qui bénéficieront de ces investissements à travers l’archipel.

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 Actualités économiques régionales

Le plan de relance économique des îles du Nord, déclinaison du plan France Relance

Ce plan est la déclinaison locale du plan de relance national qui concerne aussi bien les particuliers, les entreprises et les collectivités. Le plan de relance des îles du Nord se décompose en 3 volets : l’aide aux entreprises, l’emploi et la cohésion sociale.

Mercredi 2 décembre, un Comité territorial de pilotage et de suivi, visant à décliner le plan France Relance à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, a été créé. Ce comité a pour mission d’assurer le bon déroulement des projets (100 lancés sur le plan national) de ce plan de relance.

38 M€ sont alloués à la construction du centre interministériel de Saint-Martin, plus grosse dotation territoriale à l’échelle ultramarine. Ce centre accueillera les services préfectoraux, les services du Ministère de la Justice, mais aussi ceux de la Police aux Frontières et de l’Education Nationale. 357 412 € sont provisionnés pour des projets concernant la préservation de la biodiversité sur les îles du Nord. Une enveloppe de 3 M€ sera aussi à répartir entre Saint-Martin et Saint-Barthélemy pour « le renouvellement, l’amélioration et la mise en conformité des réseaux et ouvrages d’assainissement et d’eau potable ». 2,7 M€ iront aussi aux deux îles dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et le Plan d’investissement dans les compétences (PIC).

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Adoption du premier code local de l’énergie à Saint-Barthélemy

Depuis 2007, l’énergie sur l’île est une compétence de la Collectivité, et non plus de l’État. Le Conseil territorial a adopté le 18 décembre son code local de l’énergie, document obligatoire pour le maintien de la péréquation tarifaire. Ce code constitue une base avant la rédaction de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 2021. Il est aussi indispensable pour bénéficier des aides du FACÉ (Fonds d’Amortissement des Charges d’Électrification), qui finance l’enfouissement des réseaux électriques depuis l’ouragan Irma, à hauteur de 8 M€. Par ailleurs, cette convention rend désormais possible l’investissement d’EDF pour remplacer les vieux moteurs de la centrale.

Atteindre 50 % de renouvelable à l’horizon 2030 et autonomie énergétique à l’horizon 2050 sont les deux principaux objectifs de ce code. Aujourd’hui l’intégralité de l’électricité produite sur l’île est issue du gasoil acheminé par cargo. La péréquation tarifaire, c’est-à-dire la prise en charge par l’État du surcoût lié à l’éloignement du territoire, est préservée. Le montant est estimé à 25 M€ par an pour l’île, l’équivalent de 2 500 € par habitant et par an.

Un Comité MDE (maîtrise de la demande en énergie) a par ailleurs été créé l’année dernière et doit maîtriser la consommation locale pour gérer au mieux la transition écologique.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles : une reprise économique sans rattrapage

Au troisième trimestre 2020, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’est légèrement amélioré et s’établit à 91,3 points (+1,5 point). Les entreprises se déclarent plus optimistes concernant leur activité et leurs soldes de gestion (trésorerie, délais de paiement). A contrario, les réponses concernant le trimestre à venir (correspondant au quatrième trimestre) ont contribué négativement à l’évolution de l’ICA, les entreprises semblant anticiper les difficultés liées à la nouvelle dégradation des conditions sanitaires (reconfinement du mois de novembre). Dans l’ensemble, l’ICA reste encore en dessous de sa moyenne de longue période et ne présage pas un rattrapage. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.

