Selon la première mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale » du FMI de 2017 : parue le 16 janvier, l’activité économique devrait s’accélérer en 2017 et 2018. Cependant, le FMI indique que selon la politique économique suivie par Donal Trump, le nouveau Président des États-Unis, il existe une « large dispersion des résultats possibles ».
Depuis cinq ans, la croissance du commerce mondial est proche de celle de l’activité industrielle. Ce ralentissement s’explique largement par le rééquilibrage de la Chine vers sa demande interne et la production de services. Une croissance quasi parallèle du commerce et de l’activité industrielle mondiale devient dès lors la « norme », si l’on exclut un recul du commerce dû à une montée du protectionnisme.
L’indicateur des parts de marché à l’exportation est l’un des principaux outils de mesure de la compétitivité des économies. Ce Rue de la Banque présente un indicateur de parts de marché en valeur ajoutée, plus élaboré, qui prend en compte le contenu en importation des exportations et le positionnement des entreprises sur leur marché national, deux dimensions dont ne rendent pas compte les exportations brutes rapportées à la demande mondiale. La France qui connaît une érosion (...) de ses parts de marché résiste et affiche une performance comparable à celle de l’Allemagne lorsque les mesures sont réalisées à l’aide de cet indicateur élargi en valeur ajoutée.
À l’issue de la réunion du 19 janvier 2017 du Conseil des gouverneurs, Mario Draghi a déclaré : "Au terme de notre examen régulier de la situation économique et monétaire, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés. Nous continuons de penser que les taux directeurs devraient rester à leurs niveaux actuels ou à des niveaux plus bas sur une période prolongée, et bien au-delà de l’horizon fixé pour nos achats nets d’actifs. En ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nous confirmons, d’une part, que nous poursuivrons nos achats au titre du programme d’achats d’actifs (asset purchase programme, APP) au rythme mensuel actuel de 80 milliards d’euros jusque fin mars 2017 et, d’autre part, qu’à partir d’avril 2017, nos achats nets d’actifs devraient continuer à hauteur de 60 milliards d’euros par mois jusque fin décembre 2017 ou au-delà, si nécessaire, et, en tout cas, jusqu’à ce que le Conseil des gouverneurs observe un ajustement durable de l’évolution de l’inflation conforme à son objectif. Les achats nets s’effectueront en parallèle avec des réinvestissements des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance acquis dans le cadre de l’APP."