La lettre de l'Institut d'émission
- Juin 2018

 
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 La voix des Banques centrales

BCE : Réunion du Conseil des gouverneurs du 14 juin 2018

À l’issue de la réunion du 14 juin 2018 du Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi a déclaré : « Depuis le lancement de notre programme d’achats d’actifs (asset purchase programme, APP) en janvier 2015, le Conseil des gouverneurs a lié les achats nets d’actifs au titre de l’APP à l’ampleur des progrès effectués vers un ajustement durable de la trajectoire d’inflation vers des niveaux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme. [...] Sur la base de cette évaluation, le Conseil des gouverneurs a conclu que les progrès accomplis vers un ajustement durable de l’inflation ont été substantiels. [...] Dès lors, le Conseil des gouverneurs a pris les décisions suivantes aujourd’hui.Premièrement, en ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nous continuerons de procéder à des achats nets dans le cadre de l’APP au rythme mensuel actuel de 30 milliards d’euros jusque fin septembre 2018. Après septembre 2018, si les données nous parvenant confirment nos perspectives d’inflation à moyen terme, nous prévoyons de réduire le rythme mensuel des achats nets d’actifs à 15 milliards d’euros jusque fin décembre 2018, puis de mettre un terme aux achats nets. Deuxièmement, nous entendons poursuivre notre politique de réinvestissement des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance acquis dans le cadre de l’APP pendant une période prolongée après la fin des achats nets d’actifs [...] Troisièmement, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés et nous prévoyons qu’ils resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019 [...] Les décisions de politique monétaire prises ce jour préservent le degré élevé actuel de soutien monétaire qui permettra la poursuite de la convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme. »

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L’IEDOM publie son rapport d’activité 2017

L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM), publie sont rapport d’activité 2017. Dans les départements d’outre-mer, et en dépit d’événements climatiques ou sociaux, la conjoncture a évolué favorablement. L’Indicateur du Climat des Affaires se situe à un niveau élevé dans l’Océan Indien ; dans les départements français d’Amérique (DFA) il est revenu autour de sa moyenne de longue période en dépit des événements qui ont marqué l’année. Dans tous les départements d’outre-mer, la consommation des ménages progresse tandis quel’investissement est plutôt bien orienté. L’activité bancaire a accompagné la dynamique économique : la croissance des encours observée les années précédentes se poursuit. Les prix ont légèrement augmenté dans l’ensemble des départements d’outre-mer, en lien avec la progression des prix de l’énergie. Malgré une évolution conjoncturelle favorable, le marché du travail affiche un bilan en demi teinte. [...]

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Rue de la Banque n°63 : Structure de la dette des entreprises et reprises économiques - analyse d’un groupe de pays

« Après la crise de 2008, la reprise a été plus rapide aux États-Unis que dans la zone euro. Selon certains auteurs, cette différence s’explique notamment par la capacité du système financier américain à remplacer le financement bancaire des entreprises par du financement obligataire. Le présent Rue de la Banque résume une étude empirique du comportement cyclique de la structure de la dette des entreprises dans 23 pays sur la période 1989-2013 [...] »

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Bloc-Notes Eco de la Banque de France : L’impact des défaillances d’entreprises est-il uniquement négatif ?

« Les défaillances d’entreprises ont connu en 2016-2017 leur plus fort recul depuis l’an 2000. La question de l’impact des défaillances est souvent réduite dans les débats publics aux conséquences négatives à court terme, en particulier sur l’emploi et les créanciers. Nous montrons qu’il peut aussi en découler des effets plus positifs à moyen-long terme, liés à la réallocation des ressources vers des entreprises plus productives.[...] »

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Parution de la note « Premières tendances du 1er trimestre 2018 »

Au premier trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires (ICA) progresse de 3,7 points par rapport au trimestre précédent. Il s’établit à 103,7 points, ce qui le place au-dessus de sa moyenne de longue période, pour la troisième fois depuis 2012. Cette augmentation de l’ICA tient essentiellement aux anticipations positives portées par les chefs d’entreprise pour le deuxième trimestre 2018 et, dans une moindre mesure, à leur appréciation relative au premier trimestre. Lire la suite

 Actualités économiques locales

Visites ministérielles

Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, et la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, étaient en visite officielle les 10 et 11 juin. Ils sont intervenus sur la problématique des sargasses dans l’archipel de la Guadeloupe. Nicolas Hulot a annoncé le débloquage d’une enveloppe de 10 millions d’euros. Face à la situation actuelle, 3 millions d’euros sont débloqués en urgence pour poursuivre l’accompagnement des collectivités. 5 millions d’euros seront consacrés à l’équipement des collectivités en matériel de collecte d’algues, 350 000 euros pour la recherche locale et 300 000 euros pour la surveillance par satellite.