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Baisse de la rentabilité des banques antillaises depuis 2010

D’après la note de l’IEDOM sur le modèle économique des banques antillaises, les établissements bancaires sont confrontés à une baisse tendancielle de leur rentabilité depuis 2010. Les marges d’intermédiation ont fléchi avec la baisse des taux d’intérêt, alors que la progression des revenus de commissions est limitée par le plafonnement des frais bancaires (commissions d’interventions, incidents bancaires, …). Par ailleurs, le marché local est resté étroit et toujours caractérisé par une clientèle (particulier et entreprise) plus fragile que dans l’Hexagone. Cette tendance a poussé les établissements bancaires antillais à se réorganiser pour rationaliser les coûts, ainsi qu’à chercher de nouveaux relais de croissance. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.

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Les dix premières entreprises martiniquaises représentent 39 % du chiffre d’affaires de l’île

Selon la note sur la situation financière des entreprises martiniquaises en 2018 publiée par l’IEDOM, les dix premières entreprises de l’île représentent 39 % du chiffre d’affaires, 28 % des effectifs, et 45 % des dépenses d’investissement. La structure de leur bilan dévoile que la part des fonds propres, historiquement plus faible dans les entreprises martiniquaises, tend à converger vers le niveau observé au plan national. Par ailleurs, l’endettement financier, essentiellement bancaire (95,8 %), reste modéré au regard du niveau des fonds propres, malgré des investissements conséquents. Il faut noter que les entreprises du territoire sont pénalisées par des besoins en fonds de roulement d’exploitation plus forts que dans l’Hexagone, notamment en raison de la nécessité de constituer des stocks importants du fait de l’éloignement des centres d’approvisionnement et de l’insularité. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.

 Actualités économiques locales

Reprise des créations d’emplois au 3e trimestre 2020

Au troisième trimestre 2020, les créations d’emplois salariés repartent à la hausse (+1,8 %) en Martinique. Excepté dans l’agriculture (-0,9 %), l’emploi croît dans tous les secteurs et particulièrement dans l’intérim (+19,3 %). En comparaison, en France entière (hors Mayotte), l’emploi salarié augmente de +1,6 % sur le trimestre. À cette dynamique s’ajoute la forte hausse des créations d’entreprises avec +1078 (+74,7 %) entreprises au 3e trimestre 2020. La publication est disponible sur le site de l’INSEE.

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Le recensement 2018 confirme la baisse de la population

Au 1er janvier 2018, la population légale en Martinique est estimée à 368 783 habitants. En cinq ans, le territoire aurait perdu 16 768 habitants soit une baisse annuelle moyenne de 0,9 % par an. Le rythme de ce déclin démographique s’accélère par rapport à la période 2008-2013 (– 0,6 % par an). En cause, des départs du territoire plus nombreux que les arrivées, malgré un solde naturel positif. Les communes du Nord sont les plus touchées par ce déclin démographique. La publication est disponible sur le site de l’INSEE.

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Moitié moins de passagers à l’aéroport Martinique Aimé Césaire en 2020

En 2020, 1 021 275 de passagers ont transité par l’aéroport de la Martinique contre deux millions en 2019. Cette chute du nombre de passagers est liée à la crise sanitaire du Covid-19 notamment en raison des différentes mesures de restrictions (fermetures de frontières, confinements, quarantaines et tests PCR). Au mois de décembre, le nombre de passagers s’est redressé par rapport à novembre (+210 %, soit 100 298 passagers), ce qui a permis de lancer la saison touristique. Le président de la SAMAC (Société Aéroport Martinique Aimé Césaire), Frantz Thodiard, a déclaré qu’un rebond serait envisageable au second semestre 2021 en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

