FERMER

Avril 2019

Directeur de rédaction : Marie Aouriri / Directeur de publication : Gilles Lesellier

29 04 19
Vers l’autonomie énergétique en zone non interconnectée à l’horizon 2030
Vers l’autonomie énergétique en zone non interconnectée à l’horizon 2030

L’étude menée par l’ADEME s’inscrit dans le contexte des travaux en vue de la révision des programmations pluriannuelles de l’énergie en territoires ultramarins. Les résultats montrent qu’un « mix énergétique » basé intégralement sur les énergies renouvelables à La Réunion est, non seulement possible, mais également la voie à privilégier d’un point de vue économique. Ce nouveau « mix » devra recourir à davantage de moyens de stockage et impliquer un important travail de maitrise de la demande d’énergie multisectorielle. L’ADEME démontre en même temps la capacité des énergies renouvelables à garantir la sûreté du réseau électrique.
Voir la note complète
Voir la synthèse de la note

29 04 19
L’économie sociale et solidaire à La Réunion : une sphère dynamique mais fragile
L’économie sociale et solidaire à La Réunion : une sphère dynamique mais fragile

Fin 2015, à La Réunion, 25 700 salariés travaillent dans la sphère de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui regroupe des structures du secteur privé partageant un but d’utilité sociale, une lucrativité encadrée ainsi qu’une gouvernance démocratique et participative. L’ESS est moins présente sur l’île que dans les régions métropolitaines de province (4,6 % des personnes en âge de travailler contre 6 %) en raison d’une présence moins forte de l’enseignement privé, des activités financières et de la santé. Cependant, l’ESS réunionnaise est plus dynamique en termes de croissance de l’emploi : +45 % en dix ans, contre +20 % pour le reste de l’économie. L’action sociale est le principal moteur de cette croissance, principalement au sein des associations qui dépendent fortement des aides publiques et des emplois aidés. Les conditions d’emploi sont ainsi globalement plus précaires dans l’ESS que dans le reste de l’économie réunionnaise.

29 04 19
Le chômage et son halo augmentent en 2018
Le chômage et son halo augmentent en 2018

En 2018, à La Réunion, 83 000 personnes sont au chômage au sens du Bureau International du Travail, soit 24% de la population active. Le taux de chômage augmente de 2 points par rapport à 2016, alors qu’il baisse en métropole. En parallèle, le "halo" autour du chômage progresse pour atteindre 12% de la population en âge de travailler, contre 10 % en 2014. La hausse du chômage et de son halo touche particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans. Conséquence de la hausse du halo autour du chômage, la population active réunionnaise continue à diminuer pour la troisième année consécutive. Le taux d’activité recule d’un point par rapport à 2017, passant à 61 %, soit très en deçà de celui observé en métropole (72 %).

29 04 19
Les défaillances d’entreprises continuent de progresser à La Réunion
Les défaillances d’entreprises continuent de progresser à La Réunion

À La Réunion, 718 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en 2018. Un nombre qui progresse de 8 %, après +15 % en 2017. Les sociétés du secteur de la construction représentent plus d’un quart d’entre elles, en augmentation de 11 %. Les défaillances progressent également particulièrement dans le secteur des services aux ménages (incluant notamment le secteur associatif) et celui des activités techniques et de services administratifs. Seuls les secteurs du commerce et de l’hébergement/restauration enregistrent une baisse des défaillances d’entreprises. Ce nombre de 718 défaillances est corrigé de celles d’entreprises sans activité économique réelle et liées à des programmes de défiscalisation (au total 450 défaillances dont la liquidation judiciaire est liée à deux entreprises déjà prises en compte).

29 04 19
L’économie de La Réunion en 2018 : une fin d’année mouvementée
L’économie de La Réunion en 2018 : une fin d’année mouvementée

L’activité économique réunionnaise a été dynamique en 2018, confirmant l’environnement conjoncturel bien orienté depuis 5 ans. Les investissements restent en hausse, de même que la consommation des ménages, soutenus notamment par le financement bancaire. Néanmoins, la situation de l’emploi se dégrade avec la réduction massive de l’enveloppe de contrats aidés. Le rebond de l’inflation a par ailleurs pesé sur le pouvoir d’achat des ménages. C’est dans ce contexte que le mouvement des Gilets jaunes a débuté en novembre, se révélant particulièrement intense sur le territoire, avec une paralysie presque totale de l’activité pendant quinze jours. En dépit du ralentissement sur la fin d’année, l’activité économique est jugée globalement favorable dans la plupart des secteurs.