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Le Fonds européen de développement régional (FEDER)

Une opération d’information sur le FEDER a été organisée par la région à destination des chefs d’entreprises et des porteurs de projets. Le FEDER, pour la période 2014-2020, est doté d’un budget de 522 millions d’euros pour la Guadeloupe. Actuellement près de 200 millions sont déjà programmés. Ces aides financières sont destinées à soutenir et favoriser le développement économique.

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Délocalisation partielle du Centre hospitalier universitaire (CHU)

La directrice de l’Agence régionale de santé a annoncé la délocalisation partielle du CHU. Cette opération permettra notamment le nettoyage par zone du CHU avant la réintégration partielle des services délocalisés. Le coût de cette délocalisation s’élève à 52 millions d’euros.

Prix à la consommation : l’Insee publie

 Actualités économiques régionales

Promouvoir le tourisme durable à Saint-Martin

La délégation à l’Outre-mer du Conseil économique social et environnemental (CESE) a organisé un débat sur le tourisme durable qui réunissait les principaux acteurs du tourisme saint-martinois. La présidente du groupe de l’Outre-mer au sein du CESE, Inès Bouchaut-Choisy, a présenté son rapport sur le tourisme dans les Outre-mer. Avec un tourisme mis à mal par les ouragans et un secteur balnéaire sinistré, le CESE souhaite encourager un modèle de développement touristique durable à Saint-Martin.

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Bilan sur les indemnisations à Saint-Barthélemy et Saint-Martin

Le délégué général et le directeur adjoint des assurances de dommages de la Fédération française de l’assurance (FFA), Arnaud Chneiweiss et Christophe Delcap, étaient en visite fin mai à Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Ils ont présenté un bilan des indemnisations des sinistres causés par Irma. Les dégâts sont estimés à 2 milliards d’euros dans les îles du Nord. Jusqu’à maintenant, les compagnies d’assurance ont décaissé 1 milliard d’euros (400 millions pour Saint-Bathélemy et 600 millions pour Saint-Martin), soit 47 % et 45 % des indemnités versées respectivement à Saint-Martin et Saint-Barthélémy. La FFA, consciente du retard sur le traitement des dossiers, estime entre six à neuf mois le délai pour le règlement total des sinistres.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication : « Première tendance »

Dans un contexte marqué par la mise en œuvre du plan d’urgence, et la reconstitution de la trésorerie des entreprises, la conjoncture semble s’améliorer en 2018.

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Publication : « Tableau de bord économique de la Guyane »

Publié dans le cadre du partenariat Cerom, le tableau de bord économique de la Guyane apporte une vision synthétique et rapide de l’évolution conjoncturelle du département au travers d’une sélection d’indicateurs macroéconomiques.

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Publication : « Rapport Annuel 2017 »

Le rapport annuel 2017 (édition 2018) de l’IEDOM a été présenté à la presse le 20 juin 2018 au cours d’une conférence commune avec l’INSEE. Il présente les caractéristiques structurelles de la Guyane et dresse un panorama de son économie, avant de détailler les secteurs d’activité et l’évolution monétaire et financière pour l’année 2017.

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 Actualités économiques locales

Évolution du prix des carburants et du gaz

L’arrêté préfectoral applicable au 1er mai 2018 établit le prix de vente au détail pour le gazole à 1,46 €/litre (+6 centimes) et à 1,65 €/litre pour l’essence (+6 centimes).

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En avril 2018, les prix sont stables

Selon l’Insee, en avril 2018 les prix à la consommation des ménages en Guyane sont stables.

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Énergie : Une nouvelle centrale Hydroélectrique dans l’Ouest guyanais

La construction d’une centrale électrique à Mana permettra d’alimenter jusqu’à 10 000 foyers. Le chantier débutera en 2019 et la centrale sera opérationnelle en 2020 pour 20 ans d’exploitation. Ce projet devrait générer une centaine d’emplois, dont au moins 30 permanents.