 Actualités économiques régionales

Chute du PIB de la région Amérique Latine et Caraïbe en 2020

La Banque mondiale a publié ses prévisions économiques régionales pour 2020. La région Amérique latine et Caraïbe a été gravement touchée par la pandémie du COVID-19 en 2020, tant du point de vue sanitaire qu’économique. Selon la Banque mondiale, la croissance du PIB a significativement chuté en 2020, à environ -6,9 % (après +1,0 % en 2019) notamment en raison des mesures de lutte contre la pandémie. La croissance dans la Caraïbe a baissé de manière encore plus importante et est estimée à -7,7 %, en 2020 contre +3,4 % en 2019. Même si tous les pays de la région ont connu de considérables baisses de leur activité, Sainte-Lucie a connu la chute la plus importante avec -18 %, suivie de Grenade (-12 %) et de la Dominique (-10 %) en 2020. La croissance dans la Caraïbe devrait rebondir à +4,5 % en 2021, stimulée par une reprise partielle du tourisme. La publication est disponible sur le site de la Banque mondiale.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles du 3e trimestre 2020 : un climat des affaires marqué par la prudence des entrepreneurs

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) a publié les tendances conjoncturelles du 3e trimestre 2020 à Mayotte. Cette publication fait état de l’environnement des affaires et des évolutions conjoncturelles au cours du trimestre.

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Tableau de bord CEROM Mayotte – 3e trimestre 2020

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) participe à la publication du tableau de bord économique de Mayotte. Cette publication s’inscrit dans le cadre du partenariat pour les Comptes économiques rapides pour l’Outre-mer (CEROM) qui réunit, depuis 2004, l’IEDOM, l’Agence française de développement (AFD) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Il a pour objectifs l’élaboration des comptes rapides, la modélisation de l’évolution des économies et la publication d’analyses macroéconomiques ou thématiques sur les départements et collectivités d’outre-mer.

Pour plus d’informations, consulter la publication en ligne sur le site des CEROM.

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Mayotte en 2019 : le rapport annuel de l’IEDOM disponible en ligne

Le rapport annuel 2019 de l’IEDOM de Mayotte, édition 2020, est désormais disponible en ligne. Le rapport se décline en quatre chapitres élaborés avec le concours des partenaires publics et privés de l’île et enrichis par les informations monétaires et financières produites par l’Institut.

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 Actualités économiques locales

Nouveau prêt de l’AFD à la commune de Mamoudzou

Plus de 22 millions d’euros ont été accordés sous forme de prêt à la commune de Mamoudzou par l’Agence française de développement (AFD). Troisième prêt accordé à la commune par l’AFD depuis 2016, il servira à financer des projets « verts », tels que la rénovation énergétique de la commune et l’installation d’éclairages plus économes. Ainsi, 7,6 millions d’euros sont versés en avance de trésorerie, et remboursés à réception des subventions. Les 15 millions restants sont garantis par un prêt sur 20 ans. Au total et avec ce nouvel emprunt, la dette de Mamoudzou auprès de l’AFD est de 35 millions d’euros.

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3ème édition du Forum économique de Mayotte

Le 3ème forum économique de Mayotte s’est tenu les 21 et 22 octobre 2020 à Mamoudzou. Cette édition a proposé deux jours d’échanges et de travaux portés sur l’innovation, le tourisme, la Formation des hommes, l’ouverture sur l’océan Indien et le canal du Mozambique. Comme en 2019, un focus a également été fait sur les avancées des Projets Gaziers du Mozambique et de ses enjeux pour l’économie mahoraise.

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Mayotte a présidé la XXVe Conférence des présidents des RUP

La XXVe Conférence des Présidents des Régions Ultrapériphériques (CPRUP) s’est tenue en visioconférence les 26 et 27 novembre 2020, sous la présidence de M. Soibahadine IBRAHIM RAMADANI, Président du Conseil départemental de Mayotte.

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Présentation du Plan de Relance aux entreprises et aux salariés de Mayotte

Pour faire face à l’épidémie de la Covid-19, le Gouvernement a mis en place des mesures de soutien économique autour de trois volets principaux : la transition écologique, la souveraineté et la compétitivité économique, et la cohésion sociale et territoriale.

