La lettre de l'Institut d'émission
- Novembre 2018

 
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Guyane | Martinique | La Réunion

 La voix des Banques centrales

Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les DOM et la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon - Octobre 2018

L’IEDOM établit l’Observatoire public des tarifs bancaires dans les DOM, conformément à l’article L. 711-5 du Code monétaire et financier. La collecte et le traitement des données couvrent les 36 établissements bancaires installés dans les six géographies, à partir de leurs documents publics de tarification. Le suivi porte sur les services les plus couramment utilisés par la clientèle (dits « extrait standard des tarifs ») et 3 tarifs réglementés en vigueur au 1er octobre 2018.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Bloc-Notes éco de la Banque de France - Un épuisement des effets favorables des TIC sur la croissance ?

Un épuisement de la diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de leurs effets sur la croissance apparaît au début des années 2000 dans les pays développés. Cela suggère une pause dans la troisième révolution industrielle avant le choc naissant de l’économie numérique.

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Le Bulletin de la Banque de France n°220 : Article 1 : Comment les ETI se financent-elles ?

La structure du financement des entreprises de taille intermédiaire (ETI) a évolué ces dernières années. La part du crédit bancaire diminue, tandis que les parts des financements obligataires et par capitaux propres progressent. Les ETI rencontrent par ailleurs relativement peu de difficultés pour se financer.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication : « Panorama de la Guyane : un territoire de défis »

La Guyane dispose d’une population très jeune qui double tous les 20 ans, et demeure un pôle d’immigration régional (les demandes d’asile ont plus que quadruplé en Guyane depuis 2014) dans lequel les inégalités sont fortes et progressent (en 2011 30 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté).

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 Actualités économiques locales

Visite du secrétaire d’État à l’Éducation nationale

Gabriel Attal, Secrétaire d’État à l’Éducation nationale est venu en Guyane pour 3 jours de rencontres, principalement avec les acteurs qui œuvrent en faveur de la jeunesse.

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Emploi : hausse du chômage en Guyane

D’après la direction régionale de Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté au troisième trimestre en Guyane. On recense 23 290 demandeurs de catégories A, soit une hausse de 1,6 % sur le trimestre, et de 2,4 % sur l’année.

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Spatial : 2 lancements réussis en novembre

Le mardi 6 novembre Arianespace a lancé avec succès le satellite Metop-C. Ce troisième et dernier satellite du programme EUMETSAT Polar System, permet à l’Europe d’améliorer les prévisions météorologiques et le suivi du climat à l’échelle mondiale.

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En septembre 2018, les prix diminuent

Selon l’Insee, en septembre 2018, les prix à la consommation des ménages en Guyane diminuent (-0,8 %) après s’être stabilisés en aout.

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Évolution du prix des carburants et du gaz

L’arrêté préfectoral établit, à compter du 1er novembre 2018, le prix de vente au détail pour le gazole à 1,54 €/litre (+7 centimes) et à 1,65 €/litre pour l’essence (stable par rapport au mois précédent).

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 Actualités économiques régionales

Guyana : hausse de la production de barils

Les nouveaux forages pétroliers menés par la compagnie Exxon ont été concluants. Ces derniers augmentent le potentiel de production du pays à 500 000 barils/jours, soit 0,5 % de la production mondiale.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

L’économie martiniquaise : entre faiblesse de la demande publique et baisse de la population

L’IEDOM a publié sa note Panorama pour l’année 2017. La croissance de l’activité a été modeste en 2017 (le PIB a augmenté de 0,2%, contre -1,2% en 2016), pénalisée par un nouveau recul de l’investissement (-3,2%). L’activité de crédit a été plutôt dynamique (hausse des encours sains de +3,3%, après +2,9% en 2016). L’île possède toujours les traits d’une économie moderne. Toutefois, le poids du secteur administré (40% environ de la valeur ajoutée) la met au défi de la réduction des investissements et dépenses publics, d’une part, et de la baisse tendancielle de la démographie (la population s’inscrit encore en repli de 0,9% en 2017 pour s’établir à un peu plus de 370 000 habitants), d’autre part. Plus globalement, le secteur tertiaire y concentre plus de quatre cinquièmes de la population active occupée et de la richesse produite.
La publication est disponible sur le site IEDOM