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 Actualités économiques régionales

Venezuela : Une crise économique sans précédent

Depuis quelques semaines, la crise économique que connaît le Venezuela depuis 5 ans s’est accentuée.

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Brésil : Une grève aux conséquences économiques majeures

Suite à une hausse brutale des prix du diesel, les camionneurs ont bloqué le pays pendant 10 jours en perturbant notamment les livraisons de carburant, de biens de consommations et de médicaments.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Premières tendances : baisse de l’indicateur du climat des affaires au premier trimestre

L’IEDOM a publié ses Premières tendances pour le premier trimestre 2018. Au cours de cette période, l’indicateur du climat des affaires, qui traduit l’opinion des chefs d’entreprise interrogés, a reculé de 1,9 point pour s’établir à 98,5 points. Cette baisse de l’ICA résulte principalement d’anticipations défavorables des chefs d’entreprise pour le trimestre à venir. En effet, les soldes d’opinion portant sur l’activité et les effectifs futurs se sont degradés. En revanche, sur la période écoulée, les chefs d’entreprise indiquent avoir bénéficié d’une amélioration de leur trésorerie et d’une réduction des délais de paiement, contribuant à limiter la dégradation de l’ICA.

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Evolutions monétaires : une activité bancaire toujours dynamique au second semestre

La publication Évolutions monétaires de l’IEDOM est parue pour le deuxième semestre 2017. L’activité bancaire martiniquaise demeure bien orientée au cours de cette période, comme en témoignent la hausse des encours de crédits et celle des dépôts collectés. Les crédits ont en effet augmenté de 3,3 % sur un an pour s’établir à 9,1 milliards d’euros en décembre 2017. Cette hausse s’explique par la progression des encours de crédits aux entreprises et aux ménages. Les actifs financiers, ont, quant à eux, progressé de 7,0 % sur un an et atteignent 8,0 milliards d’euros. Cette progression résulte de l’augmentation des dépôts à vue ainsi que de celle de l’épargne de long terme, soutenue par les contrats d’assurance-vie.

Réunion du Comité Consultatif d’Agence à l’IEDOM Martinique

Le 18 Mai 2018, l’agence IEDOM de la Martinique a tenu, dans ses locaux à Fort-de-France, un Comité Consultatif d’Agence (CCA) en présence des représentants des secteurs primaire et agroalimentaire, du BTP, du tourisme, du commerce et de l’industrie. Cette réunion a été l’occasion pour le service des Études de présenter le bilan de l’année 2017, en dévoilant notamment les indicateurs macroéconomiques, sectoriels, bancaires et financiers.

 Actualités économiques locales

Bilan économique 2017 de l’INSEE : décroissance en 2016

L’INSEE a publié son Bilan économique 2017 pour la Martinique. Il fait état d’une baisse du PIB de l’ordre de 1,1 % en 2016, causée par la chute de l’investissement public et de la production de produits pétroliers. Malgré la baisse de la population, la consommation des ménages s’est maintenue. L’investissement a, quant à lui reculé de 4,6 % en 2016, principalement en raison de la baisse de l’investissement public. Les échanges commerciaux ont reculé en valeur mais progressé en volume, en lien avec la baisse des prix des produits pétroliers. Enfin, le secteur du tourisme amorce son décollage en 2016, avec une hausse des dépenses touristiques et du nombre de croisiéristes.

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Trafic aéroportuaire : hausse du nombre de passagers au premier trimestre

Le trafic de passagers à l’aéroport Aimé Césaire augmente de 4,8 % sur le premier trimestre 2018 par rapport à la même période en 2017, pour atteindre 579 716 passagers. Dans le détail, le trafic international enregistre une augmentation de 6,3 % sur un an, tirée à la hausse par la progression du trafic avec l’Europe (hors France hexagonale) et l’Amérique, notamment grace à la croisière tête de ligne et le développement des rotations avec l’Amérique du Nord. Le trafic avec l’hexagone a également augmenté, à hauteur de 10,0 %, en lien avec l’essor des dessertes vers les villes de province. Il représente les deux tiers de l’ensemble du trafic aérien martiniquais au premier trimestre. En revanche, le trafic aérien national régional (avec la Guyane et la Guadeloupe) recule de 6,6 % au cours de cette période. À noter que l’aéroport Aimé Césaire souhaite atteindre 2 millions de passagers en 2020.