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L’Insee publie les résultats provisoires du PIB 2018 : un ralentissement de la croissance

En 2018, le produit intérieur brut (PIB) de Mayotte augmente de 3,2 % en valeur, soit entre deux et trois fois moins rapidement que les années précédentes. Le PIB par habitant recule pour la première fois depuis 2009 (-0,6 % pour atteindre 9 250 euros). Le pouvoir d’achat individuel moyen progresse peu et les sociétés voient leur valeur ajoutée ralentir nettement et leur marge reculer.

La dépense de consommation finale des administrations publiques est le premier moteur de la croissance du PIB en 2018, contribuant à hauteur de 1,8 point. Elle représente 61 % du PIB.

Pour plus d’informations, consulter la publication de l’INSEE.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Les taux des crédits à La Réunion restent bas au troisième trimestre 2020

L’IEDOM publie deux notes de conjoncture financière relatives au coût du crédit à La Réunion :
• Taux des crédits aux entreprises au troisième trimestre 2020
• Taux des crédits aux particuliers au troisième trimestre 2020

Voir la publication sur les crédits aux entreprises
Voir la publication sur les crédits aux particuliers

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Les chiffres marquants du troisième trimestre à La Réunion, publiés dans le tableau de bord Cerom

Chaque trimestre, le partenariat Cerom (Insee, Iedom, AFD) publie son tableau de bord qui dresse un état des lieux des indicateurs synthétiques de conjoncture. Le tableau de bord économique de La Réunion de décembre 2020, actualisé des données à fin septembre 2020, est disponible sur le site Cerom.

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Prix de l’excellence économique en STMG

La 1ere édition du Prix Citéco - Banque de France - Iedom de l’Excellence Économique pour les élèves de terminale STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) s’est achevée le 19 janvier 2021 avec la nomination du lauréat au niveau national. A La Réunion, ce concours a réuni plus d’une centaine de lycéens de cinq établissements volontaires (Antoine Roussin, Ambroise Vollard, Leconte de Lisle, Mahatma Gandhi et Moulin Joli). Ces lycéens ont fait partie des 1 522 étudiants, au niveau national, ayant composé sur le thème des mutations dans le secteur des transports. Les trois lauréats à l’échelle de l’île, Zainab GOULAMMOUSSEN, Judicaël CLAIN, Grégory BREZE, ont reçu leur prix des mains de Gilles LESELLIER, directeur de l’IEDOM de La Réunion.

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 Actualités économiques locales

Campagne sucrière 2020 : un tonnage historiquement faible

Faute d’un tonnage suffisant pour alimenter les usines, la campagne sucrière a pris fin le 27 novembre 2020 pour le bassin Nord et Est, et le 05 décembre 2020 pour le bassin Sud et Ouest. L’usine de Bois-Rouge a broyé 783 000 tonnes de cannes ; l’usine du Gol a broyé quant à elle 743 000 tonnes. L’industriel Tereos aura donc réceptionné à peine plus de 1,5 million de tonnes de cannes, c’est près de 14 % de moins par rapport à la moyenne de ces dix dernières années. La principale cause évoquée par les professionnels est la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois sur La Réunion. L’année 2020 comptera ainsi pour une des pires récoltes de l’histoire contemporaine de la canne à sucre.

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L’emploi salarié retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire

Après deux trimestres consécutifs de baisse, l’emploi salarié repart à la hausse au troisième trimestre 2020 : + 1,6 % par rapport au trimestre précédent, et 4 200 emplois créés en un trimestre. De fait, il se situe même légèrement au-dessus de son niveau de la fin 2019, avant la crise. La Réunion est la seule région française dans ce cas. La hausse concerne davantage le secteur privé (+ 2 %) que public, et touche quasiment tous les secteurs d’activité. Malgré ce rebond de l’emploi au troisième trimestre, le commerce, le transport et l’hébergement-restauration n’ont pas retrouvé leur niveau d’activité de la fin 2019 : au total, 1 000 emplois ont été perdus dans l’ensemble de ces trois secteurs.

