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Actualités économiques locales

20 04 17
La production biologique réunionnaise
La production biologique réunionnaise

La Réunion est le département d’outre-mer où la filière bio est la plus développée en termes de nombre de producteurs et d’opérateurs de la filière. Le nombre d’hectares certifiés ne cesse de croître, passant d’une centaine en 2007 à plus de 700 en 2015. Près des trois quarts des exploitations sont spécialisées en cultures fruitières ou maraîchères. La production végétale bio s’élève à 2 367 tonnes, dont près de 64 % de légumes (essentiellement chouchous) et 29 % de fruits (letchis et bananes). Les groupements de producteurs collectent près de la moitié des volumes de fruits et légumes bio. Les résultats de ce recensement effectué en 2016 auprès de tous les agriculteurs biologiques en activité à La Réunion sont disponibles sur le site de la Daaf.

20 04 17
Observatoire local des loyers privés
Observatoire local des loyers privés

L’ADIL et l’agence d’urbanisme de La Réunion, AGORAH assurent la collecte et le suivi des données en matière de loyer. Pour l’année 2015, le niveau de loyer de l’agglomération de Saint-Denis s’établit à 9,88 €/m², en légère diminution par rapport à 2014 (9,95 €/m²). Sur le territoire de la côte Ouest, il s’élève à 11,26 €/m² sur le littoral et à 9,22 €/m² dans les mi-pentes et dans les Hauts. Sur les zones étudiées, les loyers sont similaires à ceux de villes métropolitaines de moyenne importance. Toutefois, appréciés en fonction des revenus, le taux d’effort consacré au logement par les ménages des territoires enquêtés est supérieur à celui métropolitain. L’expérimentation pourrait être étendue à d’autres territoires du département.

20 04 17
Le chômage à un niveau historiquement bas
Le chômage à un niveau historiquement bas

En 2016, 78 000 personnes sont au chômage à La Réunion, soit 7 000 de moins qu’en 2015. Le taux de chômage s’élève à 22,4 % de la population active, en baisse de 1,7 point. Il se situe en dessous des taux de chômage guadeloupéen et guyanais. Cette baisse est due, pour moitié, à celle de la population active (– 4 000 personnes) sur fond de recul de l’activité féminine et, pour le reste, à la hausse de l’emploi (+ 3 000). En plus de ces chômeurs, 60 000 personnes souhaitent également travailler, mais sont considérées comme inactives au sens du Bureau international du travail car n’effectuent pas de recherche active ou ne sont pas disponibles pour travailler. Elles constituent le halo autour du chômage et augmentent de 3 000 personnes par rapport à 2015.