 Actualités économiques régionales

Bilan de la Banque Caribéenne de Développement en 2017

En 2017, la Banque caribéenne de développement (CDB) a approuvé des prêts et interventions d’assistance technique d’un montant de 364 MUSD, en hausse de 18 % par rapport à 2016. Parmi eux, 104 MUSD ont été affectés à de la réhabilitation et de la reconstruction en réponse aux ouragans de la fin d’année, notamment à Anguilla, Antigua-et-Barbuda et aux Iles Vierges Britanniques. La Banque a également soutenu les secteurs de l’énergie et de l’eau ainsi que ceux des transports et de la communication. Les remboursements des pays emprunteurs ont dans le même temps augmenté de 13 % à 233 MUSD. Davantage d’informations sont disponibles dans le bilan de la CDB.

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Baisse du tourisme dans les Caraïbes suite au passage des ouragans Irma et Maria

Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, la saison cyclonique 2017 a entrainé une perte de 826 100 visiteurs dans les Caraïbes, qui auraient pu générer 741 MUSD de revenus et soutenir 11 005 emplois. Pour rappel, le tourisme est le secteur le plus important dans les Caraïbes, contribuant à 15,2 % du PIB caribéen et 13,8 % de l’emploi. Dans de nombreux pays de la région, le secteur contribue même à plus de 25 % du PIB, contre une moyenne mondiale de 10,4 %. Certaines îles n’ayant pas été affectées par les cyclones Irma et Maria en septembre ont également souffert d’une baisse du tourisme, en raison d’une mauvaise information. Des informations complémentaires sont disponibles dans la publication du Conseil mondial du voyage et du tourisme.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Émissions nettes cumulées de billets (en millions d’euros)

En mai 2018, les émissions nettes cumulées de billets augmentent de 15,4 millions d’euros, après une baisse de 5,8 millions d’euros le mois précédent. Elles s’établissent à 1,330 milliard d’euros, soit une progression annuelle de 13,3 %.

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Mayotte en 2017 : l’IEDOM publie son rapport annuel

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) de Mayotte publie ce jour l’édition 2018 de son rapport annuel. Le rapport se décline en quatre chapitres élaborés avec le concours des partenaires publics et privés de l’île et enrichis par les informations monétaires et financières produites par l’Institut. Le premier chapitre présente les caractéristiques structurelles de Mayotte (géographie, histoire et cadre institutionnel). Le deuxième propose un panorama de l’économie mahoraise grâce aux dernières tendances des principaux indicateurs démographiques et économiques, complétés par les politiques et finances publiques. Le troisième chapitre dévoile la situation actualisée des différents secteurs d’activité. Enfin, le dernier expose la structure et les conditions d’exercice de l’activité bancaire ainsi que les principales évolutions monétaires, fiduciaire set financières de la place.

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 Actualités économiques locales

Signature d’une convention immobilière entre l’État et le Conseil départemental

Afin de mettre en exergue la bonne répartition des parcelles entre l’État et le Conseil départemental, ces deux entités ont signé une convention listant les parcelles cadastrales afin d’organiser la bonne maîtrise foncière.

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Les compagnies aériennes de « l’Alliance Vanille » favorisent la coopération

« L’Alliance Vanille » créée officiellement le 21 septembre 2015 regroupe les compagnies Air Austral, Air Madagascar, Air Mauritius et Air Seychelles. Elle vise l’amélioration significative et concrète de la desserte aérienne entre les pays de l’océan Indien et le déploiement de synergies fortes entre les différentes compagnies signataires. Quatre thématiques de réflexions ont ainsi été définies par l’ensemble des compagnies membres : recherche de formules tarifaires attractives pour les passagers, connectivité des programmes, optimisation des partenariats pour multiplier les destinations offertes aux passagers, mise en commun de moyens. De ce fait, à Plaisance (Ile Maurice), les compagnies aériennes ont notamment décidé d’améliorer la connectivité des îles de l’Océan Indien.

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Plusieurs constats émergent du colloque sur le développement économique

Le colloque sur le développement économique, qui doit servir de base de réflexion à la rédaction du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation, est terminé. Plusieurs constats communs aux ateliers ont été mis en évidence : le manque de compétence et de formations, l’absence de porteurs de projets et le besoin de développer les réseaux en dehors du territoire.

