Responsable de rédaction : Thierry BELTRAND
En 2016, davantage de couples réunionnais vivant dans le même logement se tournent vers l’union libre qu’en métropole (28 % contre 20 %). Toutefois, seuls 3 % choisissent le Pacs, contre 7 % en métropole. Le type d’union est variable selon l’âge des conjoints : deux tiers des Réunionnais de moins de 30 ans vivant en couple sont en union libre, tandis qu’à partir de 35 ans le mariage devient le principal choix d’union. La forme de l’union dépend également du niveau de diplôme, de la catégorie socioprofessionnelle ou du nombre d’enfants.
En 2017, La Réunion a connu 6 200 créations de nouvelles entreprises (+3 % sur l’année), en hausse pour la seconde année consécutive. Cette croissance est portée par une recrudescence des créations de micro-entreprises (+ 5 %, après – 5 % en 2016), tandis que le reste des immatriculations augmente plus modestement, de 2 %.
En 2014, 71 % des ménages réunionnais sont équipés d’au moins une voiture, contre 84 % en moyenne pour la province métropolitaine. L’écart est principalement lié à un taux plus important de ménages sans revenu d’activité localement. 88 % des ménages au sein desquels au moins une personne dispose d’un emploi, possèdent une voiture. À l’opposé, 48 % des ménages dont aucun membre ne travaille sont équipés d’une voiture. Les taux d’équipements en véhicule automobile sont les plus bas dans la ville du Port et dans les communes isolées de Cilaos, Sainte-Rose et Salazie.
L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) publie une note sur l’histoire de la construction du paysage bancaire à La Réunion. Cette note retrace les changements structurels et opérationnels du système bancaire depuis la départementalisation. Elle intègre également une chronologie retraçant l’évolution de la politique monétaire et de la construction du réseau bancaire. Le réseau bancaire et le métier de banquier d’aujourd’hui sont loin de ce qu’ils étaient au moment de la départementalisation. L’émergence des Fintech, de la Blockchain, les évolutions règlementaires et prudentielles (Bâle III, LAB, KYC...) changent le modèle de la banque de détails ainsi que la portée et les modalités du financement de l’économie.
L’IEDOM réalise une enquête trimestrielle qualitative auprès des dirigeants des principaux établissements de crédit installés localement. Cette enquête vise à appréhender les évolutions de la distribution des crédits et de la collecte de dépôts auprès de plusieurs segments de clientèle : les entreprises, les professionnels et les ménages. L’enquête du 4e trimestre 2017 révèle une nouvelle progression de la demande de crédits des entreprises et des professionnels. En parallèle, la collecte de dépôts auprès de ces agents est toujours bien orientée. La demande de crédits à l’habitat des ménages accélère fortement sur ce trimestre.
L’indicateur du climat des affaires (ICA), qui traduit l’opinion des chefs d’entreprise interrogés sur la conjoncture progresse très nettement au quatrième trimestre 2017 (+7,4 points). Il atteint 108 points, son plus haut niveau depuis dix ans. Bien au-dessus de sa moyenne de longue période, il reste néanmoins en deçà des niveaux observés entre 2005 et 2007, années de forte croissance. Cet élan d’optimisme, qui demande à être confirmé dans les prochaines enquêtes, est porté par la plupart des composantes et notamment l’activité, les effectifs et dans une moindre mesure la trésorerie du prochain trimestre.