Sous présidence seychelloise, la Commission du climat des États insulaires d’Afrique (AISCC) s’est réunie du 10 au 13 mai aux Seychelles. Cette réunion a été l’occasion de définir le mode de fonctionnement de l’AISCC et de convenir d’une participation commune à la COP28 sur le climat.

L’AISCC fait partie des trois commissions érigées lors de la COP22 avec la Commission climat du bassin du Congo et la Commission climat pour la région du Sahel. Y sont représentés le Cabo Verde, les Comores, la Nouvelle-Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau, Madagascar, Maurice, Sao Tomé-et-Principe et la République-Unie de Tanzanie.

Cette commission a été créée dans le cadre de la lutte contre la vulnérabilité des États insulaires face au changement climatique. En effet, ces derniers sont les premières victimes des dérèglements climatiques :
-  Augmentation des températures de la mer affectant la biodiversité marine et côtière.
-  Élévation du niveau de la mer et augmentation des menaces d’inondations et d’érosions des côtes.
-  Intensification des événements climatiques extrêmes, tels que les cyclones qui peuvent provoquer des glissements de terrain, des inondations mais viennent aussi perturber l’équilibre économique des îles.

Des projets propres aux États insulaires ont été instaurés (GCCA+, RDRM, Hydromet, Réseau Sega-one Health). Ces derniers ont pour but de réduire la vulnérabilité et de renforcer la capacité d’adaptation et de résilience des états insulaires face au changement climatique.