La part de l’industrie manufacturière dans le PIB français a baissé de 9 points en quarante ans. Cette évolution s’explique surtout par le progrès technique et les préférences des consommateurs. Le commerce extérieur n’a joué qu’un rôle secondaire.
L’IEDOM établit l’Observatoire public des tarifs bancaires dans les DOM, conformément à la loi sur la régulation bancaire et financière (art. 81). La collecte et le traitement des données couvrent les 36 établissements bancaires installés dans les six géographies, à partir de leurs documents publics de tarification. Le suivi porte sur les tarifs les plus couramment utilisés par la clientèle (tarifs de l’extrait standard) et 3 tarifs réglementés en vigueur au 1er octobre 2017. Afin de permettre la comparaison des tarifs des DOM avec ceux de la métropole, cet observatoire reprend également les dernières données publiées par le Comité consultatif du secteur financier pour la métropole, c’est-à-dire les tarifs en vigueur au 5 janvier 2017, selon la même méthodologie que celle appliquée par l’IEDOM. L’échantillon du CCSF porte sur la moyenne des tarifs de 120 établissements de crédit métropolitains représentant 98,5 % des parts de marché des comptes de particuliers.
Selon ce Rue de la Banque, les délocalisations vers des pays à bas salaires ont fortement impacté la situation de travailleurs peu qualifiés en France : le commerce international engendre des gains de productivité, et permet d’obtenir des biens intermédiaires moins chers, mais ces gains ne sont pas répartis de façon égale entre les acteurs économiques. Il faut alors mettre en œuvre des politiques publiques, qui accompagnent la transition vers des emplois plus qualifiés.