La pauvreté peut se mesurer par le biais de l’approche monétaire (vivre avec des revenus faibles, inférieurs à un seuil donné) ou bien par celle de la privation matérielle et sociale (ne pas être en mesure de couvrir les dépenses liées à un certain nombre d’éléments de la vie courante considérés comme souhaitables, voire nécessaires, pour avoir des conditions de vie acceptables). En 2018, 3 Réunionnais sur 10 sont touchés par ces deux formes de pauvreté. La moitié de ces personnes sont concernées par la grande pauvreté : 120 000 personnes subissent ainsi une pauvreté monétaire plus intense et des privations sévères. Les personnes cumulant les deux formes de pauvreté sont très peu en emploi, leurs ressources dépendant de fait essentiellement des prestations sociales. Le cumul des pauvretés est cinq fois plus fréquent à La Réunion qu’en France métropolitaine et un peu plus qu’aux Antilles.

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