D’après la note de l’IEDOM sur le modèle économique des banques antillaises, les établissements bancaires sont confrontés à une baisse tendancielle de leur rentabilité depuis 2010. Les marges d’intermédiation ont fléchi avec la baisse des taux d’intérêt, alors que la progression des revenus de commissions est limitée par le plafonnement des frais bancaires (commissions d’interventions, incidents bancaires, …). Par ailleurs, le marché local est resté étroit et toujours caractérisé par une clientèle (particulier et entreprise) plus fragile que dans l’Hexagone. Cette tendance a poussé les établissements bancaires antillais à se réorganiser pour rationaliser les coûts, ainsi qu’à chercher de nouveaux relais de croissance. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.