En 2012, l’activité économique marque le pas, avec pour conséquence une progression du chômage. Dans ce contexte défavorable, les ménages adoptent un comportement de prudence : la consommation est peu vigoureuse. Le climat des affaires et, en parallèle, les prévisions d’investissement des entreprises se sont détériorés au cours de l’année. En l’absence de perspectives à moyen terme, les chefs d’entreprise révisent à la baisse leur politique d’investissement, se limitant au simple renouvellement de l’outil de production.

Après une année 2011 de faible croissance (+1,0 % à prix constants), l’année 2012 n’a pas apporté le surcroît nécessaire à un retour aux niveaux d’activité d’avant crise de 2009. L’activité économique se dégrade dans la plupart des secteurs, notamment dans le secteur primaire et celui du commerce. Elle évolue de manière contrastée dans l’industrie et le tourisme. Le BTP retrouve un peu de vigueur en fin d’année, insuffisante toutefois pour infléchir la tendance baissière. Malgré la crise et bien que le taux de créances douteuses soit en progression en fin d’année, les banques maintiennent globalement leurs concours au financement de l’économie

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