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Présentation de l’IEDOM au Inner Wheel club

Dans le cadre de sa mission d’éducation financière, l’IEDOM a participé à la réunion mensuelle du Inner Wheel Club de Schoelcher (affilié au Rotary Club). Au cours de cette réunion, le responsable des études et du suivi des établissements de crédits de l’IEDOM a présenté l’histoire et l’organisation des Instituts ainsi que les fondamentaux de leur stratégie dite « 4S » (pour stratégie monétaire, stabilité financière, services à l’économie et spécificités ultra-marines). Au terme de la présentation, les échanges ont permis de resituer l’IEDOM dans le champ des administrations assurant des missions de service public. Ils ont également permis d’évoquer, sur la base du diagnostic conjoncturel réalisé au sein de l’IEDOM, les difficultés actuelles de l’économie martiniquaise.

 Actualités économiques locales

Le début de la saison des croisières

Après avoir accueilli près de 180 bateaux la saison précédente, les premiers croisiéristes de cette nouvelle saison touristique ont accosté au port de Fort-de-France le 03 novembre. Le navire « Caribbean Princess » comptait, à son bord, 3 000 passagers et 1 200 membres d’équipages. Cette saison devrait toutefois être marquée par une baisse sensible des escales en Martinique, les îles du Nord impactées par les Ouragans en 2017 étant de nouveaux en capacité d’accueillir les croisiéristes. Selon une étude récente du cabinet DME, la Martinique souffre encore d’un mauvais indice de satisfaction auprès des croisiéristes en transit auxquels elle n’offre, entre autres, pas le même pouvoir d’achat que les îles voisines.

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Les priorités d’investissements dans les RUP

Le 6e séminaire des régions ultrapériphériques françaises (RUP) s’est tenu pendant quatre jours au Lamentin. Pendant le séminaire, des représentants des RUP, des membres des autorités de gestion des fonds européens ainsi que des acteurs socio-économiques ont débattu des enjeux et priorités d’investissements des fonds européens à destination des RUP pour la période 2021 à 2027. Suite aux débats, un consensus s’est formé selon lequel le premier poste d’investissement devrait être l’environnement, les RUP cherchant à évoluer à l’instar des économies européennes vers une économie faible en carbone. Par ailleurs, les investissements dans l’éducation, la formation, l’emploi et la mobilité ont également été érigés en priorité.

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Aide au secteur audio-visuel

Le groupe France Télévision a annoncé la production d’une série policière (« Tropiques Criminelles ») en Martinique. Créé en mars 2018, par le biais d’une convention entre la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) et le Centre National du Cinéma (CNC), le bureau des tournages de la Martinique devrait apporter l’appui technique et logistique nécessaire au tournage. Par ailleurs, la CTM apporte son soutien financier au projet à travers une subvention de 600 000 euros. Cette aide est conditionnée à l’association de professionnels locaux à cette production. Pour rappel, selon le CNC, un euro d’aide d’une collectivité génèrerait huit euros de retombées dans l’économie locale. La filière numérique représente 3,3% du tissu économique martiniquais.

 Actualités économiques régionales

Vers une hausse de l’énergie verte

Dans son rapport Planète Vivante 2018, l’association WWF annonce que la Terre a perdu 60 % de sa faune en 44 ans. La zone Caraïbe/Amérique du Sud est particulièrement affectée avec une baisse de 89 % de sa faune résultant essentiellement de la déforestation et de l’agriculture intensive. L’association invite ainsi les Etats à augmenter leurs efforts dans la réduction des émisssions de gaz à effet de serre et à accélérer le développement des énergies vertes. La France, dans le cadre du Grenelle de l’environnement I et II, a un objectif de production de 23% d’énergie renouvelable d’ici 2020. En Martinique (les DROM s’inscrivant également dans cette stratégie) cette part était encore inférieure à 10% en 2016.