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Les Réunionnais privilégient la voiture pour aller travailler, même sur des trajets courts

Sept Réunionnais sur dix qui travaillent à moins de 5 km de leur domicile utilisent la voiture pour s’y rendre. Sur cette distance, l’usage des transports en commun, comme du vélo, est moins développé qu’en France de province. Même en dessous de 2km entre le domicile et le travail, l’usage de la voiture reste majoritaire, bien qu’un tiers des Réunionnais dans cette situation privilégient la marche. Les transports en commun sont davantage utilisés par les femmes et les employés, de même que la marche, alors que le vélo concerne majoritairement les hommes. Le recours aux transports en commun est le plus fréquent à Saint-Denis, sur ces courtes distances de moins de 5 km entre le domicile et le travail.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

L’impact économique de la pandémie de Covid-19 à Saint-Pierre-et-Miquelon

En novembre 2020, l’IEDOM a publié L’impact économique de la pandémie de Covid-19 à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette note thématique rédigée en partenariat avec la CACIMA (Chambre d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers et de l’Artisanat) s’attache à analyser l’impact de la crise sanitaire sur l’activité économique de Saint-Pierre-et-Miquelon. L’analyse montre que l’activité économique s’est fortement contractée pendant le confinement de mars à avril 2020 mais qu’elle a globalement bien rebondi depuis. La reprise, inégale selon les secteurs, demeure fragile en raison des restrictions sur le transport international.

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Publication des Tendances conjoncturelles du 3e trimestre 2020

En décembre 2020, l’IEDOM a publié les Tendances conjoncturelles au 3e trimestre 2020 à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette note analyse l’évolution de la conjoncture économique de l’archipel et conclut que l’activité économique connait un regain.
Cette note se complète d’annexes statistiques, une compilation de données à destination du grand public, disponibles ici.

 Actualités économiques locales

Du nouveau dans le secteur des transports

Le secteur du transport aérien a connu une évolution fin 2020 avec l’arrivée du nouvel ATR 42-600 exploitée par la compagnie Air Saint-Pierre. De plus, l’aérogare de l’aéroport Saint-Pierre Pointe Blanche va connaitre des rénovations en 2021. Du côté du transport maritime, le quai de Fortune à Terre-Neuve (Canada) est quasiment terminé tandis que le quai de croisière de Saint-Pierre est entré dans sa phase de réalisation.

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Poursuite du renouvellement dans le secteur de la pêche

Après l’annonce de plusieurs nouveaux projets dans le secteur de la pêche (cf. Lettre trimestrielle du 3e trimestre 2020), le secteur poursuit son renouvellement avec la restructuration de l’entreprise Pêcheurs du Nord et l’arrivée d’une chaîne de cuisson du concombre de mer.

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22e Commission mixte de coopération régionale avec le Canada

Depuis le 2 décembre 1994, un accord franco-canadien a officialisé la coopération régionale entre les provinces atlantiques canadiennes et Saint-Pierre-et-Miquelon, créant ainsi la Commission mixte de coopération régionale. Pour la 22e fois, les acteurs se sont réunis afin d’échanger sur le bilan de l’année 2020 et les perspectives de l’année 2021.

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 Actualités économiques régionales

Les taux directeurs canadien et américain restent bas et inchangés

Le 20 janvier, pour le 3e trimestre consécutif, la Banque du Canada (BoC) a annoncé qu’elle maintenait son taux cible à sa valeur plancher de 0,25 %. Le 27 janvier 2021, pour le 3e trimestre consécutif, la Réserve Fédérale américaine (Fed) a maintenu son taux directeur dans la fourchette 0,00 % à 0,25 %.

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L’activité économique canadienne se redresse

Après deux trimestres de baisse en raison de la pandémie de Covid-19, le Produit Intérieur Brut (PIB) canadien rebondit de 8,9 % au 3e trimestre 2020.

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La monnaie unique se déprécie légèrement au quatrième trimestre 2020