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Les prix augmentent de 0,4 % en mai

En mai 2018, les prix à la consommation des ménages augmentent de 0,4 % à Mayotte par rapport au mois précédent. En effet, les prix de l’énergie, des services et de l’alimentation augmentent respectivement de 1,4 %, 1,1 % et 0,8 %. En revanche, les prix des produits manufacturés se contractent de 1,0 %.

Sur un an, les prix progressent de 0,4 % à Mayotte.

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Publication conjointe de l’INSEE et l’Agence régionale de santé (ARS) sur les décès à Mayotte

L’INSEE et l’ARS ont dévoilé la première publication statistique sur les décès à Mayotte, qui s’intitule « Surmortalité des enfants et des femmes de 60 ans ou plus ». Du fait de la jeunesse de sa population, Mayotte est le département français où le nombre de décès par habitant est le plus faible : 2,9 décès pour 1 000 habitants en 2016. Mais les taux de décès de chaque tranche d’âge sont plus élevés qu’en métropole. En particulier, la mortalité infantile et celle des seniors sont nettement plus fortes qu’au niveau national. L’espérance de vie à Mayotte est ainsi plus faible qu’en France métropolitaine, surtout pour les femmes (9 ans de moins).

Pour de plus amples informations, vous pouvez accéder à la publication en cliquant ici

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Les CCI de Mayotte et de Seine et Marne promeuvent la formation professionnelle

Les Chambres de commerce et d’industrie de Mayotte et de Seine et Marne ont signé une convention de partenariat pour développer la formation professionnelle et l’insertion des jeunes. Sur l’île, l’objectif est d’accroître les compétences des personnes en recherche d’emploi, des salariés mais aussi des chefs d’entreprise installés sur le territoire. Les Mahorais bénéficieront d’un choix de formations plus large grâce aux réseaux de la CCI de Seine et Marne.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Le climat des affaires revient à son niveau d’avant le pic de fin d’année

Au premier trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 101,2 points traduisant un environnement toujours favorable. Après une progression spectaculaire de 7,9 points le trimestre précédent, la chute de 7,7 points sur ce trimestre marqué par de fortes perturbations climatiques s’apparente davantage à un rééquilibrage plutôt qu’au signal d’une véritable détérioration.
L’activité de ce début d’année est jugée favorable par les chefs d’entreprise. Elle est prévue en baisse pour le prochain trimestre, ce qui contribue en grande partie au fléchissement de l’ICA. En revanche, le dynamisme des prévisions d’investissement pour les douze prochains mois joue un rôle favorable et laisse espérer une amélioration au cours de l’année.

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Progression du nombre de billets en circulation en valeur au premier semestre 2018, mais une baisse en volume

Sur les six premiers mois de l’année, 48,1 millions de billets ont été délivrés sur l’ile de La Réunion, tandis que 48,3 millions ont été reçus au guichet de l’IEDOM (respectivement -13 et -11 %, en glissement annuel). Cela représente une émission nette de -0,2 million de billets, pour une valeur cumulée totale de +36 millions d’euros (moitié moins en valeur que l’année précédente à la même période).
L’émission nette cumulée de billets depuis l’introduction de l’euro (1er janvier 2002) atteint ainsi 79,5 millions de coupures à fin juin 2018 pour une valeur cumulée « théorique » (les sorties de billets en dehors du territoire ne pouvant pas être chiffrés) en circulation de plus de 4,4 milliards d’euros.

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Taux des crédits aux entreprises à La Réunion en Janvier 2018

Les conditions débitrices pour les crédits à l’équipement poursuivent leur détente, avec un taux moyen en baisse de 6 points de base (pdb) entre octobre 2017 et janvier 2018, soit un repli de 41 pdb sur un an. Par ailleurs, le taux moyen pour les crédits de trésorerie échéancée s’inscrit également à la baisse (-7 pdb par rapport à octobre 2017 et -22 pdb sur un an).
À l’inverse, le taux moyen de crédit concernant les découverts progresse de 132 pdb entre octobre 2017 et janvier 2018. Cette remontée s’explique en partie par la non utilisation en janvier 2018 de découverts exceptionnels aux montants élevés à des taux très bas observés en octobre 2017. Par ailleurs, le taux moyen des crédits immobiliers octroyés aux entreprises augmente également passant de 2,24 % en octobre 2017 à 2,38 % en janvier 2018. Les taux appliqués à La Réunion restent supérieurs à ceux pratiqués en métropole.