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Coordination de l’accès aux soins des pays de l’OECO

Dans le domaine de la santé, les pays de l’OECO (dont la Martinique est membre-associé) ont lancé le projet de coopération INTERREG CARES qui vise à faciliter l’accès aux soins des patients de l’OECO dans les Antilles françaises. Plusieurs disciplines médicales sont ciblées (cardiologie, VIH, ophtalmologie, accès aux laboratoires, etc.) lesquelles, à horizon 2020, donneront lieu à un système harmonisé, une tarification unifiée, une simplification du partage de données médicales et la création d’un numéro d’identification des patients. Le projet totalise un budget de 6 millions d’euros, financés par deux fonds européens.

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Des investissements attendus en Martinique

Les entreprises martiniquaises membres du CCEM (Collectif Coopération Export Martinique) se sont rendues à la quatrième exposition annuelle sur le commerce international en Floride. Elles ont pu présenter les attraits et opportunités de leur territoire face à d’éventuels investisseurs étrangers. Cette rencontre a permis de conclure des accords dans les secteurs du digital, de l’alimentation, du café et de l’artisanat.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Davantage de PME et TPE sollicitent des crédits à La Réunion, mais l’autocensure reste le premier obstacle face aux besoins de financement

Au deuxième trimestre 2018, 32 % des petites et moyennes entreprises (PME) et 18 % des très petites entreprises (TPE) ont sollicité un crédit d’investissement auprès de leur banque (respectivement 24 % et 10 % en France hors DOM). Une demande de crédits de trésorerie est faite par 20 % des PME et 16 % des TPE réunionnaises (respectivement 8 % et 7 % dans l’hexagone). Face à un besoin de trésorerie, 14 % des PME font état d’un obstacle au financement : 7 % en raison d’une demande de crédit non satisfaite et 7 % par autocensure. Pour les TPE, cette proportion passe à 39 %, avec une part d’autocensure qui s’élève à 32 %. Face à un besoin d’investissement, l’obstacle au financement apparaît encore plus élevé, pour 23 % des PME et 54 % des TPE. Il est largement déterminé par le comportement d’autocensure (respectivement 15 % et 37 %).

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Un contexte économique toujours favorable, mais quelques signes d’inquiétude sont perceptibles

Au 3e trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 100,4 points, proche de sa moyenne de longue période pour le troisième trimestre consécutif, traduisant une conjoncture toujours favorable. L’activité du troisième trimestre a été favorable selon les chefs d’entreprise, dans un contexte de stabilité des prix de vente et des effectifs. Les opinions concernant le quatrième trimestre sont plus nuancées. Les professionnels anticipent une dégradation de leur activité et un repli plus marqué du niveau de leur trésorerie. Les intentions d’investir sur les douze prochains mois restent dynamiques, signe d’une confiance qui se maintient.

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Progression des actifs financiers à fin septembre 2018

Les actifs financiers détenus par les agents économiques réunionnais s’élèvent à 14,8 milliards d’euros d’encours à fin septembre 2018. Ils progressent de 6,8 % en glissement annuel, après +4,7 % l’année dernière.
Dans un contexte de taux d’intérêt faibles et de taux de marché légèrement négatifs, les agents économiques réunionnais continuent de privilégier la liquidité, mais cherchent également des placements plus rémunérateurs, sans risque. Les comptes de dépôt à vue progressent très rapidement (+12,4 % à fin septembre 2018, après +11,3 % l’année dernière), bénéficiant, en particulier, de la hausse des disponibilités détenues par les sociétés non financières (+16,3 %). L’épargne à court terme progresse également de 4,2 %, tirée par les placements en assurance-vie. Les placements liquides ou à long terme augmentent plus modérément (+1,6 %).

