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Actualités économiques locales

23 07 20
Bilan énergétique 2019 de La Réunion
Bilan énergétique 2019 de La Réunion

L’année 2019 est une année particulièrement sèche pour La Réunion, entrainant une diminution de la production hydroélectrique. Ainsi, en 2019, la part des énergies renouvelables a baissé de 5,3 points par rapport à 2018, bien que la quantité de bagasse livrée aux centrales thermiques ait quant à elle augmenté. La production électrique provient à 68,8 % d’énergies fossiles et à 31,2 % d’énergies renouvelables. La nouvelle turbine à combustion d’Albioma a produit 0,2 % de l’électricité à partir de bioéthanol local pour sa première année de fonctionnement. Le parc photovoltaïque de l’île a connu sa plus forte augmentation depuis 2015 : +7,1 MW ont été raccordés, soit une hausse de 3,6% de la puissance photovoltaïque. Le secteur des transports (routier, maritime, aérien) reste le premier consommateur d’énergie (64%) et produit 48% des émissions de CO2.

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23 07 20
Bilan des immatriculations de véhicules neufs en 2018 et 2019
Bilan des immatriculations de véhicules neufs en 2018 et 2019

Les immatriculations de voitures particulières neuves progressent en 2019 (+5,2% contre 3,3% en 2018). Elles atteignent leur plus haut niveau depuis 20 ans. Cette hausse concerne principalement les voitures à essence. Les véhicules diesel représentent un tiers des immatriculations neuves en 2016 contre 64% il y a quatre ans. Les voitures hybrides et électriques représentent 7,6% des immatriculations neuves. Les émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs sont en hausse en 2018 et 2019 et le parc de voitures particulières de moins de seize ans en circulation est estimé à 360 000 véhicules.

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23 07 20
Une baisse de l’emploi salarié historique, mais limitée par un recours massif à l’activité partielle
Une baisse de l’emploi salarié historique, mais limitée par un recours massif à l’activité (...)

Le recours à l’activité partielle a été massif à La Réunion dès le début du confinement. Il a concerné jusqu’à 42 % des salariés (69 000 personnes) et a permis, au moins pour le moment, de préserver une part des emplois. A la fin du premier trimestre 2020, l’emploi salarié baisse de 0,8 % (-2 200 emplois). Cette baisse concerne en particulier le secteur privé (-1,3 %), mais reste deux fois moins importante qu’en métropole. La grande majorité des destructions d’emploi concerne l’intérim et les emplois ajustables à court terme (commerce, hôtellerie-restauration). En conséquence, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits s’est accru de 2,3 % entre fin février et fin mai, une hausse moindre qu’au niveau national (+7,9 %).

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