L’IEDOM Martinique publie une note expresse sur le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP). Cette dernière présente un panorama du secteur. Le BTP représente un poids notable au sein du tissu entrepreneurial martiniquais. Néanmoins, il est sous contrainte depuis une dizaine d’années, ayant subi la crise de 2008-2009 et peinant à se relever depuis. Il fait en effet face à une modification de la demande, en lien avec la baisse et le vieillissement de la population, la décohabitation familiale, la raréfaction du foncier et la diminution de la commande publique. Il connait également des changements dans les pratiques et méthodes de travail. Dans ce contexte, les professionnels du secteur doivent s’adapter pour répondre au mieux aux nouveaux besoins, notamment en matière de réhabilitation de logements.
Les indicateurs de vulnérabilité des agents économiques martiniquais poursuivent leur amélioration au deuxième trimestre 2018. Le nombre de retraits de cartes bancaires diminue significativement (-15,8 % sur un an, à 2 761 fin juin), comme le nombre d’incidents de paiements sur chèques (-10,4 % sur un an, à 78 083). Le nombre de personnes physiques et le nombre de personnes morales en interdiction bancaire baissent respectivement de 5,2 % (à 13 391) et de 1,5 % (à 2 234) sur un an. Les dossiers de surendettement déposés auprès de la Commission de surendettement diminuent de 2,8 % sur un an et atteignent le nombre de 105 au deuxième trimestre. Enfin, les incidents de paiement sur effets reculent également, en nombre (-14,8 % par rapport au deuxième trimestre 2017, à 260) mais augmentent en valeur (+12,8 %, à 1,76 M€).
Avec 28,3 millions de billets émis et 28,8 millions de billets retournés à l’IEDOM au premier semestre 2018, l’émission nette annuelle est négative à -0,5 million. La moitié des billets échangés sont des coupures de 20 euros (50,1 % des prélèvements et versements). S’agissant des pièces, le nombre de pièces émises s’établit à 7,7 millions d’unités tandis que le nombre de pièces retournées à l’IEDOM atteint 3,8 millions d’unités. L’émission nette annuelle de pièces s’élève ainsi à 3,9 millions d’unités. Représentant 67,7 % des émissions, les « pièces rouges » constituent les principales pièces mises en circulation.