 Actualités économiques locales

Baisse du prix des carburants et mesures annoncées prises par la préfecture dans un contexte de crise sociale

En application des articles R.671-14 à R.671-22 du livre VI du code de l’énergie et faisant suite à la demande de la ministre des outre-mer, le préfet de La Réunion a appliqué la baisse du prix des carburants à partir du 27 novembre 2018. Cette diminution s’élève à -13 centimes pour l’essence et à -7 centimes pour le gazole.
Le 26 novembre 2018, la préfecture a également annoncé la mise en place d’un comité d’accompagnement de l’économie et un certain nombre de mesures provisoires d’urgence. Ces dernières se caractérisent notamment par l’accélération du traitement des demandes d’activité partielle, un échéancier sur les charges sociales des entreprises ainsi que l’accompagnent de celles ayant connu des difficultés concernant leur activité ou ayant des besoins de trésorerie, par la BPI et les banques de la place. L’IEDOM pour sa part mobilisera son service de Médiation du crédit en faveur des entreprises en difficulté et mettra son Correspondant TPE au service des petites entreprises pour les guider dans les dispositifs mis en œuvre.

Accompagnement de l’économie
Baisse du prix des carburants

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À La Réunion, le salaire moyen net est plus élevé dans les administrations publiques que dans les entreprises. Dans les entreprises, les salaires sont moindres qu’en France de province

En 2015, dans les administrations publiques réunionnaises, le salaire net moyen s’élève à 2 570 euros, soit un tiers de plus que dans le secteur privé local (1 920 euros par mois). Cela s’explique par un emploi plus important de cadres et de professions intermédiaires ainsi qu’une surrémunération perçue par les titulaires (45 % de plus par rapport à un poste équivalent en province). A l’inverse, les administrations publiques emploient davantage de contractuels et d’emplois aidés, dont les salaires sont moins élevés. En 2015, dans les entreprises réunionnaises, le salaire net moyen en équivalent temps plein est inférieur de 5 % à la province de France métropolitaine. Ces écarts sont liés à une taille moyenne plus petite des entreprises ainsi qu’à un recours plus important à une main-d’œuvre peu qualifiée et aux emplois aidés. Cependant, les cadres réunionnais et les salariés des grandes entreprises sont mieux rémunérés que leurs équivalents provinciaux. Les salaires sont également plus importants dans les secteurs de l’information et de la communication, de la finance, des assurances, de l’immobilier ainsi que dans les secteurs médico-sociaux.
Les salaires dans les administrations publiques à La Réunion
Les salaires dans les entreprises à La Réunion

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Le nombre de locataires augmente moins vite que celui des propriétaires

En 2014, 51 % des ménages réunionnais sont propriétaires de leur logement contre 56 % en 1990. Parmi les ménages modestes, la part des propriétaires diminue. À l’opposé, elle augmente chez les cadres et chez les professions intermédiaires. À La Réunion, 95 % des ménages propriétaires vivent dans une maison, contre 80 % en métropole. Enfin, le confort sanitaire s’est fortement amélioré sur l’île. Chez les ménages propriétaires, 31 % ne disposaient pas de douche en 1990 contre seulement 1 % en 2014.

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Hausse de la fréquentation touristique au 3e trimestre 2018

Selon l’IRT, au 3e trimestre 2018, la fréquentation touristique augmente de 5,7 % par rapport à la même période en 2017. La France métropolitaine demeure le premier marché touristique (79 %), suivi de l’océan Indien (12 %) et du reste de l’Europe (7 %). La clientèle d’agrément représente plus de la moitié des touristes, le tourisme affinitaire 39 % et le tourisme d’affaires, 9 %. Près de la moitié des touristes est hébergée dans leur cercle relationnel. Depuis le début de l’année, 383 041 touristes ont visité l’île de La Réunion, soit +9 % par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2017. Les recettes qui en découlent s’élèvent à 309 millions d’euros (+36 % en glissement annuel).

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