L’étude menée par l’ADEME s’inscrit dans le contexte des travaux en vue de la révision des programmations pluriannuelles de l’énergie en territoires ultramarins. Les résultats montrent qu’un « mix énergétique » basé intégralement sur les énergies renouvelables à La Réunion est, non seulement possible, mais également la voie à privilégier d’un point de vue économique. Ce nouveau « mix » devra recourir à davantage de moyens de stockage et impliquer un important travail de maitrise de la demande d’énergie multisectorielle. L’ADEME démontre en même temps la capacité des énergies renouvelables à garantir la sûreté du réseau électrique.
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Fin 2015, à La Réunion, 25 700 salariés travaillent dans la sphère de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui regroupe des structures du secteur privé partageant un but d’utilité sociale, une lucrativité encadrée ainsi qu’une gouvernance démocratique et participative. L’ESS est moins présente sur l’île que dans les régions métropolitaines de province (4,6 % des personnes en âge de travailler contre 6 %) en raison d’une présence moins forte de l’enseignement privé, des activités financières et de la santé. Cependant, l’ESS réunionnaise est plus dynamique en termes de croissance de l’emploi : +45 % en dix ans, contre +20 % pour le reste de l’économie. L’action sociale est le principal moteur de cette croissance, principalement au sein des associations qui dépendent fortement des aides publiques et des emplois aidés. Les conditions d’emploi sont ainsi globalement plus précaires dans l’ESS que dans le reste de l’économie réunionnaise.
En 2018, à La Réunion, 83 000 personnes sont au chômage au sens du Bureau International du Travail, soit 24% de la population active. Le taux de chômage augmente de 2 points par rapport à 2016, alors qu’il baisse en métropole. En parallèle, le "halo" autour du chômage progresse pour atteindre 12% de la population en âge de travailler, contre 10 % en 2014. La hausse du chômage et de son halo touche particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans. Conséquence de la hausse du halo autour du chômage, la population active réunionnaise continue à diminuer pour la troisième année consécutive. Le taux d’activité recule d’un point par rapport à 2017, passant à 61 %, soit très en deçà de celui observé en métropole (72 %).