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Actualités économiques locales

23 08 19
Le rhum martiniquais attire les investisseurs étrangers
Le rhum martiniquais attire les investisseurs étrangers

Le groupe martiniquais BBS (Bellonnie & Bourdillon Successeurs, regroupant les rhums Trois Rivières, Maison la Mauny et Duquesne) appartenant à la société française Rhumantilles SAS est en passe d’être racheté par Campari, sixième groupe mondial de spiritueux. Les rhums martiniquais, les seuls à bénéficier d’une Appellation d’origine controlée (AOC), pèsent 27 % du rhum commercialisé en grande et moyenne surface en France (557 millions d’euros de ventes, +7,2% en 2018). Ce rachat s’inscrit par ailleurs dans une conjoncture plutôt porteuse pour le secteur rhumier à la Martinique : au premier semestre 2019, la Martinique a exporté 33 359 HAP (hectolitre d’alcool pur) en hausse de +4,7% par rapport au premier semestre 2018, dont 78% de rhum AOC.

23 08 19
La vie chère en Outre-mer : point d’analyse
La vie chère en Outre-mer : point d’analyse

L’Autorité de la concurrence a rendu son avis concernant le fonctionnement de la concurrence en Outre-mer. Selon l’avis, l’importance des intermédiaires dans le processus d’importation et de distribution, la surreprésentation des marques nationales au détriment des marques distributeurs et les frais d’approche (transport, taxes, etc.) sont les facteurs principaux expliquant le différentiel de prix avec l’Hexagone. La facture du grossiste-importateur et le coût des frais d’approche représentent chacun 16% en moyenne du prix final supporté par le consommateur ultramarin. En outre, le rapport préconise de réexaminer les taux d’octroi de mer applicables aux produits importés et d’appliquer un taux de 0% pour les produits pour lesquels il n’existe pas d’équivalent localement. L’Autorité de la concurrence recommande également de dynamiser la concurrence sur les prix en facilitant le commerce en ligne.]. Selon l’avis, l’importance des intermédiaires dans le processus d’importation et de distribution, la surreprésentation des marques nationales au détriment des marques distributeurs et les frais d’approche (transport, taxes, etc.) sont les facteurs principaux expliquant le différentiel de prix avec l’Hexagone. La facture du grossiste-importateur et le coût des frais d’approche représentent chacun 16% en moyenne du prix final supporté par le consommateur ultramarin. En outre, le rapport préconise de réexaminer les taux d’octroi de mer applicables aux produits importés et d’appliquer un taux de 0% pour les produits pour lesquels il n’existe pas d’équivalent localement. L’Autorité de la concurrence recommande également de dynamiser la concurrence sur les prix en facilitant le commerce en ligne.