Les comptes économiques rapides de la Martinique sont estimés chaque année dans le cadre du partenariat CEROM qui réunit l’INSEE, l’IEDOM et l’AFD. Après un rebond à 1,8 % en 2014 en volume (donnée révisée), la croissance du PIB ralentit à 0,4 % en 2015, en lien avec le tassement de la demande interne et une moindre progression des exportations.

Dans le détail, la consommation des ménages a poursuivi sa progression (+0,2%), malgré le recul de la population (-1,0%). La demande interne est de surcroît affaiblie par la baisse de la consommation des administrations publiques (-0,5%) et de leurs dépenses d’investissement (-9,7%).
L’investissement, qui progresse de 0,6 %, est ainsi essentiellement soutenu par les entreprises et les ménages.

Enfin, si les échanges extérieurs sont bien orientés en volume, leur valeur s’est en revanche contractée, en raison de la chute des cours des produits pétroliers (qui constituent 40 % de la valeur des exportations martiniquaises).
La publication est disponible sur le site du CEROM.