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 Actualités économiques locales

Une création d’entreprise dynamique en 2017, motrice de créations d’emplois dans le secteur marchand

En 2017, 5 100 entreprises (hors micro-entrepreneurs) ont été créées à La Réunion. Sur 100 entreprises du secteur marchand en activité, 9 ont été créées en 2017 contre 7 dans les départements français d’Amérique et 8 dans les régions de province métropolitaine. Leur pérennité progresse : 5 ans après leur création, 53 % des entreprises réunionnaises créées au 1er semestre 2010 étaient encore en activité, contre 42 % en 2006. Ces nouvelles entreprises créent davantage d’emploi dans le secteur marchand que celles déjà existantes. Ainsi, ce sont 1 700 emplois salariés qui ont été créés chaque année à La Réunion entre début 2011 et fin 2015 à l’issue du processus de renouvellement du tissu productif (contre seulement +1 000 pour les structures déjà existantes).

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Un secteur marchand moins développé à La Réunion qu’en province

La faiblesse du taux d’emploi, en particulier d’emploi à forte valeur ajoutée, constitue une fragilité problématique importante de l’économie réunionnaise. Seuls 51 % des Réunionnais en âge de travailler occupent un emploi (64 % en province), malgré des niveaux de créations dynamiques. De plus, les emplois sont en moyenne moins productifs. Le secteur marchand est particulièrement en retrait (il concerne 32 % des emplois réunionnais contre 44 % en province). L’ile connait une carence d’emplois dans les secteurs industriels hors agroalimentaire, le conseil aux entreprises, les finances et assurances, l’information et la communication, qui sont des secteurs à forte productivité. Ce manque d’emploi à forte valeur ajoutée n’est pas contrebalancé par un nombre d’emplois plus élevé dans le commerce, l’hébergement-restauration ou au sein des non salariés, contrairement à certains départements de province et à d’autres petites économies insulaires.

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La moitié des salariés du secteur marchand travaille dans un groupe

La Réunion, les groupes dont le centre de décision est situé hors de la région représentent un quart de l’emploi salarié des secteurs marchands (contre près de la moitié en province). Les groupes étrangers ne représentent que 4 % de l’emploi salarié. Si l’on y ajoute ceux qui sont localisés sur l’ile, les groupes pèsent pour 54 % de l’emploi salarié marchand contre 69 % en province (poids qui reste cependant similaire à celui des autres DOM ou de territoires métropolitains éloignés de la capitale). La plupart des établissements de 50 salariés ou plus appartiennent à des groupes. Toutefois, seuls 21 groupes dont le centre de décision est situé à La Réunion sur les 780 au total emploient plus de 250 salariés.

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Étude sur la formation des prix des télécommunications

De septembre 2016 à juin 2017, le cabinet Marpij a réalisé pour le compte de l’OPMR (L’observatoire des prix, des marges et des revenus de La Réunion) une étude d’analyse des tarifs de prestations de télécommunications aux particuliers à La Réunion, en métropole et dans les autres DOM. Les principaux objectifs étaient de déterminer si les tarifs des services de télécommunications fixes et mobiles sont plus élevés localement, d’en expliquer les causes et de proposer des pistes pour les réduire. Il ressort principalement de cette étude que les opérateurs présents à La Réunion avant le lancement de Free Mobile (seul opérateur à proposer un forfait en dessous de 10 euros) ont dû adapter leurs stratégies tarifaires. Ainsi, ce sont particulièrement les offres low-cost d’Orange et SFR qui se positionnent le mieux face à ce nouvel acteur, en conservant à la fois des forfaits à très petit budget avec une entrée de gamme de base, pour des prestations de faible qualité (de 4,99 à 6,99 euros), mais également des offres aux alentours de 15 euros avec des prestations comparables.

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Visite à La Réunion de Sébastien Lecornu, Secrétaire d’État auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire

La visite du Secrétaire d’État auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire à La Réunion du 4 au 6 juin 2018 s’est construite autour de deux thématiques : les énergies renouvelables et l’aménagement du territoire. Une réunion de travail sur la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) s’est tenue au Conseil Régional le mardi 5 juin. La PPE ayant pour objectif d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables en 2030 réparties entre 1/3 de biomasse, 1/3 photovoltaïque et 1/3 d’autres énergies, dont 20 % d’hydraulique. Cette réunion a été suivie d’une visite de terrain avec une présentation de l’Écocité du Territoire de la côte ouest (TCO).

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