D’après un rapport de l’UNICEF, deux tiers des pays où les enfants sont privés d’école depuis près d’un an se situent en Amérique latine et dans la Caraïbe, ce qui représente 98 millions d’élèves sur 168 millions. Depuis le début de la pandémie, les enfants de la région ont déjà perdu en moyenne quatre fois plus de jours de scolarité par rapport au reste du monde. De plus, la pandémie de COVID-19 a encore creusé les écarts de scolarisation entre les familles riches et pauvres dans la région. Malgré des systèmes d’apprentissage à distance mis en place par UNICEF (programmes d’enseignement dispensés par la radio, la télévision, Internet et d’autres plates-formes), les familles dans les milieux les plus vulnérables ne peuvent accompagner l’apprentissage des enfants. Seul un enfant sur deux des écoles publiques a accès à un enseignement à distance à la maison, contre trois enfants sur quatre des écoles privées. Il faut noter que l’année scolaire dans la région commence souvent au mois de février et mars impliquant donc que les enfants étaient à peine retournés à l’école lorsque la rentrée a été interrompue par la pandémie.
Selon l’INSEE, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 1,3% entre octobre 2020 et janvier 2021. En glissement annuel, l’IPC progresse de 0,4 %. L’évolution des prix de l’énergie est positive (+4,5% sur trois mois et -5,2% sur un an) en raison de la hausse de prix des produits pétroliers. Le prix des services est en hausse (+1,5% sur trois mois) compte tenu notamment de l’augmentation des prix des services de transports (+25,3% sur la période). En revanche, le prix de l’alimentation a diminué de 0,9 % sur le trimestre (+0,6 % sur un an) du fait de la baisse du prix de l’alimentation hors produit frais (-1,3% sur trois mois). La publication est consultable sur le site de l’INSEE.
D’après une étude de l’INSEE, à la fin de l’année 2018, près d’une personne sur trois en emploi travaille dans la fonction publique en Martinique, soit 40 120 personnes, dont 64% de femme. L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes est le plus important au sein de la fonction publique d’État (-13 %). Il représente 455 euros pour un salaire moyen de 3 626 euros en équivalent temps plein (EQTP). Cette différence de revenu provient, d’une part, de la surreprésentation des femmes dans les corps de métiers les moins rémunérateurs tels que l’éducation, la santé et le social. D’autre part, les femmes occupent plus souvent des postes de faibles niveaux hiérarchiques ou avec moins de responsabilités (les hommes sont plus nombreux parmi les agents de catégorie A+). Par ailleurs, une autre source de différence de rémunération entre les femmes et les hommes vient de l’attribution des primes, qui sont plus importantes en raison des niveaux de responsabilité plus élevés des hommes. La publication est disponible sur le site de l’INSEE.
À la suite des annonces de nouvelles mesures de soutien du tourisme ultramarin, les entreprises du secteur du tourisme (et secteurs connexes) qui subiraient une perte de chiffre d’affaires (CA) supérieure à 50% bénéficient désormais du fonds de solidarité “renforcé”. Ce fonds se compose d’une indemnisation de la perte du CA jusqu’à 10 000 euros dans la limite de 80% du CA ou une indemnisation de 15 à 20% du CA jusqu’à 200 000 € par mois, sans condition sur la taille de l’entreprise. Les entreprises d’autres secteurs, subissant une perte de CA supérieure à 50%, peuvent également bénéficier du fonds de solidarité “de droit commun” jusqu’à 1500 € par mois, à condition d’avoir moins de 50 salariés. Pour rappel, cinq milliards d’euros d’aides au total, ont été alloués aux entreprises ultramarines depuis le début de la crise, dont près de 500 M€ pour les secteurs de l’hébergement et de la restauration.
Au quatrième trimestre 2020, l’indicateur du climat des affaires (ICA) poursuit son redressement et s’établit à 98,2 points (+7,1 points). Il se rapproche ainsi de sa moyenne de longue période, seuil au-delà duquel l’activité est considérée comme en expansion.
57 % des entrepreneurs sondés déclarent un chiffre d’affaires en hausse par rapport au troisième trimestre 2020, alors que 3 entreprises sur 4 anticipent un maintien ou une augmentation de leur chiffre d’affaires pour 2021. Les réponses à l’enquête concernant le trimestre en cours (quatrième trimestre) ont, dans l’ensemble, contribué négativement à l’évolution de l’ICA mais celles concernant le trimestre à venir (premier trimestre 2021) y ont contribué positivement. Au niveau sectoriel, l’activité du BTP semble en reprise avec un solde d’opinions d’activité orienté favorablement. A l’inverse, le secteur du tourisme reste quant à lui toujours en difficulté en raison des conséquences de la crise sanitaire. La fréquentation de l’aéroport a baissé de 17,7% (CVS) sur le trimestre. La publication est disponible en ligne.
Le coût du crédit a légèrement reculé au quatrième trimestre. S’agissant des entreprises, le taux moyen des crédits de trésorerie échéancée demeure très bas, à 0,44 % (contre 0,62 % au troisième trimestre), en raison du poids important des prêts garantis par l’État (PGE). Le taux moyen des crédits à l’équipement s’inscrit également à la baisse, à 1,91 % (contre 2,07 % au troisième trimestre), tout comme celui des crédits immobiliers, à 1,31% (contre 1,68%). Quant aux taux moyen des découverts, ils ont augmenté en fin d’année, à 6,05% (contre 3,85%) consécutivement à la forte baisse du trimestre précédent. La publication intégrale est disponible en ligne.
Concernant les particuliers, une évolution contrastée des taux est observée au quatrième trimestre. Le taux moyen des crédits à l’habitat retrouve son plus bas niveau, à 1,36 % (-9 pdb sur le trimestre) avec un montant moyen qui a atteint 150 000 euros pour une durée moyenne de 21 à 22 ans. Le taux moyen des prêts personnels et autres crédits échéancés à la consommation augmente légèrement à 3,87 % (+29 pdb). Enfin le taux moyen des découverts continue à évoluer en dents de scie et augmente, à 8,88 % (+119 pdb). La publication est disponible sur le site de l’IEDOM Martinique.