... La filière canne–sucre évolue dans un marché réglementé par l’Union européenne – l’OCM Sucre – qui prévoit sa libéralisation au premier octobre 2017. Fixée depuis 2006, cette prochaine étape signe la fin des quotas et des prix de référence dans toute l’Europe. Dans les DOM, l’adaptation de la filière se heurte à des contraintes locales de productivité qui induisent un besoin de soutien additionnel (aides supplémentaires et protection accrue) de la part de l’État français pour pouvoir perdurer dans ce nouvel environnement et maintenir les revenus des planteurs. Nécessaires, ces soutiens accroissent la dépendance de la filière et ne lèvent pas toutes les incertitudes auxquelles elle fait face à moyen-long terme.

La note est disponible sur le site de l’IEDOM.